Le Marché mondial de l’illusion démocratique, ou l’indispensable retour au principe de réalité
Ce que nous vivons actuellement ne date pas d’hier. Le modèle occidental de société marchande est dans les faits un mouvement historique continu, organisé autour de moments de crise et de terreur dont la finalité est de maintenir à tout prix les populations dans le système malade qui les régit.
L’ingénierie sociale, la modernité et le progrès, élevés au rang de religion, ont permis d’aboutir de nos jours à une dictature du fait économique sur nos vies. C’est fondamental mais on n’en parle pas assez de cet idéal « argent-vie ». Dans La Valse Des Irresponsables, j’essaie de transmettre l’idée qu’une communauté de l’être est possible pour contrer cette société de l’avoir qui prépare sa banqueroute.
Et si on lisait ?
La société du tout-spectacle
La marche idéologique des hommes occidentaux vers un idéal d’argent-vie est auto-induite de façon systématique car nous le perpétuons dans nos actions du quotidien, en ramenant TOUT à sa représentation en tant que marchandise, en tant que produit économique achetable. Le logo du site adopteunmec.com illustre à merveille ce fait de société du tout-achetable. Tout y compris les choses non palpables comme les services de rencontres sur Internet ! Le temps est découpé de manière à ce que l’homme-client puisse s’acheter un ou plusieurs secteurs limités de services de rencontre. L’homme de 2016 achète du temps.
En France, ce mouvement vers la marchandisation globalisée a permis de mettre au pouvoir, ces 45 dernières années, la fine fleur des agitateurs idéologico-médiatiques dans tous les domaines. Puisque notre système politique actuel cache ses plus grands traîtres, je me suis proposé d’analyser la genèse des impostures idéologiques et leur mode de contamination de la population par la société du spectacle. Et les irresponsables ne sont pas exclusivement ceux auxquels on pense...
Pourquoi en est-on arrivé à ce degré de domestication de la population face à l'information ? Comment le système s’y est pris pour nous faire accepter l’inacceptable (attentats de janvier et de novembre 2015) ?
Comment aborder ce problème si ce n’est en tentant de voir le monde et l’Histoire selon une vision globale sur le temps long ? Le temps non découpé, non sectorisé.
Le temps long obéit généralement à des sinusoïdes. Observons pour cela les cycles naturels : cycle de l’eau, des saisons, du soleil, du réchauffement et du refroidissement climatique. Depuis un peu plus d’un siècle, nous avons à faire face à l’apparition de cycles économiques et politiques de plus en plus courts. Quelques années, voire une dizaine, entre chaque cycle économique. Et notre modèle « démocratique » occidental qui veut que nous changions de président, de chancelier ou de ministres tous les 4 ou 5 ans (voire moins) est totalement inadapté aux cycles naturels beaucoup plus longs qui gouvernent notre planète.
Nous ne nous méfions pas assez de ces dangereux cycles qui se raccourcissent et qui confinent aujourd’hui, en Occident, à un enseignement généralisé de l’ignorance des cycles de la vie. Des idéologies aussi stupides que « la guerre contre le terrorisme » de Bush, « les guerres humanitaires » de l’OTAN, les bombardements pour faire respecter « les droits de l’homme » ou encore les OGM pour produire plus et mieux, arrivent encore à avoir un sens dans les esprits d’une masse importante de Français et d’Européens. La façade semble inoffensive. L’apparence a une bonne tête. On se laisse tenter.
Mais aujourd’hui, c’est l’emballage qui prédomine tout rapport de communication médiatique, le récit idéologique. Ce « storytelling » médiatico-politique nous pousse chaque jour à ne pas agir sur les vrais problèmes économiques de fond, de manière à les laisser dégénérer en « crise ». Ainsi, nous sommes amenés à choisir, lorsqu’il est trop tard, la pire des solutions pour les populations. Vous la sentez venir cette « solution de la dernière chance » aux allures de pis-aller aujourd’hui, mais qui apparaîtra comme la meilleure voire la seule solution, lorsque surgira la future crise majeure. La méthode permettra de qualifier d’incontournable une décision d’économie politique jugée insensée aujourd’hui.
Il y a le feu… attisons le donc encore un peu !
