@Jean Keim
Bonjour Jean Kein,
Je ne peux m’empêcher de voir la Suisse comme un pays où règne l’hypocrisie et l’égoïsme
De ce point de vue, c’est tout à fait identique au reste du monde qui se vautre dans la société de l’avoir, même causes, même effets.
Elle est intégrée dans l’Europe par des accords mais avec
sa perpétuelle neutralité, elle veut sa part des avantages marchands
mais sans avoir l’inconvénient des contraintes (on ne saurait leur
donner tort), finalement elle est à la botte de la finance
(internationale) qui la tolère tant que les règles ne sont pas bafouées
et le cas échéant elle se fait rappeler à l’ordre pas les États-Unis.
Elle a fait une avancée vers l’Europe, c’est la première chose que je lui reproche. Le grand machin est une grosse merde, une saloperie de l’impérialisme américain, qui lui en matière de paranoïa écrase le reste de l’humanité, malgré les saloperies des autres. La neutralité suisse vaut mieux que l’interventionnisme français que l’on pratique avec la brassée de salopards, toutes politiques confondues, qui, contrairement à Charles de Gaulle, se déshonorent humainement. Les vrais criminels sont au pouvoir.
Pour le reste, et mon article le soulève sous l’angle de la parodie, la Suisse, comme tous les autres est entrée dans la monstruosité du capitalisme et du fétichisme de la marchandise. Quelle soit rappelé à l’ordre par les boutes-feux US ne manque pas de saveur
c’est un peu comme si un piètre professeur punissait un cancre. C’est d’ailleurs un mode comportemental trivial et fréquent.
Il est manifeste que la géographie du pays à fait naître un comportement politique particulier à la mesure des enjeux et des peurs qui naissaient de l’encerclement géographique.
Il
règne dans ce pays une propreté immaculée et un respect de
l’environnement réglementaires qui peut laisser penser que ce n’est
qu’une couche de vernis, ce qui n’empêche pas ses habitants hors leurs
frontières de se comporter comme des sagouins tant du point de vue du
code de la route que du partage de leurs ordures, comme de vider le
cendrier de leur voiture quand ils sont arrêtés à un feu rouge, en
pleine ville avec un total mépris pour les gens choqués qui les
regardent.
Tout à fait. En matière de nature, on aime dans la sacralité. La réglementation et la loi, ne gomment pas les travers de l’être, celui ci se défoule hors frontière. C’est un travers humain en prise directe avec la société de consommation, celle de l’avoir. De ce point de vue, c’est l’humaine condition.
La Suisse est très soucieuse
de la santé de son helvétique mère nature mais elle possède des
entreprises (à l’instar d’autres pays) qui ont dans le monde entier des
activités prédatrices dévastatrices.
Tout à fait identique aux autres pays industrialisés qui n’ont cure des effets dévastateurs de ces comportement au vouloir financier. Tout cela est désespérant.
Comme un
corps sain au mental paranoïaque, la Suisse risque de succomber à un
cancer, un AVC, ou encore à une névrose psychotique.
Bien entendu, tout cela est lamentable, et de plus généralisé sur toute la surface de la terre.
J’ai voulu, dans mon article, souligner que les premiers conquérants, anciens germains et scandinaves avaient dans leur culture païenne, une autre vision du monde ou la nature pure et rude représentait un Eden absolu. Dans le haut moyen âge, et surtout au coeur de leurs montagnes infranchissables, ils avaient l’assurance de ne pas rencontrer une initiative d’urbanisation. Les romains avaient fait le choix des régions carrossables et facilement constructibles. Ces conquérants hirsutes avaient tenté de reconstituer leur univers ancestral. Le christianisme les avait déjà touché, mais dans sa forme un peu flottante, celui-ci se fondait encore dans leur croyances divines généralisées.
De toute façon, la vision christique évangélique est tout à fait compatible avec la sacralité du tout dans l’être. Rien à voir avec Paul le légaliste et tous ces évêques guerriers qui ont anéanti le sens du message originel de Jésus qui lui est insurrectionnel.
Les religions officielles, comme toutes les politiques étatisées portent en elles l’intention d’asservir, ce qui répond, sans doute encore pour longtemps au besoin de l’humanité grouillante.
Hollande peut encore rire de son air stupide, il pourra même se représenter, la France compte dans son cheptel des veaux en recherche de sécurité et de nourriture. Charles de Gaulle l’a exprimé dans une autre circonstance.