@Jeussey de Sourcesûre
Evidemment, les Anglais n’ont pas la chance d’avoir l’ UPR qui prépare la sortie de l’ UE depuis 9 ans... Le Labour, qui devrait défendre la souveraineté, la démocratie, les intérêts des Anglais et de la classe ouvrière, est pour le maintien dans la construction européenne.
Sauf
le Syndicat des transports anglais qui appelle au Brexit depuis 2013 Et
des Irlandais, syndicalistes et communistes, aussi favorables au Brexit.
Il faut garder en mémoire
ce que disait la CGT en 1957 de la construction européenne, son analyse n’a pas pris une ride, mais ses dirigeants sont devenus pro-européens, hélas !
" La libre circulation des marchandises, donc le déchaînement de la
concurrence fondée sur l’infériorité des salaires et de la législation
sociale, l’harmonisation par le bas des conditions sociales dans les
différents pays, l’opposition renforcée à toutes les revendications des
travailleurs. (...) La libre circulation des capitaux, le danger
d’évasion des capitaux, de dévaluation et même de remplacer la monnaie
nationale par une monnaie commune. (...)"
L’enjeu est énorme : le Marché commun conduit infailliblement, à plus ou
moins brève échéance, à la disparition des souverainetés nationales, à
la création d’un super-État européen, réduisant à sa plus simple
expression tout ce qui pourrait subsister d’individuel, de politiquement
et économiquement indépendant chez les membres de la Communauté.
Ce
super-État sera dominé par le pôle d’activité économique le plus
puissant : la Ruhr ; par la puissance la plus énergique et la plus
dynamique : l’Allemagne de l’Ouest. [...]
Pour la France, la réalisation
du Marché commun c’est l’acceptation de l’hégémonie allemande. Son
industrie ne pouvant lutter contre la concurrence d’outre-Rhin tombera
sous la coupe des konzerns de la Ruhr. "