Dans
la recherche de la cause de ce que l’on appelle plus ou moins
proprement terrorisme, dans sa version islamiste, il y a concurrence
dans nos analyses entre : le détraquement
purement psychique,
le Coran, les
bombardements,
le passé colonial, le chômage, la désespérance, le racisme,
des
manipulations
par des
États, et
que
sais-je
encore.
N’y aurait-il pas lieu d’échapper
à
l’unicausalité, qui
conforte bien des partis pris, d’envisager
une pluralité de causes,
un faisceau
réunissant plusieurs de celles qui viennent d’être évoquées,
celles-ci
pouvant
évidemment
se
voir affectées de poids différents ? De
tels poids, toutefois,
sont en partie très subjectifs et, en outre, variables avec le
temps. Par
exemple,
il y a deux ou trois ans j’aurais eu tendance à faire confiance aux
protestations d’innocence venues de la religion musulmane. Des
lectures, sur AgoraVox entre autres, semblables au présent article, ont fait évoluer mon point de
vue.
Dans
cette optique, le difficile est donc de tout
peser.
Il
faudrait s’y mettre, mais je
reconnais que
ce
n’est pas peu
fatiguant.