La Suisse, communauté de l’être et société de l’avoir
1 Le lac des quatre cantons, « renaissance » d’une « communauté de l’être. »
La naissance d’un peuple ne se perçoit pas dans les livres et n’émerge pas des décrets authentiques ou faux. Voici au moins un plan de vie qui n’appartient pas à la finance, au fétichisme de la marchandise, pas plus qu’aux historiens de bibliothèque à mille mille du vrai dialogue avec la nature terrestre et humaine sacralisées.
Animés d’une soif de vie, sans doute un besoin de survie, en quête d’un nouveau monde chargé de celui de leurs ancêtres, des hommes venus du Nord, germains et scandinaves, entrèrent dans l’histoire de la sédentarité helvétique.
Devant eux un décors édénique, imposant et spectaculaire, le massif du Saint-Gothard, « château d'eau de l'Europe » Aujourd’hui comme hier atemporel pour l’entendement humain. Des patronymes furent donnés au fil du temps par le vécu de ces hommes en recherche et en osmose sacrale avec Gaïa. Ce Titan Gothard libère toujours de ses entrailles, les glaciers des alpes valaisannes, uranaises, tessinoises et grisonnes. De cette ligne de partage des eaux renaît la communauté organique, en même temps que se répandent en abondance au Nord le Rhin, au Sud le Rhône. Le passage du col deviendra alors celui des échanges à travers l’histoire, entre les civilisations celtes et germaniques, libres et communautaires, la mer du Nord et adriatique et la méditerranée hantée par le rayonnement créateur des civilisations gréco-romaines.
A l’instar du Nil pour l’Égypte ancienne, le Saint-Gothard connaîtra une sanctification « perpétuelle. » à l’image du pacte signé plus tard entre François 1er et les suisses de « Marignan 1515 », après la défaite relative de ces derniers. « Neutralité perpétuelle » formule hautement magique qui participera à la maturation progressive intériorisée de la Suisse ( David biblique ) à travers son histoire, et celle du Goliath européen aux empires protéiformes, disloqué, anéanti par ses guerres, ses révolutions, ses lumières falotes, ses tyrans religieux, royaux, républicains, et maintenant engagé dans un mensonge politique. Pour achever ce bilan contrasté, la « chose bricolée » vassalisée par un empire américain belliqueux, interventionniste et pourtant moribond. Le « grand machin », l’Europe, unique ennemi de l’oncle Sam qui s’emploie avec cynisme à lui régler son compte par la stratégie du chaos. Trivialité humaine que tout cela, quand on s’imprègne des évocations naturelles fondatrices de communautés organiques sans aliénation, le mouvement authentique du monde. L’humanité vraie.
2 Un village néolithique sur palafittes reconstitué sur le lac de Constance près de Unteruhldingen en Allemagne.
Revenons à la Suisse primitive en métamorphose dans ce chaos mondialisé ? De sa naissance à nos jours, son histoire chantée, jouée, contestée et revisitée à tort ou à raison par des historiens et des créateurs de tous les horizons, de l’époque romantique à nos jours. Cet îlot central prenait forme à proximité du massif du Saint-Gothard en un lieu paradisiaque mais rude, le lac des quatre cantons, au Nord du géant Gothard. Des helvètes, celtes, ostrogoths, conquérants, lacustres puis paysans, éleveurs, artisans, forestiers, les Waldstättens. Des hommes s’enracinèrent avec détermination. Au terme du XIIIe siècle, dans un savant mélange de mythes, de légendes et d’histoire véritables, (Guillaume Tell, Winkelried,) ils prirent vie avec la liberté, la sacralité et la ferveur néolithiques mais dans un contexte romanisé et christianisé c’est à dire asservi, la société de l’avoir. L’être et l’avoir en recherche d’harmonie. Une lutte des classes entre communaux de la paysannerie, n’en déplaise aux historiens qui répugnent à évoquer ces révoltes sporadiques et tenaces. Les jacqueries qui pourtant eurent lieu dans toute l’Europe sous des formes diverses entre 1300 et 1800. En France de 1793 à 1800 plus de 200.000 vendéens et républicains se massacrèrent. Grande infamie que la révolution bourgeoise et capitaliste de 1789.
Pour la Suisse primitive naissante, les Waldstättens, Hommes des vieilles communautés de l’être contre l’état féodal et pontifical du saint empire romain germanique, en l’occurrence le duché autrichien de Brandbourg. Ce géant boulimique étendait alors sa puissance et englobait le David frondeur épris de liberté. Il se composait alors de trois cantons : Schwyz, Uri et Unterwald. L’âme de la Suisse naquit à ce moment là, l’histoire du pays l’atteste avec la chronologie et la précision horlogère. Métaphoriquement, le balancier du temps oscille entre l’être et l’avoir, sans jamais s’interrompre. Au fil du temps et des tourmentes, s’enroulèrent hélicoïdalement, autour du trio de guerriers forestiers, à la manière d’un gastéropode géographique, des cantons bouillonnant d’histoire, divers et différents. Des affrontements politiques et religieux, interactivement à l’Europe mutante involutive furent inéluctables. La différence, fut de taille, la Suisse s’édifia presque exclusivement sur un territoire médiéval circonscrit . Comme un homme en analyse qui accepte de se remettre en question au lieu de projeter et de condamner l’autre. A la folie coutumière humaine se lova patiemment une sagesse patiente. La géographie du pays facilita ce choix politique raisonnable. La Suisse, île compacte et montagneuse, comme engloutie par le géant brouillon et belliqueux européen. Néanmoins, on ne peut gommer que depuis Marignan, selon les exigences premières de François 1er, la Suisse protéique médita en profondeur avec bon sens, le traité de « neutralité perpétuelle » mais fit essaimer ses mercenaires à travers l’Europe, ce qui fut une source d’enrichissement pour le pays mais un basculement radical dans l’ère de l’économie et de la politique modernes qui procèdent du pouvoir de l’avoir, le grand capital. L’expression de la mondialisation avant l’heure. Elle se purgeât partiellement des travers bellicistes des éternels guerriers de vocation, ce qui laissa un peu de répit au peuple pacifique, femmes enfants et anciens qui aiment et aspirent tellement à la vie sacrale la plus authentique, naturellement ou culturellement. La sagesse de cette société naissante fut d’écouter les pacifistes et répondre aux deux pulsions qui nous habitent et nous taraudent tous, l’être et l’avoir. Naquirent progressivement et dans la douleur, communes, cantons et confédération indépendants aux pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire séparés. Cet espace politique de bon sens devint fédéral et centralisé. Est-ce en partie par un mode de développement communautaire ancestral, que la condition sociale des cantons primitifs de la Suisse, assurent depuis les temps les plus reculés aux populations qui en jouissent, la liberté, l’égalité, l’ordre, et une forme de bien être paisible. C’est vrai que l’on a conservé ici les anciennes institutions communales, y compris la propriété communale primitive. En France, la révolution de 1789 a commis la faute, de vouloir fonder la démocratie en brisant les institutions qui seules la rendent viables. L’interprétation et la mise en pratique d’idées révolutionnaires. Elle a posé l’homme abstrait, l’individu isolé, et lui a reconnu théoriquement tous les droits naturels, mais en même temps elle a anéanti tout ce qui le rattachait aux générations précédentes et à ses concitoyens actuels : la province avec ses libertés traditionnelles, la commune avec ses propriétés indivises, les métiers et les corporations qui reliaient par un lien fraternel les ouvriers du même métier.
Cette forme de démocratie radicale existe depuis mille ans dans la Suisse primitive. Elle nous renvoie aux cantons fondateurs du pacte contesté du Grutli 1291. Dans tous les cas de figure, c’est une réalité spirituelle, n’en déplaise aux historiens matérialistes qui semblent ignorer la puissance de l’inconscient collectif des peuples et surtout l’irrationalité qui habite la nature humaine. Dans les cantons d’Uri, de Schwytz, de Glaris, dans les deux Appenzells, et Unterwalden, le peuple se gouverne lui-même, directement, sans l’intermédiaire d’aucun corps représentatif. Au printemps, les citoyens majeurs se réunissent en une assemblée unique, en plein air, pour voter les lois et nommer les fonctionnaires chargés d’en assurer l’exécution. Il s’agit là de coutumes germaniques médiévales. Ces assemblées se nomment landesgemeinde, c’est-à-dire « commune du pays, » « commune nationale, » tout le pays devient une seule commune.
La société suisse bénéficie d’un régime fédéral centralisé. Entre communes, cantons et fédération, les trois pouvoirs séparés. Chaque état où canton se distingue par ses conceptions de la démocratie, ses politiques égalitaires et son degré élevé de confiance. Les individus sont solidaires, mais ils tiennent aussi les institutions de l’État en haute estime. La police, la justice, l’armée et même le fisc bénéficient d’une solide légitimité. Conséquence logique aux droits de codécision dont ils usent fréquemment. Au droit de vote et d’éligibilité les citoyens suisses participent à l’activité de l’état dont ils jouissent à tous les niveaux. Ils peuvent notamment déposer une initiative, demander un référendum ou lancer une pétition quand ils se sentent en désaccord avec leur gouvernement. Depuis un demi-siècle passé à leur côté, je retrouve chez eux toujours le même goût pour arborer le drapeau rouge à croix blanche en permanence à proximité de leur lieu de vie et la même fierté discrète à affirmer leur citoyenneté helvétique.
Au crépuscule du divin néolithique, les communautés de l’être organiques, contre l’argent et contre l’état, soumises graduellement aux sociétés de l’avoir instaurées par les grecs puis les romains légalistes, mais aussi les juifs et les chrétiens romains rodés au décalogue. Le divin demeure de toute éternité, dans un paysage grandiose, le lac des quatre cantons, rappel du fjord ancestral, lieu de vie, de jouir et de pêche. Entouré des forêts épaisses et denses pour l’habitat confortable, giboyeuses et nourrissantes. Le Gothard majestueux dans sa divinité. Mais c’est du Saint-Gothard, déjà sanctifié donc asservi que s’engouffra la tornade mutante de la « société de l’avoir » par cette voie ouverte aux trocs, aux commerces, aux affaires, aux objets devenus précieux, à l’argent, au conflit, à la guerre sans raisons véritables. La culture du fétichisme de la marchandise et le mensonge se répandirent.
Le défi fut immense, mais le système fédéral centralisé, modernisé depuis 1848, sut adapter efficacement, avec souplesse, une organisation politique à la mesure de la mentalité des citoyens helvétiques. Le peuple suisse est pragmatique, responsable, raisonnable, vigilent et respectable parce que respecté. Peut-être que son énergie lui vient de l'aube de l'humanité, au temps ou ses ancêtres vivaient dans la concorde, c'est à dire dans l'unité sacrale du cosmique originel. Et cela, paradoxalement dans une simplicité et un naturel déconcertants.
C.G.Jung. Réflexions sur l’inconscient collectif, mythes, légendes et archétypes, pourraient éclairer un historien sur le caractère irrationnel et difficilement contrôlable de l’histoire, malgré la stratégie diabolique de la société de l’avoir.
L. Szondi, « Diagnostic expérimental des pulsions » l’hérédité, les ancêtres, le creuset de l’humanité. Complémentaire à Jung.
Francis Cousin, éminent maïeuticien, dans son ouvrage « l’être contre l’avoir », il éclaire le travail de Karl Marx sous l’angle originel, débarrassé des monstruosités léninistes et staliniennes aussi grotesques que mortifères.
Morin Edgar « Le paradigme perdu » La nature humaine, ed. du seuil 1973.
Origines de la confédération suisse, Charles Gilliard, université de Lausanne.
Charles Gilliard, Université de Lausanne, « Origines de la confédération suisse.
Roger Sablonier, Historien médiéviste dans une exigence rationnelle, un peu limitante mais utilement critique et déconstructrice.
84 réactions à cet article
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« Lire Marx » de Robert Kurz, plus précis que Cousin sur le marxisme ontologique
Mais un jour le Capital arrivera à grand remplacer ses salôôô de suisses fascistes qui ne veulent pas de minaret ....
« Les fauves urbains de l’économie souterraine qui brûlent rituellement des voitures ne sont pas des enfants d’ouvriers en révolte qui se battent par haine de la marchandise, mais des paumés incultes adorateurs du fric, de ses modes insanes et de toutes ses grossières insipidités. Bien loin d’être des persécutés en rupture, ce sont les enfants chéris du système de la discrimination positive de l’anti-subversif, les talismans médiatiques de l’ordre capitaliste à révérer ».Francis Cousin dé&crit le garde chiuorme du bas, « l’intouchable » cher au Capital ....