Quand les impostures du passé deviennent notre réalité présente, nous nous voyons imposer un emballement du système capitaliste qui ne semble plus maîtrisable, en tout cas assurément pas par nos élus et non-élus politiques. Comment en arrive-t-on à ça ? Parce qu’à ce niveau-là, je ne vous cache pas qu’il faut faire demi-tour tout de suite ! Les Européens préparent petit à petit leur suicide social.
Comment ne pas pointer du doigt des médias dissimulateurs ?
Il y a de tout dans le monde médiatique, mais il existe surtout deux courants : le dominant et l’alternatif, parfois qualifié d’indépendant.
Aujourd’hui, deux mondes se font face en France : celui du dogme médiatique, de la doctrine idéologique d’Etat et celui du réel : votre boulanger, votre maraîcher, vos collègues de bureau. Il faut malheureusement bien reconnaître qu’on est un peu dans Matrix. Je ne suis fondamentalement pas fan d’Hollywood, mais la France de 2016, c’est la pilule rouge ou la pilule bleue. Point. Il y a les esprits critiques et puis les autres. Il y a la cigale et la fourmi.
Une nouvelle opinion publique, prenant ses racines sur Internet et issue d’un courant d’information alternatif, commence à prendre vie et à se faire entendre via les réseaux sociaux. L’épisode Black M en a été la preuve, bien que ce courant ne dépasse guère le stade embryonnaire de la subversivité.
Nous vivons une opposition frontale entre le médiatique-politique et la réalité de notre quotidien, celle qui réside dans le coeur des individus. En règle générale, les grands médias nous inondent de problèmes secondaires, voire tertiaires, et de faits divers de faible importance. Mais voilà, les grands problèmes de la France ne passent pas au 20h. Même le « terrorisme » souffre d’une identification des plus opaques. On nous cause vaguement de l’islamisme et du salafisme à la télé… alors que concrètement il s’agit davantage d’un ensemble complexe de facteurs régionaux de recherche d’influence impliquant la mise en place d’une doctrine wahhabite (hanbalite) dans les années 1970 et 80 au Moyen-Orient. Le théâtre d’opération y opposait initialement les Etats-Unis, l’Arabie Saoudite et les Britanniques, à la Russie, la Chine (l’empire du milieu) et l’Iran, pour tenter de s’arroger l’hégémonie du « Heartland » (la domination de l’île monde se joue dans les déserts !). Le Qatar, la Turquie, Israël et la France se sont au fur et à mesure mêlés au jeu des influences régionales moyen-orientales au gré de leurs intérêts.
Mais les médias traditionnels n’ont pas pris le temps de nous expliquer cela avant les attentats de 2015 !
Une fois qu’il est trop tard pour se rendre compte du brasier qu’on a allumé puis attisé là-bas depuis des décennies, il ne reste plus qu’à déverser un torrent médiatique de stimuli émotionnels primaires, en nous faisant passer pour les gentils occidentaux agressés par des barbares. Et l’on retrouve régulièrement ce modèle médiatique occidental basé sur la stratégie du choc :
Fabrication de l’ennemi => Maintien des populations dans la peur => Choc => Emotion => Pleurniche commémorative.
Mais les vrais problèmes fondamentaux ne sont toujours pas traités : ces problèmes qui touchent au mode de fonctionnement d’un système malade et à son éventuelle remise en question.
Quelques journalistes et citoyens font encore correctement leur travail d’investigation, mais ils sont souvent contraints de prendre de gros risques pour cela. Ils ne devraient pourtant pas être inquiétés dans un espace démocratique libre. Nous sommes bien obligés de constater qu’aujourd’hui la démocratie et la liberté d’expression sont des impostures idéologiques qui n’ont rien à voir avec la réalité de notre quotidien.
Quels sont donc ces problèmes fondamentaux ?
- La chaîne et la structure de la dette (comment est organisé le système prédateur de la dette internationale)
- La spéculation qu’on devrait plutôt appeler fraude internationale organisée au regard de la somme des encours sur les produits dérivés à l’échelle planétaire
- Le modèle libéral (loi du capital)
- La sur-utilisation des ressources énergétiques de la planète et la pollution des sols et des océans
- La question de puissance dans un monde de plus en plus bipolarisé
- La quête permanente d’influence idéologique des puissants sur les faibles
- Le progrès technologique pas forcément toujours bon pour l’homme
Analysons ce dernier. Le progrès technologique évoque le progrès de la médecine, de la technologie, de la miniaturisation, l’essor des communications planétaires et les vols commerciaux qui vous amènent au bout du monde,
Mais le progrès c’est aussi : la bombe thermonucléaire, les armes invisibles de destruction massive (laser, électromagnétisme, nanovirus), la capacité pour l’homme de créer des séismes (machine de Pawlowski et MHD), la manipulation du climat, la possibilité d’exporter la guerre partout sur le globe et rapidement. En bref, une certaine capacité à s’autodétruire.
