@juluch
la plupart de mes camarades ne sont actifs que très peu
Qu’on l’appelle
« garde nationale » ou autrement, ce groupe, qui aura un coût
financier, doit d’abord répondre à un besoin, doit être conçu
pour remplir des missions bien précises avant même de déterminer
le profil de recrutement de ses membres, son encadrement, ses
tutelles etc.
Que pourrait-on
demander à des non-professionnels, intermittents qui plus est ?
L’exemple magnifique
des sapeurs-pompiers volontaires montre que l’on peut demander
beaucoup à des volontaires : relèvements de cadavres, notamment
d’enfants, interventions incendies ou en milieu périlleux avec
souvent des risques mortels.
Le besoin de mission
le plus évident actuellement est la lutte contre le terrorisme
islamiste, la prévention des attentats.
La garde nationale
n’a pas vocation à des missions de renseignements qui sont
essentielles, primordiales dans cette lutte, mais réservées à des
professionnels.
Mais elle pourrait
être employée pour protéger les accès des grandes manifestations
comme cela aurait dû être fait à Nice.
Il va de soi que
pour cette mission, ils devraient être armés et solidement d’où la
nécessité d’avoir un point de ralliement, caserne de CRS ou de
gendarmerie pour stocker ces armes qu’il faut puissantes, genre
fusils d’assauts, entre les interventions.
Dans des cas de
grande crise, la garde pourrait être utilisée pour appuyer les CRS.
Mais il faudrait alors que les volontaires bénéficient du même
équipement que les pros et suivent une entraînement similaire pour
éviter un geste catastrophique faces à des manifestants violents.
Je ne vois pas
d’autres usages pour cette organisation. Ce qui en terme de durée
d’emploi est quand même peu, très peu, trop peu.