@ Gabriel
Désolé, mais vous commettez une erreur de perspective.
Certes, le football professionnel est devenu ce que vous décrivez, notamment avec l’arrivée dans les années 70, 80 et suivantes d’affairistes n’ayant pas d’appétence particulière pour ce sport, mais voyant là l’occasion de donner de la notoriété à leur entreprise et de réaliser par ce biais des profits accrus.
Mais cela n’a pas toujours été le cas : le football professionnel remonte à 1930 en France, et il existait déjà depuis... 1885 en Angleterre !
Or, aux débuts du professionnalisme, le seul but recherché par les clubs était de fidéliser les joueurs en les rémunérant, pas de réaliser des profits. Les salaires étaient alors modestes. Mais les motivations des joueurs n’étaient guère différentes de ce qu’elles sont aujourd’hui : réussir sa vie en se faisant plaisir sur des terrains de sport, avec à la clé - si tout se passait bien - un pécule suffisant pour monter une petite affaire commerciale une fois prise la retraite sportive.
Ce sont donc principalement les motivations des propriétaires de club et des instances dirigeantes des grandes fédérations qui ont évolué. Mais le rêve des jeunes joueurs est resté le même : naguère, les enfants voulaient devenir Kopa ou Puskas ; aujourd’hui ils se voient en Ronaldo ou Messi.
En conclusion, le système actuel s’est greffé sur l’existant, il n’a pas été créé ex-nihilo par les affairistes.