Les documents militaires étasuniens montrent que l’armée US se fait un devoir de pouvoir intervenir dans n’importe quel endroit du globe en moins de 48 heures : d’où la création et le maintien en condition opérationnelle de 900 bases militaires US dans le monde.
Vive le progrès !
A quand un plan pour les 100 prochaines années… ?
Voilà qui serait véritablement intéressant. Pouvoir bénéficier d’une vision à moyen ou long terme. Pas de savoir si un Hollande à 11% va être réélu ou si les transsexuels vont obtenir le droit à l’avortement…
Mais toutes les questions fondamentales liées à notre avenir, celui de nos enfants, celui de leurs ressources et celles de la planète, sont bel et bien éludées du paysage médiatique français. Au mieux, on peut parfois assister à un traitement médiatique de façade. Et la grande majorité des Français englués dans leurs problèmes quotidiens se voit proposer de cautionner, un peu par passivité, les actions inconséquentes et irresponsables, entreprises par ses dirigeants politiques dans les dossiers internationaux. Mais entre la proposition et l’acceptation, il y a un être humain qui fait des choix pour son avenir.
Aujourd’hui, au fond, on ne traite que le spectaculaire et le show-business. L’idée dominante est de toujours faire un maximum de communication unidirectionnelle. Et ça, on le retrouve partout ! Avec tous vos interlocuteurs sociaux, les communications unidirectionnelles règnent ! Opérateurs, Pôle-Emploi, SNCF, grandes institutions, distributeurs et fournisseurs, médias… Chacun son serveur vocal interactif programmé pour vous perdre dans le labyrinthe de ses choix. L’objectif de ce progrès technologique semble être d’éviter le contact verbal avec l’autre.
Nous sommes malgré nous la génération du « no_reply » !
Et puis évidemment, il y a les puissants lobbys de la communication qui nous matraquent d’infos à sens unique : TV, presse, cinéma, art… C’est un peu l’aliénation hypnotique face à l’écran. C’est Fahrenheit 451 de Bradbury ou 1984 d’Orwell : le Télécran, c’est maintenant !
« La réalité vécue est matériellement envahie par la contemplation du spectacle. » (Guy Debord, 1968)
Dans les années 1970, malgré son rôle évident d’ambassadeur du spectacle, Jean Yanne avait mis en scène, dans plusieurs films, ce rapprochement incestueux entre la politique, les élections présidentielles et le show-business. Le capital et le politique main dans la main.
« De l’Elysée à Washington, on connaît aussi la chanson. » (chanson Chobizenesse)
Visionnez ces vieux films qu’on ne vous montre plus : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil (1972), Moi y’en a vouloir des sous (1973), Les Chinois à Paris (1974), Chobizenesse (1975), La Raison d’Etat (1978)…
Plus récemment, on ne peut guère trouver meilleur exemple que ce ridicule lâcher de micro mis en scène à la Maison Blanche par POTUS Barack Obama : « Obama out ».
En effet, ce lâcher de micro est une gestuelle inhérente à la culture hip-hop qui signifie que la prestation est jugée parfaite par son auteur et qu'il n'y a plus rien à ajouter. Osmose parfaite entre spectacle et politique !
… car ces 3 derniers mois, ce n’est pas terrible !
Cas n°1 : Loi El-Khomri et 49.3
C’est Bruxelles qui demande le passage en force des pertes d’acquis sociaux au profit d’une corporatocratie toujours plus prédatrice. Ce sont les fameuses GOPE de Bruxelles qui nécessitent l’utilisation du 49.3 à tour de bras !