« La gôôôche et l’extrême gauche du Capital en tant qu’avant-garde du progrès de la raison mercantile, sont là les meilleurs serviteurs du melting-pot mondialiste qui aspire à créer cet homme hors-terre, hébété, nomade et vagabond qui n’a plus pour seul repère que les grandes surfaces spectaculaires de la possession, là où l’existence se mesure exclusivement à l’aune des calculs du fétichisme marchand, de l’errance narcissique et du coloriage stupide de la vie fausse. »Francis Cousin explique le melting-potage des Seigneurs Capitalistes et le rôôôle de la P de Gôôôche
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Xenozoid 23 juillet 2016 16:29@Jo.Di
plus précis que Cousin sur le marxisme ontologiquelol, et le pouvoir ontologist fashismo liberale bo bo vert de rouge grisenthêmetiens un pannekoek tu veut du sirop d’érable avec ?The common struggle against capital will unite the proletarian masses of the whole world. And when finally, at the end of the arduous struggle, the European workers, deeply exhausted, stand in the clear morning light of freedom, they will greet the liberated peoples of Asia in the East and shake hands in Moscow, the capital of the new humanity. -
@Jo.Di
Bonjour et merci pour l’information sur Robert Kurz.
Le problème majeur pour moi est la langue, certes superbe dans sa musicalité poétique...la limite du français moyen.
Débarrassé des prédateurs staliniens et léninistes, je découvre à travers Cousin, une dialectique tout à fait surprenante, la pensée marxiste qui nous montre l’horreur d’un mode de fonctionnement qui échappe à la communauté de l’être et bascule dangereusement dans la société de l’avoir. Si l’on peut éviter d’entendre Georges Marchais, en toile de fond, au demeurant sympathique pour ses qualités d’acteur.
Sale temps pour les politiques de gauche de droite et d’ailleurs et ces médias pourries dont la valeur morale et l’éthique, s’identifient à celles des canailles paumées et incultes des banlieues utilisées pour leurs sales besognes terroristes et leur culture de la peur entretenue. C’EST LA FIN D’UN MONDE.
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@Xenozoid
j’imagine que pour un colon islamo-négroïde (au vu de l’avatar) ânonner la langue du colonisateur fait plus « in », « fashion », mondain, snob, bobo ...
Comme disaient Bergé où BHL, nous sommes des citoyens du monde pas des bouseux souchiens ....
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@jack mandon
La société de l’avoir consommé est ds Baudrillard « la société de consommation » une référence à lire.
C’est surtout la fin du holisme par la fin de « la projection dans l’avenir » qui fait cette modernité. Barbu participe juste au purinement et à l’atomisation en ajoutant à l’individualisme la méfiance.
Dans son bouquin « L’Être contre l’Avoir », Cousin montre très bien (lettre à Vera Zassoulitch) que Marx cherchait la communauté « archaïque » de l’Être, réinventé dans la société moderne et il fait le lien immigration/capitalisme et libéral-libertaire de Michéa. Parle des écolo etc ... (voir sur Kontre Kulture)
Le coté ravages psychologiques de la modernité (féminisation, baisse de la natalité etc ...) Lasch « la culture du narcissisme »
l’ingénierie sociale « marqueting » historique (tournant 19e-20e, les torch of freedom des cigarettiers, les débuts de la pub, etc...), Stuart Owen « la société de l’indécence » (K&K)
Pour l’origine de cette lutte Aristote-Hegel-Marx contre « l’idéologie anglaise » (empirsime, posivisme, libéralisme Bacon, Hobbes, Locke) la série de Cornforth Ed. Delga. Y a aussi le seul bouquin traduit de Preve « Eloge du communautarisme » (de la communauté) Ed Krisis il me semble. En beaucoup plus dur à lire y a la série de Lukacs « La destruction de la raison » (Le Nietzsche est encore abordable)
Clouscard reprend un peu tt ça, son bouquin grand public marrant « le capitalisme de la séduction », et un bouquin général « fascisme et idéologie du désir » -
@Jo.Di
Vous venez de déverser dans mon bureau une tonne de bouquin, vue d’ensemble, il répondent tous à mes attentes et il me faut prendre du temps.
Jean Baudrillard, ce n’est pas rien. Le contexte, l’auteur et ses chroniques à la radio...il y a 60 ans. Je veux dire qu’il me faut écarter momentanément la part affective et mes souvenirs d’enfance, la présence de mon père, pour pénétrer dans l’essence de votre information. Une époque proche et lointaine et une question intelligemment soulevée à l’époque où pourtant nous n’avions pas basculé dans le n’importe quoi. Le grand Charles n’avait même pas repris le pouvoir, lui qui passe aujourd’hui pour un dinosaure. Compte tenue de l’insignifiance de nos hommes politiques, il est de loin préférable d’appartenir à un moment important des grandes mutations terrestres.
Dans un premier temps, laissez moi organiser l’abondance de vos informations dont je vous remercie. -
@Jo.Di
« Les fauves urbains de l’économie souterraine qui brûlent rituellement des voitures ne sont pas des enfants d’ouvriers en révolte qui se battent par haine de la marchandise, mais des paumés incultes adorateurs du fric, de ses modes insanes et de toutes ses grossières insipidités. Bien loin d’être des persécutés en rupture, ce sont les enfants chéris du système de la discrimination positive de l’anti-subversif, les talismans médiatiques de l’ordre capitaliste à révérer ».
Francis Cousin dé&crit le garde chiuorme du bas, « l’intouchable » cher au Capital ....
J’ajoute que je pense la même chose de l’équipe gouvernementale qui dissimule sa brutalité sous l’apparence du savoir être.
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« Francis Cousin, éminent maïeuticien, dans son ouvrage « l’être contre l’avoir »... »
Ma défiance envers cette nouvelle forme de dualité antagoniste est la même que j’ai envers les religions. C’est sur le terreau des dualités que les religions prospèrent en désignant une dimension comme étant le mal et en voulant nous convaincre que la dimension opposée est le mal. C’est pourquoi, mon idée est toute faite et ne changera plus : je préfère vivre en trois dimensions. Non seulement, c’est une voie plus riche, mais cela évite les oppositions stériles et par cette voie on peut transcender les antagonismes quand, malgré tout, ils subsistent.
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@Taverne
Ma défiance envers cette nouvelle forme de dualité antagoniste
Ce n’est pas nouveau, est-ce une dualité ?Je trouve au contraire très révélateur de souligner que la communauté de l’être est le tout de l’être. C’est la vision pré-socratique de Parménide, Héraclite, Anaximandre, celle des amérindiens Sioux, des anciens germains, c’est à dire avant que le monde soit politisé, étatisé, régenté par l’argent et le pouvoir.
Période qui s’est installée avec Socrate, Platon, Aristote, ce dernier eut pour élève un génial prétentieux, tyrannique et sans scrupule : Alexandre le Grand...la monstruosité était lancée.
est la même que j’ai envers les religions. C’est sur le terreau des dualités que les religions prospèrent en désignant une dimension comme étant le mal et en voulant nous convaincre que la dimension opposée est le mal.
Même au niveau psychologique, quand on fait un bilan pulsionnel, on constate bien entendu que l’être et l’avoir sont une composante de la personnalité, mais il est manifeste que l’aspiration à l’être n’a pas sur les interactions humaines le même impact que le besoin d’avoir. Jésus qui n’a hélas que très peu influencé les chrétiens, Paul, le roi de l’épître, et Pierre l’analphabète ont fondé Rome.
Jésus dans ses évangiles qui font l’admiration des bons psychanalystes et des philosophes, nous révèle l’âme humaine, sans complaisance. La plupart des prêtres et des pasteurs n’en décèlent que des platitudes moralisatrices, alors que l’évangile est amorale.Jésus nous invite à faire la différence entre l’amour et Mammon,
c’est à dire l’argent. Il n’y a pas dualité, le premier est sacral, le second engendre pouvoir, domination et violence.
C’est pourquoi, mon idée est toute faite et ne changera plusSi j’osais...c’est une attitude sectaire ?
je préfère vivre en trois dimensions.
Que voulez vous dire ? trois dimensions.
Non seulement, c’est une voie plus riche, mais cela évite les oppositions stériles et par cette voie on peut transcender les antagonismes quand, malgré tout, ils subsistent.Je ne vois pas d’antagonisme, mais deux voies distinctes
Bonne soirée Taverne
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@jack mandon
J’ai écrit « nouveau » parce jadis on ne s’exprimait pas ainsi, on ne disant pas l’Etre et l’Avoir. Le fait de transformer des verbes en substantifs est d’ailleurs très contemporain.
Par ailleurs, la conception de l’Etre et de l’Avoir est une dualité puisque nous en faisons une dualité.
La dimension tridimensionnelle : je m’en suis expliqué sous votre commentaire (sous mon article de ce jour). Il faut dépasser les dimensions duales et frontales qui sont plutôt stériles pour dessiner nos dimensions dans lesquelles nous pourrons croître plus harmonieusement.
L’Avoir est aussi créateur de valeurs. L’argent, en revanche, détruit les valeurs par son aspect illimité : on en possède de plus en plus comme on cherche à faire le plus gros score. Le ombre étant sans fin, cette tendance est sans fin.
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Franchement c’est vraiment dérangeant de lire des gâteux qui savent rien d’autre écrire dans un bon français des niaiseries sociétales, comme si y avait passer leurs vie dans un bocal de malossol.
Je n’es rien contre les malossols , par contre les gâteux , j’en es mare de les souper dans leurs niaiseries congénitales.
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Toi même,
Si vos talents de lecteur égalent vos dispositions d’écrivain je me fais du souci pour vos capacités cognitives.
J’ai beaucoup de mal avec les phénix de votre espèce, car malgré les renaissances successives, je ne vois pas d’amélioration.
Drôle d’oiseau, que cet oiseau de feu qui ne semble pas apprendre de ses défaites pour ne pas reproduire ses erreurs.
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A part jouer au nombrilisme , avez vous de si important à dire ?
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@soi même
La dialectique de l’intelligence abolit les enfermements.Vous n’êtes pas dans l’échange mais le dénigrement et ne semblez pas admettre que le besoin sincère de communiquer existe.
C’est tout ce que j’ai a vous dire, pas de temps à perdre.
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Au faites est que le doutes vous traverse ?
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@soi même
Intéressant ce que vous dites.
Le doute est une question philosophique, personne n’y échappe.
Les religieux au sens des religions légalistes, juives, chrétiennes, musulmanes, pèchent par trop de confiance. Le projet de ces religions est pour moi, comme celui des états, parfaitement asservissant, c’est à dire compatible avec la société de l’avoir. Dialectique marxienne auquel je souscris.
Insurrectionnel, sensibilisé par la communauté de l’être, mon doute pèche par trop de défiance. Dans les deux cas de figure, par l’expérience de l’erreur, la vérité se manifeste à nous. Quand on peut reconnaître que l’on se trompe, c’est l’indice d’un savoir incontestable. La vérité se manifeste, chaque fois que l’on dénonce son erreur comme telle, ce qui nous conduit à dépasser le désespoir.
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Si vous voulez lire le meilleur livre de Clouscard, qui parle de Tristan et Iseult comme illustration de la phénoménologie par l’amour au moyen-âge, « Traité de l’Amour fou » (Kontre Kulture)
C’est pas l’amour courtois, mais l’amour de classe féodale ... un super bouquin.
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Mais bon, je crois que j’aurais mieux fait de lire des stoïciens, épicuriens, où naturalistes ... avec une pratique intensive du free-branling (consommation de la nature : parapente, ski, montagne etc ...) pour ne pas ruminer.
La voie de l’homme nouveau rend fou.
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Je ne peux m’empêcher de voir la Suisse comme un pays où règne l’hypocrisie et l’égoïsme.
