@Fifi Brind_acier
Vous exagérez, les 27 sont d’accord sur les grandes lignes tout simplement parce qu’ils n’ont pas le choix. On est d’accord que l’UE est devenue une gigantesque usine à gaz et qu’il est temps de simplifier son fonctionnement parce qu’on dépense beaucoup trop d’énergie pour peu de résultats..
Nous payons les erreurs qui ont été commises il y a 20 ans quand il s’agissait de faire appliquer le libéralisme économique que les privilégiés croyaient être sans concurrence depuis l’effondrement du communisme soviétique.
Les premières victimes de l’application de cette doctrine libérale dure furent les pays d’Europe centrale et du sud à qui on a imposé un remède de cheval pour les guérir à jamais du socialisme.
A présent, c’est à notre tour de nous soigner du socialisme : pas par un remède de cheval, plutôt par de petites doses.
Laissons le Brexit de côté parce que le Royaume-Uni est un cas à part et regardons ce qui se passe en Europe de l’Ouest. La crise de la dette souveraine a financièrement paralysé tous les Etats qui n’ont plus de marche de manœuvre pour prendre des mesures pour relancer l’économie. Il n’y a plus de croissance et le remboursement de la dette s’obtient en prenant des mesures d’austérité budgétaire principalement au détriment du social et du culturel.
La question que je me pose et qui justifie mon hésitation est la suivante : est-il plus efficace de combattre le capitalisme financier international qui nous étouffe seul ou unis ?
J’ai toujours pensé que l’UE devait être comme un oignon. Un milieu qui a le germe et des couches successives de plus en plus éloignées. Une Europe à la carte si on préfère.
J’ai aussi toujours dit que le choix libéral de l’UE n’est pas un choix démocratique et certainement pas un choix populaire. Le libéralisme doit être beaucoup plus régulé, être plus social et ne pas être au service de la finance internationale.
Désolé pour les poutinophobe mais l’UE ou les Etats qui la composent doivent contrôler les pouvoirs économiques et financiers comme en Russie et ce ne doit pas être l’inverse. Comme en Russie, les dirigeants politiques devraient écouter le peuple pour asseoir leur légitimité.
Le candidat Hollande a dit une chose extraordinairement vraie lors de sa campagne électorale. « Mon véritable adversaire .... c’est le monde de la finance... » (
lien)
Voila un slogan autour duquel tous les peuples d’Europe et du monde devraient se rassembler.