Que dire de plus ?
Une émission était
vouée à passer à la trappe où s’exprimaient des vérités
contradictoires donc nécessairement pour certaines, issues des fameux
cerveaux malades ( de trop de lucidité ? ), contraires au
discours convenu des défenseurs de l’ordre établi ; ceux
qui, sur d’autres émissions bien huilées adorent
simuler des controverses sur des points de détail pour mieux tomber
d’accord sur l’essentiel dont ils sont les commissionnaires plus
ou moins avoués.
Folleville,
embrassons-nous !
Le plus surprenant est que « Ce
soir au jamais « ait tenu presque dix ans.
Remarquons
incidemment que d’une fréquence quasi quotidienne sur Fr 3
pendant les années Sarkozy, l’émission s’est retrouvée sous Hollande en queue de
soirée du vendredi sur Fr 2 comme si le pouvoir
socialiste appréhendait déjà le flot de critiques que son mésusage
du pouvoir allait susciter.
Président sur
un malentendu et un rejet, Hollande s’est finalement révélé pire
que celui dont le peuple ne voulait plus.
Bien que la
démonstration de son incompétence soit claire pour à peu près
tout le monde et que, pour le pouvoir « socialiste « ,
le seul risque des débats de « Ce soir ou jamais « eût
été d’ajouter quelques clous au cercueil des ambitions
hollandaises, la télévision de Service public ( pour le privé la
cause est entendue, la partition est écrite depuis toujours par les
affidés des ploutocrates ) a décidé de tuer le messager des
mauvaises nouvelles.
Comme pour conjurer
la chronique d’une dégelée annoncée.
Tant qu’à
disparaître de la scène politique pour être remplacé par l’un
ou l’autre de ses décalques autant que ce soit sous les fleurs
des thuriféraires du système et non égratignés par les épines de
l’émission de Taddei.