Nos élites politiques, notre gouvernement et nos députés ne sont plus que des emplois fictifs consentis par Bruxelles pour maintenir l’illusion démocratique des Etats déchus de leur souveraineté ! On le voit clairement aujourd’hui avec l’absentéisme scandaleux qui règne dans l’hémicycle de l’Assemblée… Nos élus ne servent à rien : les commandes du navire sont à Bruxelles.
Jean-Claude Juncker, président de la Commission Européenne, a même confirmé fin mai que c’était le minimum de perte d’acquis sociaux auxquels les Français allaient devoir une fois de plus consentir. (Article du Figaro)
Mais ça va évidemment continuer dans ce sens dans les années à venir ! Car la marche inexorable du capitalisme du désastre passe par la paupérisation sans limites (Naomi Klein, La Stratégie du choc, 2007). Et cela nous ramène encore une fois à la fabrication d’un consentement de la population à la perte de ses libertés et acquis sociaux.
Comment peut-on encore s’affirmer pro-Union Européenne tout en manifestant contre la loi El Khomri ? C’est Bruxelles qui la dicte et qui la revendique.
Beaucoup de Français ne sont même plus au courant des réalités politiques et ils découvrent chaque jour un peu plus l’ampleur de la dépression économique en devenir…
Ce qui attend les Français d’ici quelques années s’ils ne changent pas de monnaie et qu’ils s’obstinent à rembourser bien sagement leur « dette », c’est une dépression économique à la grecque.
Cas n°2 : Le gouvernement ukrainien et le silence médiatique français
Le néonazi revendiqué Andriy Parubiy a été élu président du parlement ukrainien en avril dernier.
Est-ce que les médias français en ont parlé ? Est-ce qu’ils s’en offusquent ? NON !
Nous « Européens » aidons financièrement à la mise en place d’un gouvernement néonazi en Europe, par l’intermédiaire de fonds débloqués par Bruxelles, pour un pays qui n’appartient même pas à l’Union Européenne !!! Mais qui relève cette énormité ? Et la Grèce dans tout ça (qui elle fait pourtant bien partie de l’UE) ?
Que font les antifas ? Que fait le CRIF ?
Cas n°3 : L’enseignement de l’ignorance de masse
Quel pourcentage de Français croient encore en 2016 que seulement 2 tours sont tombées le 11 sept 2001 à New-York ?
Lors des commémorations des 10 ans, en 2011, 85% des français n’étaient pas au courant de l’effondrement de la tour n°7, la fameuse 3e tour qui tombe sans qu’aucun avion ne vienne la percuter…
Et aujourd’hui ? Organisez-vous un petit micro-trottoir pour vous donner une idée ! Mais je doute qu’on dépasse le seuil des 30% de gens au courant. Je reste persuadé que bien plus de la moitié de la population est encore dans l’ignorance de ce fait précis, défiant pourtant la logique la plus élémentaire, alors qu’il s’agit encore jusqu’ici de l’événement médiatique planétaire du siècle !
(Lire Jean-Claude Michéa, L’Enseignement de l’ignorance, 1999)
Cas n°4 : Les grandes puissances jouent avec le terrorisme international comme vous jouez à Angry Birds
Quel est l’objectif à long terme de laisser nos services de renseignements occidentaux organiser le terrorisme international au motif de la « défense de nos intérêts dans le monde » ? Quels intérêts ? Assurément pas ceux des victimes de Charlie et du Bataclan !
Pourquoi les troupes françaises sont-elles sur autant de théâtres d’opération étrangers à ce jour ? Pour quelle raison aide-t-on Boko Haram à déstabiliser le Nigéria, comme nous avons armé Jabhat al-Nosra (affilié à al-Qaïda) en Syrie, au motif qu’ils « faisaient du bon boulot » selon Laurent Fabius ? Du bon boulot de terreur, d’assassinat et de décapitation des populations les plus faibles, c’est aujourd’hui certain !
Est-il vraiment responsable de cautionner par passivité les objectifs de l’Internationale Terroriste Occidentale ?
« Est-ce que vous prenez au moins conscience de ce que vous avez fait ? » (Vladimir Poutine, 28 septembre 2015 à l’ONU)
En résumé, dans ces conditions d’ignorance crasse de la réalité, peut-on continuer à faire société avec une masse asservie copieusement divertie et endoctrinée par ses médias ?
Très sincèrement, cela ne m’intéresse pas.
