@Taverne
Ma défiance envers cette nouvelle forme de dualité antagoniste
Ce n’est pas nouveau, est-ce une dualité ?
Je trouve au contraire très révélateur de souligner que la communauté de l’être est le tout de l’être. C’est la vision pré-socratique de Parménide, Héraclite, Anaximandre, celle des amérindiens Sioux, des anciens germains, c’est à dire avant que le monde soit politisé, étatisé, régenté par l’argent et le pouvoir.
Période qui s’est installée avec Socrate, Platon, Aristote, ce dernier eut pour élève un génial prétentieux, tyrannique et sans scrupule : Alexandre le Grand...la monstruosité était lancée.
est la
même que j’ai envers les religions. C’est sur le terreau des dualités
que les religions prospèrent en désignant une dimension comme étant le
mal et en voulant nous convaincre que la dimension opposée est le mal.
Même au niveau psychologique, quand on fait un bilan pulsionnel, on constate bien entendu que l’être et l’avoir sont une composante de la personnalité, mais il est manifeste que l’aspiration à l’être n’a pas sur les interactions humaines le même impact que le besoin d’avoir. Jésus qui n’a hélas que très peu influencé les chrétiens, Paul, le roi de l’épître, et Pierre l’analphabète ont fondé Rome.
Jésus dans ses évangiles qui font l’admiration des bons psychanalystes et des philosophes, nous révèle l’âme humaine, sans complaisance. La plupart des prêtres et des pasteurs n’en décèlent que des platitudes moralisatrices, alors que l’évangile est amorale.
Jésus nous invite à faire la différence entre l’amour et Mammon,
c’est à dire l’argent. Il n’y a pas dualité, le premier est sacral, le second engendre pouvoir, domination et violence.
C’est pourquoi, mon idée est toute faite et ne changera plus
Si j’osais...c’est une attitude sectaire ?
je
préfère vivre en trois dimensions.
Que voulez vous dire ? trois dimensions.
Non seulement, c’est une voie plus
riche, mais cela évite les oppositions stériles et par cette voie on
peut transcender les antagonismes quand, malgré tout, ils subsistent.
Je ne vois pas d’antagonisme, mais deux voies distinctes
Bonne soirée Taverne