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Commentaire de Philippe Stephan

sur Le Marché mondial de l'illusion démocratique, ou l'indispensable retour au principe de réalité


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Philippe Stephan Philippe Stephan 4 juillet 2016 13:46

@l’auteur
j’ai cru que votre article n’allais pas passé c’était juste.

« Alors lisons La Boétie, lisons Marx, Orwell, Debord, Cousin, Michéa… »
.
bon ça c’est déjà fait..mais qui aujourd’hui est capable de
lire et comprendre Debord.... ? et à priori certain on du mal
avec l’article c’est mal parti..
Il écrivait à l’époque.

.

Ces Commentaires sont assurés d’être promptement connus de
cinquante ou soixante personnes ; autant dire beaucoup dans les jours
que nous vivons, et quand on traite de questions si graves. Mais
aussi c’est parce que j’ai, dans certains milieux, la réputation d’être
un connaisseur. Il faut également considérer que, de cette élite qui va
s’y intéresser, la moitié, ou un nombre qui s’en approche de très
près, est composée de gens qui s’emploient à maintenir le système
de domination spectaculaire, et l’autre moitié de gens qui
s’obstineront à faire tout le contraire. Ayant ainsi à tenir compte de
lecteurs très attentifs et diversement influents, je ne peux
évidemment parler en toute liberté. Je dois surtout prendre garde à
ne pas trop instruire n’importe qui.
Le malheur des temps m’obligera donc à écrire, encore une fois,
d’une façon nouvelle. Certains éléments seront volontairement omis ;
et le plan devra rester assez peu clair. On pourra y rencontrer,
comme la signature même de l’époque, quelques leurres. À condition
d’intercaler ça et la plusieurs autres pages, le sens total peut
apparaître : ainsi, bien souvent, des articles secrets ont été ajoutés à
ce que des traités stipulaient ouvertement, et de même il arrive que
des agents chimiques ne révèlent une part inconnue de leurs
propriétés que lorsqu’ils se trouvent associés à d’autres. Il n’y aura,
d’ailleurs, dans ce bref ouvrage, que trop de choses qui seront,
hélas, faciles à comprendre.

----
« En 1967, j’ai montré dans un livre, La Société du Spectacle,
ce que le spectacle moderne était déjà essentiellement : le
règne autocratique de l’économie marchande ayant accédé à
un statut de souveraineté irresponsable, et l’ensemble des
nouvelles techniques de gouvernement qui accompagnent ce
règne. Les troubles de 1968, qui se sont prolongés dans
divers pays au cours des années suivantes, n’ayant en aucun
lieu abattu l’organisation existante de la société, dont il sort
comme spontanément, le spectacle a donc continué partout de
se renforcer, c’est-à-dire à la fois de s’étendre aux extrêmes
par tous les côtés, et d’augmenter sa densité au centre. Il a
même appris de nouveaux procédés défensifs, comme il arrive
ordinairement aux pouvoirs attaqués. »

Guy Debord


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