Un « tittytainment » narcissique au centre des illusions collectives
Divertir par le jeu pour éviter de nous faire penser trop loin. Voilà la version moderne du « pain et des jeux » romain. Le tittytainment est ce concept popularisé par Zbigniew Brzezinski en 1995 : les divertissements abrutissants et la satisfaction des besoins primaires de l’homme (ce que vous résume Wikipedia). Voici un autre résultat du progrès technologique, cette fois-ci au service du narcissisme et du spectacle de masse. Les divertissements et les besoins primaires ! Est-ce bien cela l’avenir de l’homme moderne ?
Car dans « titty-tainment », il y a aussi « titty » (le sein).
Internet, Facebook et les « réseaux sociaux » sont capables de divertir et de rapprocher des gens très éloignés, mais aussi de nous éloigner de nos proches en révélant leurs petits côtés hypocrites, manipulateurs ou encore voyeurs.
Mais Facebook, c’est aussi la première « psy op » (opération psychologique) planétaire rendue possible par la technologie. FB représente ainsi la plus grande base de données publiques de renseignement de la planète pour les différentes organisations privées d’intelligence stratégique. Ne vous méprenez pas en pensant agir incognito par l’intermédiaire d’une publication « privée »…
En parallèle du développement de Facebook et de Twitter, il fallait pousser encore plus loin le rapprochement des gens suivant le concept de réseaux sociaux. Nous avons eu Tinder, Meetic, Adopteunmec, Gleeden, Lovoo et tout un panel de sites de rencontres géolocalisables et monnayées par l’intermédiaire d’abonnements. Ces sites s’inscrivent aujourd’hui comme une étape importante de la déstabilisation progressive de la structure familiale.
Dans sa logique de prédation de ses soldats du système, l’idéologie républicaine se doit de rompre les liens puissants qui peuvent encore exister entre un père, une mère et leur(s) enfant(s). Par le désir de jouir à toute heure, par la tentation de rencontres sans lendemain, par le récit médiatique d’une brève Histoire occidentale… Par la misère du désir et l’assouvissement de besoins égoïstes, primaires et narcissiques dans l’instant, et avec ticket de caisse en prime !
Aux oubliettes les liens fiables de l’amour d’un couple ou d’une famille qui élabore des projets réalistes sur le long terme. Le tittytainment de Brzezinski a pour but de déstructurer les liens durables d’une famille qui se construit.
Et puis… ouvrons les yeux, reconnaissons-le humblement : la technologie, ça plante trop souvent pour être fiable. Ca ne fonctionne pas quand vous en avez besoin. Ca vous fait perdre du temps de vie, et la vie est courte. Ne perdons pas davantage de temps dans la non-vie, l’absence de projet durable, l’absence d’autonomie, l’absence d’entraide… Dans cette société de l’avoir permanent, nous sommes devenus des segments de marché, des consommateurs passifs de biens et d’idéologies illusoires. Les idéologies, mythes et illusions du quotidien renforcent la cohésion sociale des individus. Si on leur enlève leurs mythes et leurs illusions, tout leur paradigme s’effondre !
En plus de deux siècles, cette République des Lumières a produit une multitude de représentations idéologiques du réel gravitant autour d’une doctrine d’Etat faite d’ « universalisme », de « liberté », d’ « égalité », de « démocratie ». Les mythes fondateurs d’une société se pensant juste. Mais observez le réel, observez votre quotidien attentivement : cela n’existe pas ! Les illusions populaires sont un château de cartes à maintenir coûte que coûte, afin de donner un sens à la marche quotidienne d’une population asservie. Quand Monsieur Cambadélis ou Madame Aubry nous parlent de « progressisme » ou de parti « progressiste », ils pointent la Lune et l’idiot regarde le doigt ! Ils nous montrent que tout est devant nos yeux ! Ce sont eux les agitateurs politiques du drapeau de la République des illusions idéologiques. Ils doivent maintenir les illusions des Français autour de mots-valises, d’illusions sociales et de concepts chimériques excluant le réel.
Un bon conseil : creusons avec détermination ce que nous cachent les mots en « -isme » car ISME pourrait bien signifier Idéologie Susceptible de Manipuler l’Esprit ! N’oublions pas que la vérité s’inscrit toujours en négatif des apparences.
L’escroquerie du « voter pour élire »
Quelle singulière idée que de voter pour élire !