Elle est intégrée dans l’Europe par des accords mais avec sa perpétuelle neutralité, elle veut sa part des avantages marchands mais sans avoir l’inconvénient des contraintes (on ne saurait leur donner tort), finalement elle est à la botte de la finance (internationale) qui la tolère tant que les règles ne sont pas bafouées et le cas échéant elle se fait rappeler à l’ordre pas les États-Unis.Il règne dans ce pays une propreté immaculée et un respect de l’environnement réglementaires qui peut laisser penser que ce n’est qu’une couche de vernis, ce qui n’empêche pas ses habitants hors leurs frontières de se comporter comme des sagouins tant du point de vue du code de la route que du partage de leurs ordures, comme de vider le cendrier de leur voiture quand ils sont arrêtés à un feu rouge, en pleine ville avec un total mépris pour les gens choqués qui les regardent.La Suisse est très soucieuse de la santé de son helvétique mère nature mais elle possède des entreprises (à l’instar d’autres pays) qui ont dans le monde entier des activités prédatrices dévastatrices.Comme un corps sain au mental paranoïaque, la Suisse risque de succomber à un cancer, un AVC, ou encore à une névrose psychotique.-
@Jean Keim
Bonjour Jean Kein,
Je ne peux m’empêcher de voir la Suisse comme un pays où règne l’hypocrisie et l’égoïsme
De ce point de vue, c’est tout à fait identique au reste du monde qui se vautre dans la société de l’avoir, même causes, même effets.
Elle est intégrée dans l’Europe par des accords mais avec sa perpétuelle neutralité, elle veut sa part des avantages marchands mais sans avoir l’inconvénient des contraintes (on ne saurait leur donner tort), finalement elle est à la botte de la finance (internationale) qui la tolère tant que les règles ne sont pas bafouées et le cas échéant elle se fait rappeler à l’ordre pas les États-Unis.Elle a fait une avancée vers l’Europe, c’est la première chose que je lui reproche. Le grand machin est une grosse merde, une saloperie de l’impérialisme américain, qui lui en matière de paranoïa écrase le reste de l’humanité, malgré les saloperies des autres. La neutralité suisse vaut mieux que l’interventionnisme français que l’on pratique avec la brassée de salopards, toutes politiques confondues, qui, contrairement à Charles de Gaulle, se déshonorent humainement. Les vrais criminels sont au pouvoir.
Pour le reste, et mon article le soulève sous l’angle de la parodie, la Suisse, comme tous les autres est entrée dans la monstruosité du capitalisme et du fétichisme de la marchandise. Quelle soit rappelé à l’ordre par les boutes-feux US ne manque pas de saveur
c’est un peu comme si un piètre professeur punissait un cancre. C’est d’ailleurs un mode comportemental trivial et fréquent.
Il est manifeste que la géographie du pays à fait naître un comportement politique particulier à la mesure des enjeux et des peurs qui naissaient de l’encerclement géographique.Il règne dans ce pays une propreté immaculée et un respect de l’environnement réglementaires qui peut laisser penser que ce n’est qu’une couche de vernis, ce qui n’empêche pas ses habitants hors leurs frontières de se comporter comme des sagouins tant du point de vue du code de la route que du partage de leurs ordures, comme de vider le cendrier de leur voiture quand ils sont arrêtés à un feu rouge, en pleine ville avec un total mépris pour les gens choqués qui les regardent.
Tout à fait. En matière de nature, on aime dans la sacralité. La réglementation et la loi, ne gomment pas les travers de l’être, celui ci se défoule hors frontière. C’est un travers humain en prise directe avec la société de consommation, celle de l’avoir. De ce point de vue, c’est l’humaine condition.
La Suisse est très soucieuse de la santé de son helvétique mère nature mais elle possède des entreprises (à l’instar d’autres pays) qui ont dans le monde entier des activités prédatrices dévastatrices. Tout à fait identique aux autres pays industrialisés qui n’ont cure des effets dévastateurs de ces comportement au vouloir financier. Tout cela est désespérant.
Comme un corps sain au mental paranoïaque, la Suisse risque de succomber à un cancer, un AVC, ou encore à une névrose psychotique. Bien entendu, tout cela est lamentable, et de plus généralisé sur toute la surface de la terre.
J’ai voulu, dans mon article, souligner que les premiers conquérants, anciens germains et scandinaves avaient dans leur culture païenne, une autre vision du monde ou la nature pure et rude représentait un Eden absolu. Dans le haut moyen âge, et surtout au coeur de leurs montagnes infranchissables, ils avaient l’assurance de ne pas rencontrer une initiative d’urbanisation. Les romains avaient fait le choix des régions carrossables et facilement constructibles. Ces conquérants hirsutes avaient tenté de reconstituer leur univers ancestral. Le christianisme les avait déjà touché, mais dans sa forme un peu flottante, celui-ci se fondait encore dans leur croyances divines généralisées.
De toute façon, la vision christique évangélique est tout à fait compatible avec la sacralité du tout dans l’être. Rien à voir avec Paul le légaliste et tous ces évêques guerriers qui ont anéanti le sens du message originel de Jésus qui lui est insurrectionnel.Les religions officielles, comme toutes les politiques étatisées portent en elles l’intention d’asservir, ce qui répond, sans doute encore pour longtemps au besoin de l’humanité grouillante.
Hollande peut encore rire de son air stupide, il pourra même se représenter, la France compte dans son cheptel des veaux en recherche de sécurité et de nourriture. Charles de Gaulle l’a exprimé dans une autre circonstance. -
howahkan Hotah 24 juillet 2016 11:37@jack mandon
et salut Jean..
intéressant dialogue ma fois, « on » en redemande....
salutations..
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La surface d’un stade de foot bétonné par jour en Helvétie .... explosion démographique par l’invasion de millionnaires ....
L’auteur est un colon du mondialisme !
« Chez nous l’opposition c’est le peuple » Oskar Freysinger UDC
« Nous voulons que chaque citoyen porte une responsabilité politique et refusons que quelques rares fonctionnaires politiques ou diplomates décident du sort de la grande majorité des citoyens. La foi dans la toute-puissance de l’État a malheureusement une longue tradition et continue à marquer de son sceau la pensée de politiciens européens, chez les socialistes de tous les partis. C’est pourquoi nous souhaitons ne pas nous intégrer à l’UE et à ses instances, quelles que soient les sympathies que nous puissions avoir pour ces pays et les habitants de ce continent. L’idée d’une UE organisée de manière centralisée et bureaucratique « du haut vers le bas » plaît aux socialistes et socio-démocrates. Le mot magique dangereux est en l’occurrence « l’harmonisation ». Les socialistes souhaitent que la politique et l’administration décident de tout à un niveau le plus élevé possible et qu’ils décident par conséquent partout de la même façon. Ils souhaitent adhérer au plus vite à l’UE. Nous souhaitons en revanche que les décisions soient prises à un niveau le plus bas possible. C’est pourquoi nous nous battons pour une Suisse qui reste fidèle à elle-même et à ses valeurs que sont la liberté, l’indépendance, la démocratie directe et le fédéralisme. »— Christoph Blocher UDC
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Bonjour, Jack
La Suisse est très exactement ce que pourrait (devait) être l’Union Européenne : une nation où, malgré les différences de langue et de culture, les habitants des pays membres (à l’instar de ceux des cantons) pourraient être fiers de leur double appartenance et arborer dans le jardin les deux drapeaux côte à côte.
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@Fergus
Les suisses ne sont pas des colons du mondialisme .... leurs différences sont HISTORIQUES
Leur cohésion (infrastructure marxiste) comme le dit Hegel plonge dans cette histoire, ce passé, leurs moeurs (Sitten), leurs souvenirs de peuple ....
Moi souchien grand remplacé je n’ai pas d’histoire « solidaire » avec burqa, barbu en djellaba où boubou (les suisses ont commencé en commun une lutte contre le saint empire)
Avec barbu je n’ai que souvenirs de haine
C’est des benêts bobo béats sans-frontièristes comme vous qui ont servi la soupe au Capital.
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Bonjour, Jo.Di
Qui a parlé d’« histoire solidaire avec burqa, barbu en djellaba » ? Le « grand remplacement » relève encore assez largement du fantasme.
D’accord avec vous sur l’unité de la Suisse (un pays que je connais plutôt bien) qui plonge ses racines dans une histoire très ancienne. Précisément, j’en profite pour dire aux eurosceptiques à propos de l’UE - une entité encore jeune - que la France elle-même s’est constituée dans sa forme actuelle très lentement et avec des apports de territoires datant pour les derniers de... 1860 (Savoie et Comté de Nice). Or, au début du 19e siècle, les cultures provinciales et les langues parlées par la grande majorité des habitants étaient très différentes de la Flandre à l’Occitanie et au pays catalan, ou de l’Alsace au Pays Basque en passant par la Bretagne.
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@Fergus
Tout à fait d’accord Fergus et d’ailleurs pour cette raison, j’ai fait le choix de devenir suisse, un plaisir de fin de vie.
Les conquérants scandinaves et germains y sont pour quelque chose, mon père était un peu grizzli et ma mère sioux.J’ai tout de même peur de ne pas être accepté car peu laconique dans un pays d’une rare discrétion.
Bien amicalement Fergus.
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@ jo.Di
Leur cohésion (infrastructure marxiste) comme le dit Hegel plonge dans cette histoire, ce passé, leurs moeurs (Sitten), leurs souvenirs de peuple ...Tout à fait d’accord, j’ai mis 50 ans pour comprendre, simplement si je leurs confie sans explication, je me ferai lourder.
Le propre de la société de l’avoir est la culture du mensonge.
Donc évoquer Marx nous renvoie à Staline, Lénine et Mao.
Des tristes malades qui ont été adulés par les grands intellectuels de la politique. Vous pouvez faire confiance à ces malheureux qui somnolent paisiblement à la chambre des députés et au sénat.Triste France.
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@Fergus
Chez la pute médiatique et le bobo soumis qui ne veut pas s’avouer qu’il se fait enculer par le capital en ne couinant même pas, le grand remplacement est oui un fantasme ....
Chez les démographes tt le monde le sait que c’est une réalité.
Comme disait De Gaulle (à propos de l’Algérie française) un savoyard est un catholique qui a la même histoire européenne ; pas celle du Califat
Votre réponse convenue logorrhée béate et sirupeuse de la pute du Capital me laisserait pantois si je n’avais déjà compris que la démonstration de la connerie du bobo ne se fera ad hominem.Mais déjà on constate Fin du peuple, fin du contrat social.
Tt ce qui reste a bobo comme vous, la chiure finale de son Histoire, c’est le Caddie .... Priez le !
nb de naissances /an : 850000 (dont 37% déjà d’origine africaine-arabe)
Immigration : 280000 / an à natalité double à 2,5x feront autant d’enfants que 650000 « souchiens »
Dans 15 ans 50% de naissances d’origine arabo-africaine
Fin du siècle, 1/4 de caucasien en UE occidentale,
2006 déjà 25% (C dans l’air)
http://www.youtube.com/watch?v=cbTW_kz4iKoCarte :
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@Fergus
D’ailleurs Le Prince Eugène de Savoie est célèbre pour avoir arrêter les islamistes devant Vienne ....
Et les teutons donnaient à un de leurs cuirassés son nom ...
L’histoire UE n’existera pas pour les souchiens car l’ONU a elle même dit : fin du siècel 1/4 de blanc (et le Vatican sait que l’UE deviendra musulmane)
Votre seul commun ça sera un supermarché, car des 14 siècles de l’Histoire de France ne restera rien, il n’y a jamais eu un Mohamed ds l’Histoire de France .... et petit souchien du futur le verra s’il ouvre un livre (d’ailleurs pute sexialiste supprime l’Histoire pour l’arabe ds les école ...)
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@jack mandon
Si vous connaissez des helvètes qui font de l’héliski (où de la rando) chez l’infâme Poutine ... ;
Maintenant ça me fait chier de payer de la tva, ttip, csg,crds, impôts au fan traite .... je préfèrerai dépenser du pognon chez les suisses pas encore soumis et chez le tsar ....
D’ailleurs pour cette raison j’ai arrêté de bosser ... -
Jack, dans quelle catégorie rangeriez-vous le Paraître ? Dans celle de l’être ou celle de l’avoir ?
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@Taverne
Dans les deux mais sous des formes différentes. Compte-tenue de la complexité de notre nature.
Cependant, prenons l’exemple d’une action sportive, la tendance à l’avoir est compétitive, le plus vite, le plus loin, le plus grand etc...
Effet finalement culturel trivial.
