@doctorix
Un « extrémiste islamiste », ça ne se définit pas par ce que le bonhomme pense dans son for intérieur. Mes voisins de pallier - qui sont au demeurant fort sympathiques !- pourraient très bien, si cela les amusait, rêver de m’assassiner et même de me couper en six morceaux. Aussi longtemps qu’ils n’essaient pas de passer à l’acte, je n’y vois aucune espèce d’inconvénient.
L’extrémiste islamiste qui nous préoccupe, c’est le type qui va vider sur les premiers passants qu’il rencontre le chargeur d’une arme automatique, qui va décapiter son patron, tirer à bout portant une balle dans la tête d’une petite fille ou écraser une centaine de promeneurs au moyen d’un camion.
Ce qui conduit ces sortes d’individus généralement dépourvus de ce qu’on appelle communément un cerveau à commettre ces sortes d’horreurs, on s’en fout complètement. Qu’il soit un islamiste « sincère » (expression que je préfère mettre entre guillemets tellement elle est ridicule - ou un pseudo-islamiste qui se contente de s’inspirer des recommandations du Calife de l’Etat coranique, pour les victimes mortes ou blessées, c’est kif-kif.
Les « extrémistes islamistes », par ailleurs, sont aussi des « ratés » vraiment exemplaires. On n’en a pas encore vu qui soient capables de comprendre quelque chose du monde où ils vivent , ni même de se comprendre eux-mêmes. L’avocat belge d’Abdeslam, qui l’avait vu de près, reconnaissait que son client était « aussi con qu’un cendrier vide ». On ne saurait mieux dire.