D’horreur en horreur ça suffit ! Les autorités religieuses musulmanes doivent refonder leur théologie
Une fois de plus, c’est l’horreur des horreurs, avec une tragédie qui s’est déroulée dans une église où des criminels islamistes au service de Daech égorgent froidement un pauvre prêtre de 86 ans et blesse gravement une autre personne, avant d’être abattus par la police. On ne peut que se recueillir, avoir une pensée pour les victimes et exprimer notre solidarité en partageant la douleur de leurs familles et de leurs proches.
Mais comment peut-on aujourd’hui tuer au nom d’une « idéologie religieuse ?
Par rapport à la violence et au recours de tuer les infidèles dans certaines situations, nous ne pouvons, hélas, que mettre sur le même pied, dans leur fondement et leurs pratiques tout au long des siècles, toutes les religions monothéistes, Dans les textes de l'Ancien testament ou écritures hébraïques destinés aux juifs, mais pas aux chrétiens du premier siècle, Dieu autorisait son peuple à mettre à mort les infidèles juifs qui ne respectaient pas la loi divine ou mosaïque (10 commandements)…
Ce serait également une erreur que de brosser le portrait de Jésus-Christ, fondateur du christianisme, comme celui d’un prophète non-violent, une sorte d’ancêtre de GANDHI ou de Martin LUTHER KING. Rien n’est plus faux également d’affirmer que le Nouveau Testament (Evangile et premiers écrits chrétiens) est celui de la conversion au « Dieu d’amour », rompant ainsi avec l’Ancien Testament, les récits bibliques de guerre et d’extermination.
Si Jésus Christ n’est pas GANDHI, ni Martin LUTHER KING il condamne toutefois la violence. A part l’épisode des marchants du temple où il fait preuve de violence, ainsi que dans certains de ses messages, le « prophète » juif Jésus condamne sans appel la violence et il y a peu de critique à faire à son encontre lorsqu’il remet en cause les anciens commandements et prône « l'amour du prochain », donc plus question de mort pour les infidèles. Lorsqu’il appelle à la miséricorde des siens pour tous les exclus et marginaux de son temps, pour les « simples d’esprit », les lépreux, les collecteurs d’impôts, les étrangers (les fameux Samaritains), les prostituées, la femme adultère, les pécheurs, bref tous ceux que les juifs pieux ne voulaient jamais accueillir à leur table de peur d’être souillés, c’est là, l’une des principales provocations courageuse de son message à une époque où les mœurs ne s’y prêtaient guère. Selon nos critères actuels, il ne faudrait pas oublier que dans l’antiquité, les mœurs étaient durs et « barbares ». On mettait facilement à mort ou en esclavage (chez les Romains, les Grecs, les Celtes, …). Rares étaient les peuples non belliqueux (peuples bouddhistes parfois, civilisation de l’Indus …).
Les premiers Chrétiens étaient pacifiques, comme leur maître le « prophète » juif Jésus qui avait déclaré : « Tous ceux qui prennent l'épée, périront par l'épée. » Ce n'est qu'à partir de la création de l'église catholique au 4e siècle, que la notion de guerre sainte est pratiquée. Les chrétiens du 1er siècle ne faisaient pas la guerre, car ils ne se mêlaient pas des affaires politiques. L'église catholique et les protestants n'ont pas respecté ce commandement, ils ont été animés par le nationalisme et la gloire. Ex : les croisades, massacre de la St. Barthélémy…
Il faut toutefois prendre acte que les textes théologiques religieux juifs et Chrétiens ont depuis cette époque ont l’objet de quelques refondations et qu’aujourd’hui on n’imagine pas le Pape se transformer en général de brigade à la tête d’une croisade pour aller délivrer le tombeau du Christ à Jérusalem, ou le Grand Rabin de France appeler à tuer les infidèles Juifs. Certes il y aura toujours des extrémistes radicaux qui prêcheront la soumission absolue aux textes d’origine de la bible. Mais, il y a malgré tout quelques différences entre le militant juif ultra orthodoxe qui puise dans le messianisme biblique sa revendication en faveur du « Grand Israël », le protestant évangélique radical ou le traditionaliste catholique qui rêve d’une « reconquête » chrétienne du monde et le musulman Salafiste qui rêve d’un retour aux premiers temps idéalisés de l’islam en égorgeant froidement tous ceux qui sont un obstacle à son projet.