Dans le cas de l’être, le plaisir, le jouir dans une optique plus naturelle, moins sujette aux risques de dépassement qui entraînent des complications physiques. Plus à l’écoute du tempérament et de ses besoins authentiques. Le plaisir d’être est au fond plus subtil et plus respectueux des lois naturelles, de plus, il ne dérange personne, il est donc un facteur de paix et de partage amical. C’est la concorde primitive, notre nid originel, mais comme des oiseaux fragiles, nous avons la sensation d’avoir été balancé hors du nid. Impression plus ou moins nébuleuse qu’il nous manque quelque chose.Vous voyez bien que les humains marchent sur la tête, dans les plus petites choses de la vie...ça commence à l’école avec des enseignants embrigadés dans le système, donc sans pédagogie vraie. Les systèmes fabriquent la vie, ils ne la vivent pas.
Dans cet élan de lucidité, l’amour humain est très imprégné de l’avoir. Je t’aime signifie je m’aime chez toi.
Exemple, un mari se montre courtois et poète avec son épouse, dans un mot, un acte, il obtient dans l’immédiateté un regard amoureux suivi peut être du je t’aime de son épouse.
Dans la tête de la compagne...je suis belle à tes yeux, comme je m’aime à travers toi...pirouette inconsciente, je t’aime. C’est l’amour humain, c’est bien sûr préférable aux injures et aux coups.
Mais l’amitié est d’essence de l’être, ce qui veut dire aussi que la révolution néolithique avec sa cohorte de conséquences troubles
et déshumanisantes n’a pas tué la nature humaine dans son intégralité. C’est à mon sens bien encourageant.On pourrait comme cela développer à l’infini.
Bon Dimanche Taverne
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@jack mandon
« La tendance à l’avoir est compétitive ». Je le pense aussi. Mais la compétition relève des deux dimensions : de l’être et de l’avoir. Avec un ami, nous disputions sur le caractère inné ou social de l’esprit de compétition. Pour lui, c’est une tendance naturelle, pour moi une tendance acquise en société. Car la seule compétition que l’on voit dans la nature répond aux besoins vitaux et donc est passagère : rivalité pour un même partenaire sexuel, bagarre pour la nourriture ou le territoire (défense). A ma connaissance, il n’y pas de compétition « gratuite » chez les bêtes. Ni bien sûr pas la gloire et les honneurs. Mais la question demeure ouverte pour l’inné et l’acquis.
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@jack mandon
Exact, le « sportif » free-branling est dans une compétition de paraitre capitaliste, de hiérarchie du « Code » qui s’établit via la consommation ....
ça rentre ds le loisir et l’obligation de « jouir » en consommant nature, aventure, jeux etc ....
la nature n’est réelle que pour le berger .... pas pour le free-rider, le free-tourer etc (sémiologie free = la consommation rend libre) alors la nature est simulacre, décor, et le free-branler un guignol se la société du spectacle (bio, bobo nature) Les ours bardés de GPS ....
Et la femme moderne consomme de la « féminité » ; du « bien ds sa peau », du « je le veau bien », c.a.d une hiérarchie de « valeur d’échange corps », pas un plaisir pour soi classique recherche de féminité et de beauté. Le corps est devenu objet, objet de consommation pour, d’« investissement » pour la « hiérarchie de valeur d’’change » (et c’est aussi valable pour le cadre sup homme ...)
« Pour pouvoir être produite et consommée, la relation - comme les biens matériels [le bébé gpa acheté], comme la force de travail [la traite négrière Soros-Krupp] et selon la même logique [libérale-libertaire] - doit être ‘libérée’, ‘émancipée’ [torch of freedom : nom donné aux cigarettes pour libérer la consommation féminine].
C’est à dire qu’elle doit se dégager de toutes les conventions [par Purinement Sociétal des valeurs] et rituels sociaux traditionnels. C’est la fin de la politesse et de l’étiquette, lesquels sont incompatibles avec les relations fonctionnelles généralisées [du Marché, remplacées par la pornographie, la mode, et les rapports de force capitalistes, Sade l’avait prévu...]
La tolérance dans ce contexte n’est plus un trait psychologique où une vertu : c’est une MODALITÉ du système lui-même [un lubrifiant hypocrite gôôôchiste de l’enculage capitaliste]. La tolérance morale n’est pas plus grande qu’avant, on a changé de système, et on est passé à la compatibilité fonctionnelle [burqa où ras la touffe, neutres pour ce qui concerne leurs valeurs d’échange. Et le Capital industrialise le relationnel, fesses-boucs, meetic, pour en faire son langage] »‘La société de consommation’ Baudrillard
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@Taverne
Pour faire court sinon c’est 2 heures l’inné c’est l’imagination !!!! l’acquis c’est la connaissancela compétition c’est la vanitél’imagination est plus importante que la connaissance et la compétition -
@Jo.Di
bien vu ....Deux malades ils se regardent .... et l’un dit a l’autre et vice versa nous sommes en bonne !!!! santé !!!! -
Taverne,
Dans le tout de l’être se love la complétude sereine.
La communauté de l’être, c’est l’être en la communauté.
Quant au sens communautaire, il s’expliquait par un besoin vital.
Le partage s’inscrivait dans un monde où la nature sacrale présentait aussi un divin aussi puissant qu’imprévisible.
Le partage devenait sécurité au sein de la communauté.
L’autre, avant la lettre était l’alter égo, le miroir réfléchissant notre image. L’amitié se tramait plus naturellement dans la concorde.
A l’image de la nature environnante, les rythmes humains emboîtaient les cycles cosmiques instinctivement.
C’est à dire que l’on peut spéculer à l’infini, d’autant que le chemin parcouru est par certains aspects assez peu satisfaisant quant au fond.-
Sur l’infrastructure marxiste (un article que je voulais publier mais je suis grillé chez les putes de la gôôôche du Capital de tte façon) ; sur le philosophe vietnamien Trần Đức Thảo :
Marx dans son Introduction à la Critique de l’Économie politique." Jamais la mythologie égyptienne n’aurait pu fournir un terrain favorable à l’éclosion de l’art grec. Mais il faut en tout cas une mythologie."
Pour Marx, comme l’art grecque prend sa source dans la mythologie, la phénoménologie qui découle des proto-communismes européens, celtiques, germains, et des communautés chrétiennes, est la genèse historique de l’aspiration communisme.
L’article de Trần Đức Thảo explicite cette phénoménolgie du marxisme, histoire, volonté, et rapports économiques :
http://www.contretemps.eu/lectures/marxisme-ph%C3%A9nom%C3%A9nologie
(il a écrit un bouquin sur la phénoménologie et le marxisme)
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@Jo.Di
Pour Marx, comme l’art grecque prend sa source dans la mythologie, la phénoménologie qui découle des proto-communismes européens, celtiques, germains, et des communautés chrétiennes, est la genèse historique de l’aspiration communisme.
Toujours dans l’effervescence intellectuelle,ça vous arrive de souffler de temps en temps ?
Vos liens et informations ont passé la frontière, merci.Par delà vos expressions lyriques à l’emporte pièce, vous apparaissez comme une espèce de croisé, un présocratique entre matérialité et spiritualité. Le texte que vous produisez au-dessus en porte témoignage. Néanmoins votre attitude et guerrière.
Il y a beaucoup de jeunesse dans vos propos qui jaillissent comme des feux d’artifice. Je vous remercie pour votre intervention si peu conventionnelle mais tout à fait enrichissante...j’ai besoin de digérer tout ça, je crois que nous n’avons pas le même estomac.J’en étais resté au « in hoc signo vinces » en souvenir de la croix de mélèze qui trône au sommet du Grammont au-dessus de ma tête, « par ce signe tu vaincras ». Le tau christique enfoncé dans le sol, comme une épée en terre, un symbole de paix.
En attendant bonne soirée et bonne nuit.
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@jack mandon
Nietzsche est un présocratique, Hegel est un socratique.
Le premier croit à la nécessaire immanence de l’Être pour la vie dans l’instinct dionysiaque, le 2nd à la rationalité pour réifier l’Être générique en apollinien archaïque,
Puis vint la forge génétique du Cyborg boiteux.
Yavait un christique comme vous à une époque sur Agoravox ... grand lecteur de Mircea. Mais le boboïsme de gôôôche qui y sévit l’a lassé ....
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/socialisme-clouscardien-contre-170978
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@Jo.Di
L’important serait de pouvoir communiquer, échanger des idées en faisant abstraction de cette différence, au fond superficielle, entre personne d’une autre culture philosophique, religieuse ou politique.
Ce qui est important chez un être humain est qu’il se trouve en mesure d’entendre et de reconnaître chez son interlocuteur, le sens, l’intelligence d’une idée, d’un sentiment, d’une action.
Le terrorisme ne se manifeste pas uniquement dans un acte de barbarie commis sur la voie publique, ça, c’est la manière maladive,perverse, aveugle, mais il se traduit aussi par la négation de l’autre, dans le préjugé du jugement émis sur lui.
Manifestement le comportement affiché par un nombre notable d’interlocuteurs prend ce travers. Ce n’est pas un bon indice.
Les grands responsables des pays se comportent comme des porcs, certes, mais chacun de nous porte sa propre responsabilité en lui même.
Merci de votre participation. Il eut été intéressant de développer cette dialectique marxiste en lui donnant corps dans une réalité quotidienne, ne serait-ce que pour l’aspect didactique. Reconnaissez que les formules employées ne parlent pas toujours à l’esprit et au coeur. L’intellectualisme doit s’incorporer simplement. Ce n’est pas toujours aisé, mais reconnaissez qu’une dialectique sans pédagogie peut devenir ennuyeuse.
Au plaisir de vous avoir rencontré.
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A tous,
Bien entendu, et cela en référence à la dialectique marxiste, le peuple se vautre dans les événements chaotiques et violents. C’est le but recherché par le capitalisme rampant. L’emprise médiatique et politique cultivée, le peuple s’abandonne dans l’asservissement. Il m’a fallu 50 ans pour comprendre ça. On fait chacun selon ses moyens.
Personne n’est tenu de mourir idiot, alors réagissez avec bon sens et intelligence en acceptant, l’espace d’un instant, de déconstruire, de démonter vos conceptions personnelles pour vous interroger avec un regard neuf. Écoutez moins les informations débiles de l’état, produites pour vous abrutir. Abandonnez un peu votre journal favori pour voir ce que l’on écrit ailleurs. De toute façon, internet est un outil redoutable contre tous ceux qui ne pensent qu’au pouvoir et se comportent comme des criminels et des porcs.Ils existe des femmes et des hommes de qualité autour de vous qui ne sont jamais conviés à la radio, à la télé...heureusement l’information est libre, oui mais marginalisée, bafouée, étouffée.
Je me souviens, dans les années 60, la virulence de la gauche de l’époque, il y avait une part de vérité dans l’opposition. De Gaulle régnait dans une république monarchique. Quelques années plus tard, Mitterrand prenait sa place, dans la même république monarchique. Avec le recul du temps, il fit des réformes importantes et utiles...mais le système politique monarchique fut le même. La finalité de la droite et de la gauche partagea un but commun, le pouvoir dans un système inadapté.
Le grand machin européen, naquit des petits machins nationaux imparfaits, il ne pouvait qu’engendrer une anomalie. C’est précisément là, que l’on attend la politique. Poser un système fiable pour permettre au peuple d’en partager concrètement la responsabilité. C’est le premier travail de la politique. On ne bâti pas un édifice sur un sol qui n’a pas été initialement analysé et fouillé, un peu de logique, d’intelligence et surtout d’étique.
Mon papier avait pour but d’arriver à ce constat, que personne n’ignore bien sur. Tant que l’on ne se posera pas les bonnes questions et que l’on continuera à jouer le jeu gouvernemental la situation se délitera d’avantage.
Internet est un moyen efficace pour s’informer et s’exprimer, ce n’est pas le seul moyen.
Bonne chance à tous
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L’avoir habille la nudité de l’être
Au lieu de laisser sa lumière briller
Voués corps et âmes à charmer la bête
Voilà le sinistre sort de l’humanité.Pourtant :
Hans Zimmer (SangReal : le divin) :
https://www.youtube.com/watch?v=xI5HmmizYwY
Bonne soirée mon très cher jack.
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@EtincelledeMerMerci pour ce nouvel éclairage.
Vous évoquez Da vinci code, Hans Zimmer
je n’ai pas pu ouvrir le lien.
Je me retrouve à l’essence même de l’article, le basculement d’un monde de communauté de l’être vers celui de la société de l’avoir.
