@izarn
Rien à voir avec l’article 50 qui est une démarche juridique.
Milla fait allusion à un chiffre qui circule mais qui ne peut pas être vérifié d’une « perte » de 2000 à 3000 milliards de la finance globale autour du brexit. Cela demande des précisions :
- Il s’agit de la finance globale, pas seulement britannique
- Il s’agit d’une perte virtuelle des marchés financiers puisque tant qu’on n’ a pas vendu on n’a pas perdu suivant le bon proverbe boursier. Cela dit, ce sont quand même les compagnies britanniques ou étroitement liées qui ont pris le gros choc qui, même s’il est virtuel, les a affaibli si elles voulaient investir par exemple
- Il existe une perte bien réelle, évaluée entre 80 et 100 miliiards de livres, qui touche exclusivement l’UK. C’est le montant retiré des banques anglaises par des épargnants qui se sont rués sur l’or, le dollar et même l’euro, eh oui, cette monnaie tant décriée par 52% des votants...
- La chute (autour de 20%) des fonds immobiliers britanniques est inquiétante pour les britanniques eux-mêmes et peut être une aubaine pour les pays de l’UE voisins. Aujourd’hui, il est impossible de retirer les fonds investis dans ces compagnies. Ce qui signifie que des milliers de retraités voient leurs capital fondre sans rien pouvoir faire. D’un autre côté, les investisseurs britanniques vont investir dans de nouveaux parcs immobiliers : Paris, Berlin, Amsterdam en tête de gondole.