On aurait voulu abandonner notre propre capacité de décision pour notre futur et celui de nos enfants qu’on ne s’y serait pas pris autrement. Voter pour élire des escrocs sélectionnés sur affiche électorale, gagnant des fortunes qu’ils cachent dans des paradis fiscaux, et qui ne sont même pas foutus de nous faire un compte rendu de leurs choix et décisions faits à notre place, une fois leur mandat achevé. Quelle singulière idée !
Bernard Tapie, Sarkozy, Clearstream, Cahuzac, Thévenoud, Valls et ses ancêtres colonisateurs, ou encore Macron qui revendique dans les colonnes du Wall Street Journal avoir exercé le métier d’une pute, à savoir banquier…
Il n’y a qu’à se baisser aujourd’hui pour ramasser la lie de l’escroquerie institutionnalisée. On n’a que ça !
Voter en direct pour des choix qui nous engageraient individuellement sur des questions de société, ce serait une démocratie.
Voter pour élire une oligarchie, c’est une escroquerie.
Puisque qu’ils ne s’en cachent plus et que cette illusion démocratique est devenue aussi évidente qu’un Hollande en scooter derrière les jupons de Julie Gayet, puisque cela saute aux yeux depuis au moins deux ou trois quinquennats, puisque les promesses n’engagent que ceux qui les croient, pourquoi continuer à cautionner un système corrompu où des idiots élevés au rang de citoyens votent pour élire les responsables de leur futur malheur ?
Tous irresponsables !
« Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira. » (Alexis de Tocqueville)
Quel degré de domestication l’homme occidental a-t-il atteint ? Comment est-il possible que la majorité des individus préfèrent encore élire des escrocs, des mafieux, des corrompus, des menteurs, des puissants déjà condamnés ou coupables d’intelligence avec une puissance étrangère, plutôt que d’avoir concrètement leur destin entre leurs mains ?
C’est terrible, mais c’est là que se niche l’illusion démocratique. Elire des escrocs plutôt que d’agir dans son propre intérêt…
Pour rappel, l’article 411 du code pénal punit de 30 ans de prison le fait d’entretenir des intelligences avec une puissance étrangère… Alors qu’est-ce qu’on attend pour Sarkozy l’Américain et Hollande le Young Leader de la French American Foundation ?
Chacun sera progressivement mis devant ses choix inconséquents dans un futur proche. Ne vous fixez pas des objectifs totalement inaccessibles : vous ne changerez ni la planète, ni la France, ni votre ville. Nous sommes trop divisés quant à l’organisation du « lendemain du Grand Soir »… Les Français se sont trop attachés à leur servitude pour avoir le courage d’en sortir maintenant. Projetez-vous donc à votre échelle ou bien sombrez dans l’enchaînement d’espoirs déçus !
Personnellement, je ne souhaite pas collaborer à ce « demos » qui a plutôt des allures de pathos généralisé. Pourquoi apporter sa pierre à l’édifice de la société de l’escroquerie, de l’échec et de la soumission de l’autre ? Ne comptez pas sur moi pour jouer à un jeu où la seule issue est la défaite.
Alors vive le genos et son instantanéité autonome à dimensions humaines ! A bas la monnaie comme outil de domination des populations ! A bas l’illusion démocratique d’Etat destructrice de l’humain !
Le gouvernement des chats au pays des souris (1944) par Tommy Douglas, représentant politique de la province du Saskatchewan au Canada.
Quelle actualité pour cette fable politique de 1944 !
A bas la domination de la monnaie !
Lors de tout achat, c’est moi qui décide comment je compte influer sur l’économie à ma micro-échelle. Lorsque je verse une somme en euros, je transmets un bout d’influence sur ce que je souhaite voir prospérer. Du nomos à l’état pur à petite échelle, du droit concrétisé dans les faits. Le pouvoir d’achat implique une relation d’influence et de soumission entre des hommes destinés à ne pas se connaître, destinés à ne pas établir de relation de confiance dans le temps. C’est le principe du ticket de caisse qui clôture le processus d’achat acquitté par la monnaie.