Léonard de Vinci, de tous les artistes qui ont éclairé la Renaissance, se distingue par son génie universel. A la fois architecte, peintre, sculpteur, ingénieur, mathématicien, anatomiste, géologue, inventeur, il s’intéresse à tout, écrit sur tous les sujets, met au point des quantités de machines, c’est l’homme universel.
Il se dit inculte, relativement au livre et à son prolongement culturel, mais nous montre qu’il se nourrit de la nature et s’en inspire. La sagesse du vivant. Un présocratique.
Personnage atypique qui n’est pas sans rappeler ce qui caractérise l’homme de la communauté de l’être, ce chasseur cueilleur du néolithique qui découvre et mémorise le monde animal et végétal en pleine lumière et se retrouve le soir méditatif, dans l’immanence sacrale, reproduisant sur les parois de son refuge le fruit de ses observations. Développant avant la lettre tous les métiers et tous les talents maintenant fractionnés en spécialisations qui ne se recoupent plus.Le génie de Léonard de Vinci est aussi de plonger dans les racines de l’humanité, le tout dans l’être préhistorique, d’appréhender le moyen âge et d’illuminer la Renaissance en prophétisant au plus près du vécu le monde contemporain.
La civilisation de la communauté de l’être contenait le tout du monde dans la sacralité. Ces peuples vivaient dans la plénitude du divin. Ce fut leur force. Puis graduellement, la domestication, l’asservissement rampant, le conditionnement étatique, légaliste et religieux pervertirent l’humanité en la plongeant dans la société de l’avoir.
Pour vous rejoindre puis vous quitter (raison de sommeil ),
le saisissement frénétique de l’avoir vient de ce que l’être nous échappe. Nous ne sommes plus, nous voulons. Un peu comme les enfants, mais pour eux c’est naturel, ils ne se sentent pas être, il ne sont pas, alors ils veulent tyranniquement.Bonne nuit et merci
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@jack mandon
Bien vu le lien avec Léonard De Vinci. Pour Hans Zimmer, il s’agit d’un musicien allemand qui a écrit la musique, elle met en relief le coeur, même de l’être.
Si ce livre (Da Vinci Code) fut écrit pour de mauvaises raisons (gloire). Comme toujours, l’ombre, ne peut s’épargner de déterrer des joyaux dont elle a besoin pour briller, mais qu’elle ne comprend pas.
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@EtincelledeMer
Bien vu le lien avec Léonard De Vinci. Pour Hans Zimmer, il s’agit d’un musicien allemand qui a écrit la musique, elle met en relief le coeur, même de l’être.
Évocatrice et puissante cette musique.
« Les parfums, les couleurs et les sons se répondent » (Baudelaire)La beauté qui tire les larmes, confrontant l’intensité vitale à notre fragilité humaine, l’illusion de notre petite vie.
...le champ de l’investigation est ouvert. Merci
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@EtincelledeMer
Si ce livre (Da Vinci Code) fut écrit pour de mauvaises raisons (gloire). Comme toujours, l’ombre, ne peut s’épargner de déterrer des joyaux dont elle a besoin pour briller, mais qu’elle ne comprend pas.
Finement vu, vous me rappelez C.G. Jung mais aussi quelqu’un qui compte beaucoup pour moi.
La manière dont vous mettez le rôle de l’ombre en scène m’émeut.
Je n’ai pas l’habitude de recevoir la lumière aussi généreusement, bien sur on n’est pas toujours réceptif, mais tout de même.Vous soulignez le rôle créatif et prophétique de l’ombre qui dévoile la lumière par delà l’intention et la volonté humaine.
Vous êtes au coeur du processus vital, merci
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@jack mandon
Possible que sur la palette, S.Freud fut de ceux, qui non pas qu’ils recouvrent l’être par l’avoir, mais se posent en observateur, celui qui va traquer et discerner l’être.
L’ennui, est qu’à part l’avoir, ou le fanatisme religieux (politique, philosophique...), il ne lui est resté qu’une autre possibilité pour dompter cette puissante énergie de lumière : les drogues.
Il en abusé, jusqu’à la destruction, afin de rester ce photographe de l’être qui attend dans son propre silence (en faisant taire son propre être) cette fameuse apparition.
Il en a vu, pas mal, mais a t il tout vu ?Cependant, à l’autre bout du spectre, Nietzsche, qui, lui, a voulu laisser l’être s’exprimer sans entraves ou le moins possible. Il s’est auto-consumé.
Y a t il une recette ? La plupart, ignorent tout et vivent la tête dans le sable, s’accrochant à des feux follets spirituels, intellectuel (qui imite le spirituel) ou matériel, par ignorance, ou peur de la grande lumière.
Et puis, il y en a qui savent, comme Nietzsche, n’ont rien voulu étouffer sous les dogmes, les drogues tout ce que l’ombre offre pour garder la lumière à sa portée (loin de la conscience), mais souhaitent garder leur intégrité, pour savourer, chercher d’autres « pépites », partager....et semer.
L’équilibre cherché entre l’incommensurable et infinie puissance et la fragilité, la mortalité de la pure matière, est difficile, c’est un combat quotidien : la spiritualité.
Elle est plus une gymnastique sur les barres asymétriques de ces bornes apparemment inconciliables (infini/fini -doute/certitude), qu’un havre, un lieu ou un état déterminé qui serait caché quelque part.
Les seuls (vraiment, rien ne les surpasse) lieux savoureux, sont ces moments furtifs où l’on croise un ou une autre « gymnaste » qui travaille à garder sa cohésion, tout en sachant que notre condition humaine, aussi maigre soit elle, peut toujours puiser en cet intarissable force pour peu que l’on garde son âme en mouvement (pas rigidifiée par des dogmes, des croyances ou la quête du seul plaisir...).
Seuls les gymnastes de l’âme, savent que plongés dans le puissant bouillonnement de la rivière, il est vain, et même mortel, de s’y débattre pour remonter le cours (ce qu’à tenté, probablement, de faire Nietzsche ou peut être n’a t il pas trouvé le « bon » support ?). L’attitude consiste à suivre le cours, en guettant un support pour s’y agripper et retrouver sa cohésion.L’autre travail du « gymnaste » consiste donc, à garder de beaux gestes malgré l’effort et bien choisir le support (certitudes, dogmes, plaisirs...eviter les drogues, dont il est si difficile de se débarrasser), malgré l’urgence de la situation (chaque fois que l’être s’exprime librement, le sujet plonge dans les rapides d’un rivière).
Pour autant, il ne faut pas vivre sur le support (drogues, consommation, stagnation dans le confort et les plaisirs, certitudes artificielles, dogmes...), mais rester en mouvement....comme des étincelles sur la mer.
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@EtincelledeMer
Possible que sur la palette, S.Freud fut de ceux, qui non pas qu’ils recouvrent l’être par l’avoir, mais se posent en observateur, celui qui va traquer et discerner l’être.
L’ennui, est qu’à part l’avoir, ou le fanatisme religieux (politique, philosophique...), il ne lui est resté qu’une autre possibilité pour dompter cette puissante énergie de lumière : les drogues.
Il en abusé, jusqu’à la destruction, afin de rester ce photographe de l’être qui attend dans son propre silence (en faisant taire son propre être) cette fameuse apparition.
Il en a vu, pas mal, mais a t il tout vu ?La solitude et l’impuissance sont ici bien pesantes. Belle évocation du chercheur dans la position inconfortable du matérialiste épris des caprices de l’âme. Homme de culture qui dissèque et classifie.
Certains prétendent que dans le tout de l’être, dans le sacral néolithique, les maladies psychiques étaient inconnues.
C’est à dire qu’au sein de la nature, hors culture, l’âme est en paix.
Comment interroger les ethnies qui ont été épargnées par la culture, grecque, romaine, judéo-chrétienne ou autre. Des religieux et savants ont rédigés de longues études après plusieurs années passées auprès de chasseurs-cueilleurs amérindiens.
Jack London, un présocratique américain, qui avait aussi du sang indien dans les veines nous sensibilise aux deux mondes qui cohabitèrent avant les dernières offensives de la société du spectacle de la marchandise.« Croc-blanc », dans son roman le plus abouti, il nous parle d’un homme à l’âme amérindienne. Son expérience dans le grand Nord canadien, lors de la ruée vers l’or du Klondike. Deux sociétés distinctes cohabitent : Les pionniers rustres et brutaux voire cruels, des ingénieurs des mines éduqués. Ce magma européen, bientôt américain, a déjà érigé sa ville. Dans un décor boueux, bruyant, insalubre et inquiétant, la banque, le saloon, le bordel, les boutiques pour trappeurs. La civilisation industrielle boulimique et destructrice en gestation.
Plus loin, dans un lieu sauvage édénique, sur les berges d’un lac tranquille, des indiens s’affairent, calmes et sereins, les enfants jouent sur la plage. Le campement composé de huttes brunes en peau de bison et adossé à une forêt enveloppante de conifères et d’érables. « Tout est charme et volupté » Décor naturel, communion silencieuse avec Gaïa, le néolithique transposé à l’orée du XXe siècle...L’âme de Jack London.
A travers les extrapolations philosophiques pratiquées sur les précieux fragments lumineux des présocratiques (grande Grèce du VIe siècle avant Jésus)...« Ces fragments inachevés, ces papyrus de marbre dont la lumière , comme celle des étoiles mortes nous vient d’un autre temps. »
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@jack mandon
La solitude, et au coeur des bois, le seul moment où nous pouvons communier véritablement.
https://www.youtube.com/watch?v=DlcHcQS08RQ
Je me demande si l’on n’est pas plus dans le chamanisme que dans la « simple chansonnette » ou le simple bruitage.
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@EtincelledeMer
Ces malédictions, ces blasphèmes, ces plaintes,
Ces extases, ces cris, ces pleurs, ces Te Deum,
Sont un écho redit par mille labyrinthes ;
C’est pour les coeurs mortels un divin opium !C’est un cri répété par mille sentinelles,
Un ordre renvoyé par mille porte-voix ;
C’est un phare allumé sur mille citadelles,
Un appel de chasseurs perdus dans les grands bois !Car c’est vraiment, Seigneur, le meilleur témoignage
Que nous puissions donner de notre dignité
Que cet ardent sanglot qui roule d’âge en âge
Et vient mourir au bord de votre éternité !— Charles Baudelaire Extrait et fin du poème « »Les phares"
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Voilà une info qui illustre les excès de l’avoir qui sont, apparemment, illimités.
Des salons de beauté à Dubaï ont proposé à leurs clientes des poux, soi disant que leurs morsures vitalisent les cheveux. Résultats, elles ont contaminé toute leur famille, mais ont commencé à perdre leurs cheveux, car ces petits bêtes (qui coûtent 4 dollars/l’unité) sont loin d’être bénéfiques pour les cheveux.
Les autorités ont menacé d’amendes ces salons de beauté.Source Sputnik : https://fr.sputniknews.com/insolite/201608221027404872-poux-dubai-salons/
Peut être que R.Devos dirait :« pour payer un poux 4 dollars, il faut être tombé sur la tête ».
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@EtincelledeMer
La société du spectacle marchand ne fait pas dans la subtilité.
Non seulement elle ignore l’éthique mais elle sombre dans le ridicule destructeur. La société de l’avoir détruit l’humanité et tout ce qui participe de la vie de la terre, sa faune, sa flore, sa beauté, sa bonté, sa vérité.Elle est moribonde car les monstres ont besoin de s’alimenter et la nourriture vient à manquer. Comme un mauvais capitaine elle tente de sacrifier son équipage dans le grand naufrage annoncé.
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@EtincelledeMerBien entendu il vaut mieux en rire, évitant ainsi la neurasthénie qui nous guette tant la multiplication des exemples nous assaille.
La comédie est libératrice et équilibrante, laissons le drame aux acteurs tragiques, c’est leur choix. -
@EtincelledeMer
Nom composé de deux éléments antinomiques, le feu et l’eau.
D’un point de vue astrologique c’est une lutte qui peut annuler mais aussi participer à la construction du guerrier amérindien, le sioux par exemple qui regarde inquiet, le grand serpent traverser son univers de lumière, les chariots des envahisseurs dans la conquête de l’Ouest. La société marchande des paysans de la vieille Europe qui ne savent pas encore qu’ils participeront au plus grand génocide de l’histoire, la destruction de la culture amérindienne et de ses acteurs de la société de l’être.
Nom composé qui contient donc la solution vitale contre toute forme d’inadéquation des patronymes accolés.
