On peut classer globalement les religions de ce monde en trois catégories :
1) les gnostiques qui prétendent que l’homme fait partit d’un tout qui est Dieu. Donc l’homme peut s’élever lui-même à la divinité par des exercices. On va trouver dans cette catégorie le bouddhisme ou l’hindouisme, mais aussi l’occultisme ou une partie de la Franc-Maçonnerie et tout un assemblage de sectes.
2) les messianistes qui croient en un monde meilleurs sur cette terre. La venue de ce monde est empêché par une ou plusieurs catégories de personnes clairement désignées. L’Islam est messianiste, mais aussi le nazisme, le communisme ou le maoïsme. La tentation messianiste est également importante dans des groupes qui veulent imposer « leur » vérité (zadisme, veganisme, climatologisme...).
3) les Chrétiens qui pensent que Dieu est différent de l’homme, que son royaume n’est pas sur cette terre et que le Christ en est la clé.
De ces catégories, une seule est violente par nature, le messianisme. Cela n’empêche pas les adeptes des autres religions d’être violent, mais dans chacune de ces religions, chacun est responsable du bien ou du mal qu’il peut commettre. Ce n’est pas le cas des messianistes qui inversent clairement les notions de bien et de mal. Il devient licite de tuer pour permettre l’avènement de ces temps meilleurs. On trouvera cela au début de la sourate 47.
L’analyse scientifique des textes religieux et surtout de l’environnement extra-religieux permet de relativiser les choses. Pour les Juifs et les Chrétiens, cela fait un siècle que le contexte est étudié scientifiquement. Le livre « La Bible révélée » d’Israël Finkelstein décrit très bien la constitution de la Bible au 7ème siècle avant notre ère. Beaucoup des événements violents de la Bible perdent toute consistance. Adieu, la conquête d’Israël par Josué, exit, les guerres de David... On sait maintenant que le Juifs sont des Cananéens qui n’avaient pas besoin de conquête pour s’installer, étant déjà sur place, et on sait que la Jérusalem de l’époque davidienne n’était qu’un tout petit village sans les infrastructures nécessaires à un Etat. J’aurai tendance à penser que Dieu en sort largement renforcé, vous devriez le lire, même s’il y a encore beaucoup d’erreurs.
Pour le Coran, la sacralisé du texte interdit toute remise en cause par les Musulmans, mais pas par les Chrétiens. La montée du littéralisme musulman pousse beaucoup de scientifiques Chrétiens a utiliser sur le Coran les méthodes employées sur la Bible.
On trouvera ici une synthèse des dernières recherches. La thèse d’Edouard-Marie Gallez mérite également la lecture. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le texte actuel a fait l’objet de beaucoup de manipulations et que c’est explosif pour les Musulmans. Même s’ils ne veulent pas les entendre, les questions posées à l’Islam ne cesseront plus d’être posées.