Avec la monnaie papier, les gens sont plus libres de l’investir ou de l’accumuler comme ils l’entendent, et pourtant ils préfèrent que le moindre de leurs propres achats soit tracé et surveillé à vie par Tracfin. Encore un exemple d’action massivement consentie par la population, en contradiction avec ses intérêts bien compris…
En revanche avec les processus mondialisés de la dette, l’économie ne retrouvera pas de sitôt son sens grec d’oïkos-nomos : la loi de la maison, l’économie à l’échelle du foyer, qui est aussi une économie plus raisonnable à la dimension de ce que les petites gens maîtrisent le mieux : les ressources du foyer.
Dans le monde réel en 2016, la dette française c’est : 2100 (dette publique officielle…) + 3200 (engagements hors bilan de l’Etat) = 5300 Milliards d’euros.
A cela, il faut bien entendu ajouter la dette des entreprises privées et la dette des ménages.
Est-ce que chaque foyer est bien conscient et responsable de son niveau d’endettement cumulé (public et privé) ?
Est-ce que les entreprises privées se portent garantes de la masse de dérivés spéculatifs qu’elles mettent sur le marché ?
Avec un PIB mondial d’environ 80 000 Milliards de dollars et une masse des dérivés de la spéculation mondiale à 700 000 Milliards, nous nous retrouvons avec des encours représentant 9 fois ce que peut produire toute la planète Terre en une année ! Cela n’a pas de sens ! Nous vivons dans un monde atteint de folie, qui a de moins en moins de sens commun, mais de plus en plus d’instincts destructeurs.
Mais plus que les chiffres, qui ne sont pas importants intrinsèquement, observons leur évolution ! Pourquoi évoluent-ils désormais suivant des courbes exponentielles ? On ne peut pas comprendre la dette si l’on ne se pose pas la question fondamentale de sa structure, des mécanismes qui la font prospérer et qui nous poussent à vendre un patrimoine autrefois qualifié de national : c’est la chaîne de la dette ! Une chaîne en acier trempé qui contraint l’humain à accepter la ponction systématique et vorace de la richesse qu’il crée. Aujourd’hui, nous vendons à une vitesse hallucinante le patrimoine français (domaines, terres, musées, forêts) pour payer les intérêts de la dette… Pensez-vous un jour pouvoir le racheter ?
Cette chaîne de la dette, évidemment destructrice d’avenir, freine chaque jour davantage le développement de la cité des hommes et des femmes par la ponction de leur travail, pour que la finance apatride puisse faire de l’argent en dormant tout en accentuant l’enchaînement de ses esclaves. Des esclaves dont la servitude consentie est de travailler pendant plus de 40 ans, en mettant de côté leur émancipation personnelle ou familiale… La finalité du système capitaliste est-elle simplement de produire les futurs soldats qui lui permettront de se perpétuer ? Ou l’humain a-t-il aussi une vie ?
Est-ce que la vie de l’homme du futur devra forcément se résumer à faire de l’argent en dormant ? Ou est-ce qu’on pourra viser autre chose comme modèle de vie ? A quel moment un seul dirigeant de cette République dira clairement : « Mea culpa, on s’est trompé, désolé, on arrête là le massacre de l’argent-dette » ?
On n’en prend pas tout à fait le chemin, d’autant plus qu’on nous refait le coup de l’Union Latine de 1865 qui avait implosé avec la Première Guerre mondiale. Souhaite-t-on absolument refaire pareil avec l’euro ? Aujourd’hui, les faits nous montrent que oui, même si l’intention initiale semblait tout autre, ce qui reste encore à déterminer. Les premiers sortis de l’euro s’en sortiront le mieux. Reste à savoir si le référendum du Brexit sera ou non suivi d’effets… Souvenez-vous le 29 mai 2005 en France !
Qu’est-ce que je propose ?
Je vous propose d’être le caillou dans la godasse de ce capitalisme du désastre.
Par exemple en revenant à un mode d’économie équilibrée et maîtrisée, à l’échelle du foyer, pourquoi pas paysanne : prudent, économe, autonome, pétri de bon sens. En fait, ce qui caractérisait jusqu’ici la France quand elle fonctionnait à peu près bien, croissance ou pas.