Locataire respectueux du monde dans la verticalité de l’être, contre propriétaire de l’empire chimérique du grand capital.-
Locataire respectueux du monde dans la verticalité de l’être, contre propriétaire de l’empire chimérique du grand capital.
j’ajouterais : « ...propriétaires de l’empire chimérique du grand capital qui pousse les êtres, les façonne en d’indéfinis sujets rampants ».
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@EtincelledeMer
« ...propriétaires de l’empire chimérique du grand capital qui pousse les êtres, les façonne en d’indéfinis sujets rampants ».
Maintenant que l’on connaît les causes qui président aux destinées du monde, il est normal que la société marchande fabrique des robots pour mieux les asservir.En attendant nous sommes au moins deux ( et heureusement beaucoup plus) à préférer la position verticale du guerrier amérindien ou du germain archaïque qui entreprennent chaque chose, parmi les plus simples, dans la sacralité.
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@jack mandon
"En attendant nous sommes au moins deux ( et heureusement beaucoup plus) à préférer la position verticale du guerrier amérindien ou du germain archaïque qui entreprennent chaque chose, parmi les plus simples, dans la sacralité."Oui.
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@EtincelledeMer
Étincelle de mer, c’est un peu comme météore galactique, elle apparaît un matin, nous surprend au lever et disparaît selon des lois universelles qui nous échappe. Quoiqu’il en soit, j’ai apprécié votre intervention et vous espère dans la trajectoire de ma planète. Même si la solitude m’est coutumière, le partage m’est heureux.
Bonne soirée
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@EtincelledeMer
En terme jungien, cela se nomme la synchronicité.
Confirme la bonne initiative de l’ouverture d’un blog sur l’histoire d’un petit prince à mille mille de toute terre habitée qui pourtant gravite depuis toujours dans notre mémoire collective -
@jack mandon
Réunir des « pépites » sur les « pas du Petit Prince » en un lieu, tout virtuel soit il, permettra aux observateurs (membres) de se faire une idée de ce à quoi ressemble l’or.
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@EtincelledeMer
Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, et ne jetez pas vos perles devant les pourceaux, de peur qu’ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent.
Jésus, un présocratique, Matthieu 7:6 -
@jack mandon
Et en ces lieux, il y aura des êtres (déjà au moins une) que je cherche, peut être ai je tord ? à protéger (j’ai tendance à trop protéger certaines personnes et peut être pas assez, d’autres).Mais peut être le seul moyen pour que l’être, à travers les êtres, puisse s’exprimer.
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Lettre à une amie :
Je vois très bien ce que tu souhaite mettre en relief.
Peut être devrais je préciser, que ce que tu appelles « la vraie » spiritualité : tout le monde peut l’expérimenter pour peu que les efforts soient au rendez vous (travailler sur soi, pas forcément en allant à des conférences ou autres, mais déjà en restant seul avec soi et en se regardant « s’inspectant » le plus objectivement possible -avec recul- et en regardant autour de soi, mais avec le regard de l’émerveillement au lieu de celui de la rancoeur).
Le prix de l’observance ou la non observance, peut se deviner, plus ou moins par la logique (conséquences à partir d’un constat) ou par l’intuition, la sensation à travers la plénitude que confère tel ou tel chemin, tel ou tel acte, pensée…mais, l’effort (prix) est toujours « payable d’avance » : l’effort d’abord, on voit après pour la « récompense ».
Alors que l’ombre ne met en avant que les avantages, les « bonheurs »…mais ne parle jamais du prix (ou celui financier des DVD, livres…, mais je ne parle pas de ce genre de « prix là ») au début, ou noyé dans les argumentaires de « vente » (bienfaits de telle idée) la « facture » est toujours annoncée à la fin.
Tout ce qu’il est possible d’exister pour être heureux, est déjà là, à chacun de le voir ou pas, il n’y a pas de gain à la « vraie spiritualité » si ce n’est que de réaliser cela. Les problèmes, malheurs, ce sont les humains qui se les créent à cause de leurs incommensurables égos.
Tout ce qui est « promis » en sus, n’est que supercherie.
Il n’y a pas plus. Rien de plus à attendre que ce qui est déjà là.
L’ennui est que des générations ont vu le jour et baigné dans l’opulence et l’importance de « soi », ces pauvres gens continuent à chercher toujours plus, plus cher, plus beau ou moins d’efforts, moins d’inconfort....mais ne cherchent pas là, où il faut.
Ils chercheront jusqu’à leur dernière heure et ne trouveront jamais.
Jésus a dit : »mon royaume n’est pas de ce monde ».
En tout cas, pas comme vous voyez ce monde (ça, c’est moi qui le rajoute).
Jésus dit : » Si ceux qui vous entraînent vous disent : » Voici, le Royaume est dans le ciel ! « – alors, les oiseaux du ciel y seront avant vous. S’ils vous disent : » Il est dans la mer ! « – alors, les poissons y seront avant vous. Mais le Royaume est au-dedans de vous et il est au-dehors de vous ! »
Jésus dit : » Que celui qui cherche ne cesse point de chercher jusqu’à ce qu’il trouve : lorsqu’il trouvera, il sera ému ; et lorsqu’il sera ému, il admirera, et il régnera sur l’univers ! »Jésus dit : » Que celui qui cherche ne cesse point de chercher jusqu’à ce qu’il trouve : lorsqu’il trouvera, il sera ému ; et lorsqu’il sera ému, il admirera, et il régnera sur l’univers ! »
Peut êtes est-ce un problème de vue ? de lunettes ? je plaisantes…à peine (il y a trop de gens qui ne savent qu’apporter ce type de solutions : pb de « vue » ? lunettes ou lentilles…et pour les plus « in » ils citeront une marque d’opticien).
il n’y a pas de récompense destinée à glorifier un individu ou même un groupe (élus, ils adorent ça les « ombrageux »), la voilà la supercherie de l’ombre et son grand mensonge.
Il y en a un qui dit tout cela, bien mieux que moi :
https://www.youtube.com/watch?v=M3fpCztWWug
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Lettre à une amie suite et fin :
Cela dit, tu as raison et les produits vendant et ventant des histoires mirobolantes se multiplient et certains forums en sont constellés.
On en arrive à lire des choses totalement hallucinantes.Même si des ET existent quelque part dans l’univers, cela signifie qu’il y a d’autres êtres que nous, donc, probablement d’autres formes de vies.
Ces êtres ne se situent pas « à côté », donc s’ils s’intéressent à nous, ils viennent de loin. N’ont ils pas croisé d’autres formes de vies plus intéressantes que la nôtre ?
Ou encore savent ils que nous existons, ou sont ils, eux aussi, dans leur coin d’univers à se demander ce qu’il y a, au loin ?Quoi qu’il en soit, mêler les ET, mettre du quantique sur la première théorie fumante, avec des images grandiloquentes, d’êtres plus beaux que des nuages…déjà, vu de façon très terre à terre :
cela témoigne d’une absence de réflexion (pourquoi des ET s’intéresseraient ils à nous ?) et d’un mépris sans nom pour tout ce qui existe :
les êtres terrestres ne sont pas assez attrayants ?
d’autant qu’ils ne sont pas encore tous connus, surtout de ceux qui passent leur temps à enfumer les autres, au lieu de regarder autour de eux.Il faut inventer des « hommes aux couleurs de l’arc en ciel » ou je ne sais qu’elle chimère et inventer (encore !) des élus humains, qui seront choisis pour leur beauté intérieure ?
et bien à partir du moment où l’on cherche plus beau que ce que l’on a sous les yeux (donc mépris de ce que l’on a sous les yeux), que l’on considère qu’il peut y avoir des élus et donc des « laissés à leur sort », je ne vois pas où se trouve la beauté intérieure qui pourrait donner à d’hypothétiques êtres évolués l’envie de sauver de tels prétendus élus.
Nous sommes donc, du même avis, il semblerait Jack, libérer l’être ne passe que par une implication totale et par rien d’autre.
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En guise de résumé, cette vidéo ne pouvait pas ne pas se retrouver sur votre fil :
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@EtincelledeMer
Sur un plan psychanalytique « étincelle de mère »
les mots de viennent pas par hasard, vous le savez.
méditez... -
Méditez...me dites..dites moi, ça y est, c’est dit.
Etincelle de mère, celle qui passe et repasse sur l’étain (Jupiter) et le dissout en sels qui reviennent à la mer.
Pas moyen d’échapper à la soupe primordiale, attachés par des élastiques que nous sommes, la liberté est une belle chimère.
Seul l’esprit transcende l’étain, le sauve de la dissolution pour le transformer en argent ou en or (alchimie).
Au prix de tant d’efforts pour accoucher cette nature, sa nature ?
Il sera devenu inaltérable, et, pourra rester pépite, quand tous les autres auront fondu en sables, dans le silence du fond des mers.-
Et à l’autre bout de la palette où notre S.Freud, s’épuise à vouloir comprendre comment le civilisé peut dompter le sauvage, sans pour autant adopter la sauvagerie. Traque l’être, le dissèque.
Un autre, n’a pas froid aux yeux, il s’agit de F.Nietzsche :
« Une physio-psychologie digne de ce nom entre forcément en lutte contre des résistances inconscientes dans le cœur du chercheur ; elle a le « coeur » contre elle.
Une théorie qui affirme l’interdépendance des « bons » et des « mauvais » instincts suffit à troubler une conscience même vigoureuse et courageuse, car elle y perçoit une subtile immoralité ; à plus forte raison une théorie qui fait naître les bons instincts des mauvais.
Mais à supposer qu’il se trouve quelqu’un qui aille jusqu’à tenir les instincts de haine, d’envie, de cupidité, de domination pour des instincts vitaux qui appartiennent essentiellement et foncièrement à l’économie de la vie, des instincts, par conséquent, qu’il faut exalter si l’on veut exalter la vie, cet homme pâtira de cette orientation de son jugement comme s’il éait atteint du mal de mer.
Et pourtant, il s’en faut qu’une telle hypothèse soit la plus pénible et la plus étrange dans ce domaine immense et encore presque inconnu des expériences périlleuses ; chacun, en effet, a cent bonnes raisons de s’en écarter -s’il le peut.
Mais si votre vaisseau est venu s’échouer dans ces parages, alors courage, serrez les dents, ouvrez les yeux et tenez ferme la barre !
Nous cinglons tout droit au-delà de la morale, nous étouffons, nous écrasons peut-être du même coup ce qui nous reste de moralité en osant mettre le cap sur le large,
- mais qu’importe notre destin ? Jamais un monde de connaissances plus profondes ne s’est ouvert à la hardiesse des navigateurs et des aventuriers, et le psychologue qui se « sacrifie » de la sorte – il ne s’agit pas du sacrifizio dell’intelletto, bien au contraire- aura au moins le droit de réclamer en échange que la psychologie retrouve son statut de science maîtresse, que toutes les autres sciences ont pour tâche de servir et de préparer.Car désormais la psychologie est redevenue le chemin qui conduit aux problèmes essentiels. »
« Par delà le bien et le mal ». F.Nietzsche.
Cela lui a coûté cher, autant qu’à Freud et peut être plus encore.
Ne reste que Jung qui parvint à « tripatouiller » dans l’abstrait humain, sans trop s’y voir absorbé totalement.
Peut être que les philosophes, comme F.Cousin ou d’autres, parviennent à ne pas trop se meurtrir, mais, ils n’entrent pas directement en contact avec « le cambouis » humain. Cependant, son analyse est juste : « l’avoir voile la béance de l’être, de plus en plus, et finit comme la rouille par ronger totalement la substance qu’elle ne devait que couvrir. Il ne reste plus qu’une bouillie informe, sans liens (dans le sens, lié fortement, pas des »amis « facebookiens ») et sans joie".
avec toute mon amitié.
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@tous.
Etre ou avoir ?
Attente d’une providence ou du « grand craquement » ?
Pendant qu’ici on discute devant son écran, des guerres vécues par d’autres, comme s’il s’agissait de jeux ;
voici ce dont il s’agit (ne vous inquiétez pas, il n’y a pas d’images choquantes, seules les mots le sont ou devraient l’être) :Il est des moments où ce n’est plus la réflexion qui compte :
http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/478710/un-echo-de-la-detresse-au-yemen
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Les communautés favorisant l’expression de l’être ?
