erBonjour,
Toute situation porte les germes de son
contraire, comme tout problème, sa solution, il suffit juste de les
apercevoir, de les admettre ou de trouver le courage de les
utiliser.
En 2007, les médias exposaient en boucle
deux noms pour le second tour des présidentielles, comme par hasard
(hasard ?), ce furent ces deux qui se sont retrouvés au second tour.
DDV (Dominique de Villepin) fut écarté, plombé par son affaire
(clearstream. Est ce un hasard ?), mais de la part des français, ce
fut plutôt pour son image d’aristocrate, voire d’érudit (jalousie
?).
Pourtant, ce fut bien lui qui tint tête à la frénésie
guerrière, par un discours d’une qualité que l’on n’avait plus
entendu depuis des lustres (2003). Rien à voir avec N.Sarkozy qui ne
sera jamais capable, ni d’une telle action, ni d’un tel discours.
En 2012, idem : les deux mêmes
noms répétés en boucle se sont retrouvés au deuxième tour, et
pour être certain que cela se réalise, il y eut des primaires (en
totale opposition avec les articles de la Constitution, mais
conformément à ce qui se fait aux USA).
Il y avait pourtant d’autres choix.
Dès 2012, il y en a un autre (au
moins) qui expose des points de vue, frappés du coin du bon sens,
d’analyse réelles, mais, il est trop « français » :
grandiloquent (le même défaut reproché à DDV), il critique trop
ses adversaires, il veut sortir de l’Euro (ça fait peur à
certains).
Pourtant, justement, il est vrai et ne pratique pas la
langue de bois.
Depuis quand ? faire aristo,
grandiloquent, critique, ou tant d’autres amabilités sont ils des
arguments politiques ?
Depuis que des générations de
prétendus intellectuels (en comparaison aux aïeux pour beaucoup
illétrés, travaillant dans les champs, mais qui eurent des
dirigeants d’une autre envergure, les générations qui suivirent
furent celles où les études longues ont explosé) ont repris le
flambeau de la marche du pays (sont devenus adultes et d’ailleurs
peinent encore, à des âges avancés, à quitter le monde du
travail, pourtant déjà, fortement sinistré).
Comme quoi, la connaissance ne fait pas
tout, encore faut il se montrer capable de l’utiliser, comme tout bon
outil dans des mains profanes.
En 2011 combien de va t en guerre
(parmi les populations occidentales, c’est à dire, ceux chez qui,
les bombes ne pleuvraient pas : nous) vis à vis de la Lybie ?
il est beau le résultat !
Il en fut de même pour
l’intervention en Syrie.
Tous ces gens qui ne pensent qu’à
leurs acquis personnels et n’hésitent pas à soutenir des idées guerrières
dans des pays lointains, ou des délocalisations pour garantir son petit confort perso tout en préservant son bien être (il est vrai qu’une « petite robe » élaborée au Bangladesh est moins chère ; Il est vrai que les mines d’uranium sont plus « acceptables » si elles sont situées au Mali ou au Niger. Les exemples « sont légions » ) sont responsables de la situation présente,
même si, le niveau de responsabilité se situe à un degré moindre
de celui des dirigeants.
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