C’est à mon sens le mode de développement pour lequel nous devrions opter. Etre davantage aptes à absorber les coups durs économiques, devenir plus autonomes, moins dépendants des marchés et des lois prédatrices du capital, qui comme on le sait aujourd’hui sont particulièrement cruelles. Non, nos grands parents ne se sont pas battus sur les champs de bataille pour le droit de vote ou pour garantir une paix (qui ne dure jamais), mais parce que les banques les ont à chaque fois poussé vers la dette, vers le profit sans travailler freinant les créations de richesses sociales, et par conséquent vers les conflits. La grande cible des banques, c’est la structure étatique. Les ennemis des banques, ce sont les Etats souverains. C’est très clair aujourd’hui lorsqu’on opte pour une vision globale sur le temps long et qu’on analyse les conséquences des actes d’un Etat ou d’un gouvernement. On sait très vite si l’on a des raisons d’être optimiste ou pessimiste.
Une délocalisation peut désormais être vue comme un acte de guerre de 4e génération (G4G). En effet, quand le gouvernement français délocalise ses outils de production à l’étranger, il déclare la guerre à sa France d’en-bas, celle qui essaie de produire des richesses pour vivre, sans distinction de sexe, d’origine ou de nationalité. L’individu qui doit en pâtir, c’est le géographiquement présent à l’instant T. Les classes sociales n’ont pas de carte d’identité !
Face à cet état de fait, les nouvelles générations sont techno-dépendantes, ultra-connectées et donc « marché-international-dépendante », pas autonome et dépensière en période de guerre économique non conventionnelle… Un non-sens intégral au regard de notre réalité !
La vie de beaucoup d’entre nous dépend encore de notre besoin d’approvisionnement en éléments de plus en plus incertains :
- énergie bon marché (pétrole/électricité),
- nourriture saine et équilibrée (ou bourrée de pesticides et de chimie toxique),
- eau et air sains (ou pollués aux métaux lourds - voir mon étude sur l’intoxication au baryum et au strontium),
- idéologie ultra-libérale (en train de s’effondrer),
- secteur des services tertiaires (de moins en moins de valeur ajoutée) par opposition à l’industrie (comme le font les Allemands).
Nous investissons finalement beaucoup trop sur le virtuel et nous perdons notre relation au concret. Le problème d’une grande majorité de Français, c’est qu’ils ne souhaitent pas regarder le monde en face. Beaucoup ne veulent pas admettre la réalité qu’on leur met sous le nez.
Posons des questions ! Posons-nous plus de questions pour établir par nous-mêmes un sens à donner aux événements. Demandons plus de transparence, à notre voisin comme à nos maîtres !
Et donc, si on lisait ?
Et si la situation nécessitait de se remettre à écouter les vieux sages, à lire, à se rééduquer ? Lire pour développer sa propre connaissance du monde et son esprit critique, pour agrandir son champ de vision, toujours trop ténu.
Nous sommes aujourd’hui désunis dans l’indifférenciation. Nous sommes devenus individualistes car l’idéologie de la modernité nous a suggéré à tous d’acquérir les mêmes objets, individuellement. Et c’est parce que le capital est aujourd’hui presque partout sur la Terre et qu’il fait face à une gigantesque crise de son taux de profit, qu’il va une nouvelle fois engendrer une crise économique qui sera un énorme choc pour les populations soumises au salariat. Alors lisons La Boétie, lisons Marx, Orwell, Debord, Cousin, Michéa… Lisons l’excellent ouvrage de Naomi Klein La stratégie du choc. Tous nous ont alerté en leur temps de ce qui se produit aujourd’hui. Ils n’avaient pourtant pas de boule de cristal…
Et si le retour au principe de réalité vous a convaincu, pourquoi ne pas lire La Valse ?
Jérôme Ménez
En savoir plus :
- Dossier de presse : LVDI-presse
- Emission du lundi 25 avril 2016 sur Méta TV : http://meta.tv/jerome-menez-la-valse-des-irresponsables
- Le Salon du Livre 2016 : http://www.cercledesvolontaires.fr/2016/04/03/salon-du-livre-2016-debord-a-encore-raison
- Remaniement ministériel et Valse des Irresponsables : http://www.mondialisation.ca/11-fevrier-2016-en-france-remaniement-valse-des-irresponsables/5513134
- Blog du livre : https://lvdi.wordpress.com/
- Commander le livre : https://www.amazon.fr/Valse-Irresponsables-Petites-Incons%C3%A9quences-Entre/dp/2955525995
- Demandez votre dédicace : [email protected]
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