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Les samouraï : qui signifie « serviteur » vivaient en osmose avec leur environnement, ils menaient un eexistence ascétique et rigoureuse. Le devoir était la ligne de conduite afin de laisser l’esprit s’exprimer à travers eux.
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Les amérindiens, on ne les présente plus, également en osmose avec la nature et occupés à développer l’habileté pour évoluer en son sein. La nourriture prélevée, l’était avec parcimonie et respect (pas de saccage). On peut parler d’une vie ascétique, un juste équilibre entre le vital et l’excès.
Quelle que soit la tribu, c’était le bien commun qui primait sur l’épanouissement personnel.
Ils se considéraient, aussi, subordonnés aux esprits divins.
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Les présocratiques, également tournés vers l’ascétisme, la culture physique, cognitive, culturelle (apprentissage des arts).
L’auto observation, l’introspection faisait partie d’une hygière spirituelle et se pratiquait quotidiennement, favorisant l’expression de l’être.
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On pourra citer, les Templiers et Cathares, qui, quoi que puissent en dire ceux qui se pensent informés sur ces groupes, avaient aussi, développé une vie communautaire, axée sur le devoir, l’effacement de l’individu pour laisser s’exprmier l’être.
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Les religieux catholiques qui ne sont pas tous des inquisiteurs, beaucoup de monastères et couvents de camapagnes vivaient en osmose totale avec leur enrivonnement, le singulier au service de l’Esprit.
J’en oublie. Que sont devenues toutes ces communautés ?
Les Viking d’antan, ou les germains, n’y ont pas plus échappé que les autres.
Probablement englouties par ceux (beaucoup plus nombreux) qui, n’ayant pas développé de soleil intérieur, recherchent avec avidité la lumière autour d’eux et n’hésitent pas à puiser l’énergie chez tous les autres jusqu’à l’asservissement (animaux, mais également autres humains coupés de leur source énergétique naturelle) ou la destruction totale (ces communautés entre autres, mais aussi l’environnement et tous les êtres, une fois vidés de leur énergie et devenus impossibles à asservir).
Et, comme pour l’individuel, le groupe humain voit et verra se succéder inexorablement les cycles, jusqu’où ? On ne sait pas, tant qu’ils ne seront pas rompus.
Ces communautés ont montré la voie pour rompre les cycles infernaux qui semble commencer par : l’humilité et l’ascétisme.
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@EtincelledeMer
On pourra citer, les TempliersExcellentes informations qui ouvrent le débat, cependant, à propos de l’ordre du temple et de ses templiers ? Nous sommes dans la religion d’état, le saint empire romain est entré dans la société de l’avoir. Tous les ingrédients sont réunis, même si les coeurs et les consciences humaines aspirent aveuglément à l’amour, Constantin a donné le la.
Matthieu 26-52
Alors Jésus lui dit : « Remets ton épée à sa place ; car tous ceux qui prendront l’épée périront par l’épée. »
Jean 18:36Mon royaume n’est pas de ce monde, répondit Jésus. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs ; mais maintenant mon royaume n’est point d’ici-bas.
Qu’allait il faire en un lieu terrestre ? défendre un sépulcre imaginaire ?
Luc 25 : 20
« In hoc signo vinces » Par ce signe tu vaincras.
Cette locution latine traduit bien métaphoriquement l’essence évangélique . L’épée du templier c’est la croix, (le Tau grec), plantée en terre, c’ est la victoire paisible. Urbain II qui appelle à la première croisade en 1095, au concile de Clermont est un chef de guerre, pas un disciple de Jésus. Des évangiles de Jésus aux épîtres pauliniennes, des paroles aux faits, entre la communauté de l’être et la société de l’avoir, l’homme s’égare. La sagesse s’inscrit, l’émotion et ses débordements lui répondent. L’ordre des templiers et les croisades en terre saintes procèdent du même esprit, point d’étonnement que le trésor des templiers émerge de ce fatras politique et religieux d’une modernité criante. Pas d’argent et pas d’état dans la communauté de l’être, à travers les observations que l’on en fait, c’était une dominante à l’époque néolithique.
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@EtincelledeMer
Jésus, un autre présocratique...après Socrate, normal hors du temps.
Quand il plante son samaritain sur le chemin de Jéricho, Il nous met en scène son prolongement.
En prise avec la nature, centré, en mouvement. Ignorant culturel, hors du livre, du temple et de l’état, présent à l’écoute et sans préjugé. Le jour du Sabbat ne freinera pas son réflexe de secouriste improvisé. Pas de limite culturelle, le pur élan naturel de la vie, l’évangile incarné...pas celui de l’église moralisatrice. -
Étincelledemer
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Les religieux catholiques qui ne sont pas tous des inquisiteurs, beaucoup de monastères et couvents de campagnes vivaient en osmose totale avec leur environnement, le singulier au service de l’Esprit.
Le sacral pur, tout est dit...il ne faut pas que les systèmes s’en mêlent.
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Etincelledemer
Face au saint empire romain germanique, à l’église du capital, de Constantin, Pierre et Paul qui renient les principes fondamentaux de Jésus, les cathares sont fidèles au message évangélique, il invoquent avec Jésus le monde de l’invisible, ils ne sont pas de ce monde, ils n’appartiennent pas à cette société de l’avoir qui se vautre dans le crime et l’inhumanité. Ce sont des présocratiques, des purs du tout dans l’être, des partisans de la communauté de l’être, « crucifiés » comme leur maître.
Aujourd’hui, les formes ont changé, mais les fondements des états politiques et religieux sont identiques à ceux des persécuteurs médiévaux. La bête immonde aux têtes multiples avide de puissance et de pouvoir est à l’oeuvre à travers l’empire américain génocidaire avec ses alliés et ses ennemis qui lui ressemblent, pour le grand chaos. L’oncle Sam, espèce d’apprenti sorcier qui pense régler le sort du monde européen de la même manière qu’il mit un terme aux civilisations amérindiennes. C’est vrai qu’il fait des prouesses, aidé par ceux là même qu’il vassalise et qu’il exploite, comme tous les gouvernements européens, hommes politiques français en tête, toutes politiques confondues.
Ils ne manquent pas d’aplomb, ces hommes politiques qui osent encore se présenter au peuple qu’ils martyrisent avec le sourire hollandais... au diable celui là et tous ces prédécesseurs de gauche de droite et d’ailleurs sans idéal, sans foi ni loi.
Hélas ! tout ça, c’est des chansons.
Il faut se faire une raison.
Les choux-fleurs poussent à présent
Sur le charnier des Innocents.
Le Trou de la pomme de pin
N’est plus qu’un bar américain.
Y a quelque chose de pourri
Au royaum’ de truanderie.
Je mourrai pas à Montfaucon,
Mais dans un lit, comme un vrai con,
Je mourrai, pas même pendard,
Avec cinq siècles de retard.
Ma dernière parole soit
Quelques vers de Maître François,
Et que j’emporte entre les dents
Un flocon des neiges d’antan...
Georges, mon ami et celui d’une foule de gens-
erBonjour,
Toute situation porte les germes de son contraire, comme tout problème, sa solution, il suffit juste de les apercevoir, de les admettre ou de trouver le courage de les utiliser.
En 2007, les médias exposaient en boucle deux noms pour le second tour des présidentielles, comme par hasard (hasard ?), ce furent ces deux qui se sont retrouvés au second tour.
DDV (Dominique de Villepin) fut écarté, plombé par son affaire (clearstream. Est ce un hasard ?), mais de la part des français, ce fut plutôt pour son image d’aristocrate, voire d’érudit (jalousie ?).Pourtant, ce fut bien lui qui tint tête à la frénésie guerrière, par un discours d’une qualité que l’on n’avait plus entendu depuis des lustres (2003). Rien à voir avec N.Sarkozy qui ne sera jamais capable, ni d’une telle action, ni d’un tel discours.
En 2012, idem : les deux mêmes noms répétés en boucle se sont retrouvés au deuxième tour, et pour être certain que cela se réalise, il y eut des primaires (en totale opposition avec les articles de la Constitution, mais conformément à ce qui se fait aux USA).Il y avait pourtant d’autres choix.
Dès 2012, il y en a un autre (au moins) qui expose des points de vue, frappés du coin du bon sens, d’analyse réelles, mais, il est trop « français » : grandiloquent (le même défaut reproché à DDV), il critique trop ses adversaires, il veut sortir de l’Euro (ça fait peur à certains).
Pourtant, justement, il est vrai et ne pratique pas la langue de bois.Depuis quand ? faire aristo, grandiloquent, critique, ou tant d’autres amabilités sont ils des arguments politiques ?
Depuis que des générations de prétendus intellectuels (en comparaison aux aïeux pour beaucoup illétrés, travaillant dans les champs, mais qui eurent des dirigeants d’une autre envergure, les générations qui suivirent furent celles où les études longues ont explosé) ont repris le flambeau de la marche du pays (sont devenus adultes et d’ailleurs peinent encore, à des âges avancés, à quitter le monde du travail, pourtant déjà, fortement sinistré).
Comme quoi, la connaissance ne fait pas tout, encore faut il se montrer capable de l’utiliser, comme tout bon outil dans des mains profanes.
En 2011 combien de va t en guerre (parmi les populations occidentales, c’est à dire, ceux chez qui, les bombes ne pleuvraient pas : nous) vis à vis de la Lybie ? il est beau le résultat !Il en fut de même pour l’intervention en Syrie.
Tous ces gens qui ne pensent qu’à leurs acquis personnels et n’hésitent pas à soutenir des idées guerrières dans des pays lointains, ou des délocalisations pour garantir son petit confort perso tout en préservant son bien être (il est vrai qu’une « petite robe » élaborée au Bangladesh est moins chère ; Il est vrai que les mines d’uranium sont plus « acceptables » si elles sont situées au Mali ou au Niger. Les exemples « sont légions » ) sont responsables de la situation présente, même si, le niveau de responsabilité se situe à un degré moindre de celui des dirigeants.
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@EtincelledeMer
Je retiens deux visions du monde, à mon sens tout aussi subtiles.
Celle de Jésus évoquant le monde de l’invisible devant Pilate et celui sincère, intelligent et réaliste de Karl Marx.
Dans les deux cas de figure, ces deux perspectives furent dévoyées par celui du pouvoir illusoire sous toutes ses formes.Marcher dans les pas de ces deux personnages apporte une certaine paix intérieure et rend même plus intelligent. L’état du monde fait la démonstration que les choix majoritaires se portent ailleurs. Peu de foi, peu de réalisme...le chaos.
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@jack mandon
Bien sur il y a l’intelligence et la gloire des brillants énarques ou autres gorgias, mais le peuple est fatigué et surtout conscient que ces valeurs sont creuses au plan de l’humanité vraie.
Aussi les politiciens et autres salopards qui nous prenaient pour des billes, la majorité de l’ombre n’en veut plus.
C’est l’initiative populaire, le référendum venu du peuple qu’il faut instaurer. La genèse ne peut être qu’une constitution populaire de bon sens ou la bureaucratie « pensante » est absolument exclue.L’Europe américanisée doit être abolie et remplacée par une europe authentique et fédérale. Les nations se nourrissent d’un passé culturel qui n’a que faire de la mondialisation éperdue.
De toute façon cette création douteuse, la mondialisation, comme le chaos instauré, représentent le dernier soubresaut du grand capital moribond. Dehors les escrocs hollandais et sarkosiens... et surtout les bandits de la finance qui les ont vassalisés.
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Autre argument, sur agoravox (entre autres), ses sympathisants (de F.Asselineau) sont « accusés » d’être fanatiques.
Le fanatisme correspond plutôt au fait de s’obstiner à voter pour des gens qui ont clairement montré que leur présence au pouvoir n’était pas dans notre intérêt, juste parce qu’ils appartiennent à des partis ancestraux. N’est ce pas un comportement fanatique que de voter pour le même parti depuis 30 ans, quoi qu’aient pu faire leurs représentants ? Ça finit, d’ailleurs, par ressembler à du fanatisme religieux.Il est peut être temps de revenir au choix de candidats en vertu du fond du discours, et pas par allégeance à un parti.
ou encore, ne s’intéresser qu’à certains candidats, parce qu’on les voit tous les jours à la télé et sur lesquels les gens opèrent un effet d’imprégnation (conférer Konrad Lorenz et ses oies) et rationaliser ce qui ne l’est pas, par des arguments numéraires : nous nous intéressons à ceux qui ont des chances d’arriver au second tour.
