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Commentaire de séraphim

sur J'ai failli m'endormir au volant !


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séraphim 12 juillet 2016 12:51

Comme le fait remarquer Ouam, la vitesse n’a jamais tué personne, ce sont les décélérations brutales qui sont nocive. Alors pourquoi est-ce l’un des seuls critères pris en compte pour déterminer le danger, alors qu’il est insuffisant pris seul ? ... parce que c’est le plus facile à mesurer.


Donc on se retrouve avec des gens considérés comme des assassins en puissance s’ils ne suivent pas les limitations imposées, qui vont non plus conduire à une vitesse raisonnable par rapport aux conditions de sécurité et dans le respect de chacun, mais à 90, parce que c’est ce qu’indique le dernier panneau croisé.Ce phénomène d’équivalence entre vitesse et fous furieux est tellement martelé par les médias (grands manipulateurs devant l’éternel), que chacun pense, que lorsqu’il roule à 60km/h sur une nationale un dimanche après midi et qu’on le double à 80, il faut avertir Mr le maire que tous les fous ne sont pas enfermés, qu’il faut limiter cette route à 70, mettre des radars, des zig-zag, des ronds points ...
De plus, les conducteurs faisant de plus en plus attention, il commence à y avoir un problème de rentabilité, donc bientôt, ne nous leurrons pas, les vitesses maximales autorisées vont baisser de 20km/h (quoi vous n’êtes pas d’accord ? mais vous êtes un fou furieux, un tueur d’enfant ...), puis encore de 20km/h 10 ans plus tard, etc ...
Enfin, il me semble que lorsque les voitures autonomes seront au point, qu’on aura retranscrit le code de la route en logiciel de conduite, donc en théorie avec des infractions dérisoires, il va y avoir un gigantesque trou dans les caisses de la répression par anticipation (bah oui, la plupart du temps les amendes ne sont corrélés à aucune nuisance effective : pas de blessé, pas de dérangement, ...), et que par conséquent il va falloir trouver autre chose.
Comme toujours, avec les manipulateurs qui nous gouvernent, on part d’une bonne intention (la sécurité des gens), on y fait adhérer les plus manipulables, on fabrique une image de pestiféré pour les autres, et on dissimule les réelles desseins (remplir les caisses).

Le secret d’une autorité, quelle qu’elle soit, tient à la rigueur inflexible avec laquelle elle persuade les gens qu’ils sont coupables.


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