Ou encore, réserver son attention à des candidats, qui bien que n’étant pas du tout bénéfiques pour la communauté, ne toucheront pas trop mes « petites affaires », mes « petits acquis ».Cela limite, en effet un choix qui serait véritablement libre.
Mais, à chaque fois, l’attitude est celle d’habiller les motivations profondes, peu présentables où dont le sujet, n’est même pas conscient, derrière des arguments fallacieux (chances d’éligibilité, la fidélité ou encore confondant perfidie et intelligence : il est plus malin que les autres parce qu’il les noie sous des manoeuvres sulfureuses).
Qui aurait le courage (dans le sens se comporter en leader et choisir quelqu’un sur des critères nouveaux ou considérés comme dépassés, alors qu’ils sont intemporels) de choisir un candidat qui tiendrait le discours que V.Poutine vient de tenir (et avait déjà tenu, il y a deux ans) ?
https://fr.sputniknews.com/russie/201609201027842743-poutine-principes-vie/
Si la Russie devait frapper l’Europe (ce n’est pas exclu), un jour, il ne faut pas oublier que ce pays supporte (désormais depuis quelques années), mépris, humiliations, critiques (Poutine a été taxé publiquement d’autiste), de fausses accusations (conférer vote en Crimée, en comparaison avec les élections à l’Ouest, qui, comme chacun sait, sont parfaitement transparentes), d’attaques masquée (encerclement de la frontière russe), avec une patience inouïe, provocations dangereuses.
La marge de manoeuvre russe (pour préserver la paix) se réduit chaque jour, où, le moindre geste, la moindre parole malheureuse peut provoquer une réaction de vierge outragée, de la part des US et de l’Europe de l’Ouest.
Les comportements en Syrie (mais aussi sur une scène moins sombre : les jeux olympiques et paralympiques du Brésil) en disent long sur les aspirations des uns et des autres.
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@EtincelledeMer
Il est évident que Poutine est pour l’Europe un interlocuteur largement aussi intéressant que l’empire américain, chaque jour plus enlisé dans sa névrose paranoïaque.
A qui profite cette désinformation qui accable la Russie ?
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Pourtant, s’il n’est pas trop tard (et je pense que ça l’est, mais espère me tromper), et que solution, il y a, elle ne peut être que dans un choix réellement mâture, avec comme outils, le bon sens, la réflexion, l’analyse et au final trouver à travers ce choix, la réponse à la question :
"qu’y a t il de plus important ? vivre en harmonie ou préserver mes petites affaires, mon petit confort, mes petites magouilles ?
Et comme motivation profonde : la paix pour tous et le bien être pour tous et se mettre au boulot au lieu d’aller piquer les richesses dans les autres pays, ou les utiliser comme dépotoir.Les dirigeants sont malhonnêtes et corrompus ? oui.
Mais les gens qui les élisent, que sont ils ? De gentils moutons, bons comme Job ? Ou simplement, à l’image de leurs dirigeants, mais juste avec moins de pouvoir ? Les dégâts sont, du coup, moins visibles sur le court terme, ils le sont un peu plus sur le long terme.
Or, nous sommes à un terme qui s’annonce définitif.Sur les forums, dont celui ci, il est à chaque fois question, d’élections à travers des calculs tenant plus de la manoeuvre que de l’analyse (de la cuisine, comme aurait dit C.De Gaulle) pour permettre à la même caste (qui va de la gauche à la droite), de rester au pouvoir, juste pour que ses petites affaires perso soient préservées, ou encore, on parle des guerres en cours, comme s’il s’agissait d’un jeu.
Cette irresponsabilité va coûter très cher à l’ensemble des peuples et contrairement à vous et la plupart, j’attribue les responsabilités proportionnellement à celles revendiquées par la fonction, mais dans un pays démocratique où ce sont de prétendus adultes qui vont voter (donc disposent de moyens pour s’exprimer, tout de même), il est impossible (logique) d’exonérer les gens.
Démocratie illusoire, il est vrai, car, il s’agit d’une démocratie représentative, où en plus, il n’y a plus du tout d’opposition, à part le FN car il est plus facile de couvrir ce parti de critiques d’une indigence pathétique : populiste, raciste...ne sont même pas des arguments.Mais le peuple dispose, au moins, de possibilités légales -un peu coûteuses en avantages personnels, et oui- de faire connaître son désaccord. D’ailleurs, comme en Suisse, cela devrait dire, que le pays est gouverné par le peuple. Pour autant, tout le monde n’est pas capable de se positionner sur des dossiers.
L’éducation revêt là, son importance, éduquer réellement : apporter les outils et prodiguer les exercices qui permettent de réfléchir le plus librement possible : former les esprits à utiliser les outils : véritable analyse, même si coûteuse en temps, réflexion..../...
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.../....
Aussi, je parodie E.Zola :
j’accuse les dirigeants d’être nos ennemis directs avec notre complicité, car, j’accuse, également, les peuples qui croient en ces traîtres, pour des raisons de confort, de bien être ou encore noient leur incapacité de peuples libres à s’exprimer de façon véritablement libre et éclairée.
J’accuse les peuples de pays dits « riches » de se complaire dans une situation d’assistés psychologiques, philosophiques et spirituels.
j’accuse les peuples de se prétendre cultivés, informés voire intelligents tout en laissant leurs destins dévaler une pente dangereuse.
J’accuse les peuples de pays dits riches, de voter pour n’importe qui, n’importe quoi, par paresse intellectuelle, ou encore garder ses petits avantages mesquins. D’accepter et même cautionner, en votant toujours pour les mêmes, les tractations immorales de ses dirigeants.
J’accuse les pays occidentaux de contribuer la pollution généralisée dans des pays lointains, en acceptant des lois, taxes, directives, pathétiques, faussement écologiques, mais surement sécuritaires, sur leur sol.
j’accuse, les peuples de pays dits riches, d’accepter l’inacceptable : des enfants mutilés par des bombes bien de chez nous, pendant que les leurs courent sur les plages.
J’accuse les peuples occidentaux de converser de façon impromptue sur les forums ou ailleurs, au sujet de guerres où de vrais gens meurent, des vies, des familles détruites, comme s’il s’agissait de jeux vidéos.J’accuse les peuples de pays dits riches, de perfidie associée à de l’impuissance crasse, derrières des attitudes faussement accueillantes : ils ne peuvent déjà pas se voir d’un village à l’autre, les migrants anciens (italiens, espagnols et premiers arrivants du maghréb quels que furent leurs défauts de leur côté, ont été méprisés, et même internés dans des camps : conférer la retirada espagnole) je ne vois pas comment ils vont accepter les nouveaux migrants sans leur faire voir les pierres, mais en douce, comme toujours.
J’accuse les peuples dits riches, de ne pas être des démocraties, dans le sens où le peuple ne gouverne absolument rien.
Incapables d’imposer à ses dirigeants un arrêt des bombardements (directs ou perpétrés par des groupuscules ou des pays comme l’Arabie Saoudite) dans les pays lointains et demander le retour des migrants chez eux, les aider à reconstruire leurs pays dévasté par nous, sera taxé de raciste (car il s’agit d’une solutions qui ferait bouger trop de « lignes »).
Pourtant, cette solution est plus confortable à la fois pour tous et évitera une confrontation hostile entre les migrants, aidés de ceux qui cultivent le ressentiment depuis des années dans les cités (pas forcément à tord : dont les parents furent nos larbins), et les « souchiens », par extrémisme ou par peur, incapable de fédérer les gens, migrants ou pas, sous une philosophie commune pourtant servie sur un plateau d’argent par les anciens : la république.Il ne s’agit pas tant de confrontation de culture (contrairement au leitmotiv), que de confrontation d’humains bloqués sur un même espace, où les prétendues aides, soutiens, ne reviendront jamais à autre chose qu’un lancé de miettes à des gens acceptés, pour peu qu’ils assurent nos basses œuvres (poubelles, BTP, aide aux personnes âgées...) ou « aides » données d’une main et reprises d’une autre (comme savent si bien le faires nos systèmes bureaucrates) et les autres, qui se prétendent « peuples démocratiques ou libres » mais se voient imposer une assimilation non souhaitée.
Mais les migrants d’aujourd’hui, ne sont pas les migrants d’hier....il n’accepteraont pas ce que d’autres ont accepté et probablement que parmi eux, il y ait, en effet, des terroristes, qui donc ne sont pas là pour ramasser nos poubelles.....et que conformément à « alex » dans « orange mécanique » ils soient « instrumentalisés » par des gens qui ne cherchent qu’à garder le pouvoir par tous les moyens.
J’accuse les peuples occidentaux de suicide culturel, intellectuel et spirituel, qui, face à des problèmes graves, chassent les pokémons. Ou vivent une illusoire déité, notoriété, pour gonfler des narcissismes avides, ne vivent plus, ils ne sont plus que des pseudos et des avatars.
J’accuse les peuples occidentaux de se prendre pour des Dieux, alors même que leur suprématie n’existe déjà plus, et que leurs modes de vie sont en passe de disparaître et beaucoup d’entre eux disparaîtrons avec.
Et j’en oublie.....
Nous les peuples occidentaux, sommes devenus des peuples de vieux (pas un ensemble de gens âgés, mais dans le sens, où la philosophie de vie est celle que l’on adopte lorsque l’on est conscient de sa « fin » proche, ce qui fragilise et accroît la fatigabilité), dans le sens où nos motivations ne sont plus alimentées que par « la peur », changer sans changer vraiment, ou au contraire la frénésie irraisonnée, vers n’importe quelle chimère, une sorte de fuite en avant (dépression du grand âge de peuples entiers ? ou Syndrome de glissement).
J’en reviens à l’idée de départ : pourtant des solutions, des vraies, pleines de vie, existent encore.....
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Ne pas oublier que l’on se trouve dans une société où l’absurde atteint son comble : les féministes d’hier qui prônaient les seins à l’air, défendent aujourd’hui le port de la burqa....par féminisme !!!!!!
Ce qui tend à démontrer que la libération féminine occidentale n’a pas comme source l’action de ces femmes d’antan, mais bel et bien une nécessité politico-économique, d’origine plus ou moins obscure.
Donc, pour moi, les discussions politiques (ainsi que les échanges avec des va t en guerre, qui reportent leur animosité sur des groupes plus accessibles, que sur les vrais responsables ou déplacent des problématiques personnelles sur des questions géopolitiques) sur les forums sont terminées, depuis un moment (les commentaires ci dessus furent les derniers sur ce sujet), car, elles appartiennent désormais, au passé.
Oui, ça va mal, ça va même très mal, mais la peur ne donnera accès qu’aux mauvaises solutions usées jusqu’à la corde depuis des lustres d’histoire humaine.
Le présent : élaborer un nouveau monde, celui de l’être, à l’aide d’outils laissés par les philosophes, penseurs antiques, mais aussi des contemporains (si, il y en a), communautés ancestrales (qui ont disparu pour beaucoup), ainsi que de véritables « messagers » qui montrent le chemin dans la vie de tous les jours, en vivant modestement, leur vie, restent discrets car, trop occupés à vivre pleinement chaque instant.
L’escargot derrière sa lenteur, sa bonhommie et sa discrétion, déploie des montagnes d’énergie et des océans de patience, sans agresser personne....
« Carl Jung a noté que l’escargot est la représentation de soi dans les rêves.
En psychologie, l’intérieur doux de l’escargot est analogue à l’inconscient, comme la coquille est la conscience ».-
@ Etincelledemer
les féministes d’hier qui prônaient les seins à l’air, défendent aujourd’hui le port de la burqa....par féminisme !!!!!!
Absolument logique, dans les deux cas de figure, il s’agit d’une manifestation de l’hystérie. Une affection aux conséquences variables selon les latitudes. Partage absolu d’un même état d’esprit quant au fond.
Dans le même panier, j’ajouterai ceux qui se défoncent le crâne sur le mur...même des lamentations, ceux qui dégradent leurs articulations des genoux, en fixant le tabernacle et ceux, techniciens de surface, qui se vautrent sur le sol, le cul en l’air, avec l’intention d’entreprendre un nettoyage radical. Tous des chieurs, des empêcheurs d’aimer en rond.
Dans tous les cas de figure, des neurones encrassés en appellent au même souci d’un ménage extérieur projectif.
« S’occuper de soi et cesser d’emmerder le monde, » c’est mon conseil après long temps de vie .
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