Contrairement au Judaïsme et au Christianisme les textes théologiques de l’Islam sont inamovibles depuis 14 siècles.
Il faut bien avoir à l’esprit que l’Islam repose sur des textes inamovibles depuis plus de quatorze siècles où les mœurs n’étaient en rien comparables à ceux d’aujourd’hui. Si le coran, en tant qu’ouvrage religieux formule bien des dogmes de charité, de miséricorde et des principes éthiques et recommande le bon traitement envers les non-croyants Sourate 73, verset 10 « Supporte avec patience les propos des infidèles et au moment de les quitter, prends soin de ménager leurs susceptibilités ! ». Sourate 15, verset 85 « … fais donc preuve d’une noble indulgence ». Sourate 29, verset 46 « Ne discutez avec les gens du Livre (Juifs et Chrétiens) que de la manière la plus courtoise ». Sourate 16, verset 125 « Appelle à la Voie de ton Seigneur avec sagesse et par de persuasives exhortations. Sois modéré dans ta discussion avec eux ». Sourate 28, verset 77« Sois bon envers les autres comme Dieu l’a été envers toi ! Ne favorise pas la corruption sur la Terre », il comporte également des dogmes qui justifient la violence, la tromperie et ordonne de tuer l’infidèle, c’est un tout indissociable. Les jeunes Musulmans qui partent faire leur "Djihad" ou ceux qui répondent à l’appel criminel de Daech sont simplement respectueux de ces versets guerriers et belliqueux de la période « Médinoise » qui sont partie intégrante du coran ?... il suffit de rappeler quelques uns de ces versets :
Sourate 2, verset 190. Combattez dans le sentier d'Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Allah n'aime pas les transgresseurs ! Verset 191. Et tuez-les, où que vous les rencontriez ; et chassez-les d'où ils vous ont chassés : l'association est plus grave que le meurtre. Mais ne les combattez pas près de la Mosquée sacrée avant qu'ils ne vous y aient combattus. S'ils vous y combattent, tuez-les donc. Telle est la rétribution des mécréants. Sourate 4, verset 89. Ils aimeraient vous voir mécréants, comme ils ont mécru : alors vous seriez tous égaux ! Ne prenez donc pas d'alliés parmi eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent dans le sentier d'Allah. Mais s'ils tournent le dos, saisissez-les alors, et tuez-les où que vous les trouviez ; et ne prenez parmi eux ni allié ni secoureur. Sourate 8, verset 12. Et ton Seigneur révéla aux Anges : "Je suis avec vous : affermissez donc les croyants. Je vais jeter l'effroi dans les coeurs des mécréants. Frappez donc au-dessus des cous et frappez-les sur tous les bouts des doigts. Verset 13. Ce, parce qu'ils ont désobéi à Allah et à Son messager." Et quiconque désobéit à Allah et à Son messager... Allah est certainement dur en punition ! Verset 17. Ce n'est pas vous qui les avez tués : mais c'est Allah qui les a tués. Et lorsque tu lançais (une poignée de terre, ce n'est pas toi qui lançais : mais c'est Allah qui lançait, et ce pour éprouver les croyants d'une belle épreuve de Sa part ! Allah est Audient et Omniscient.
Quelles que soient les explications, l’ordre de tuer est bien inscrit dans le coran
Des théologiens musulmans ont beau nous expliquer qu’à partir de cette traduction littérale et d’une lecture réfléchie des versets cités ci-dessus, il apparait clairement que l’ordre de tuer est contraint et conditionné à certaines circonstances particulières et que normalement, les versets du Coran doivent être compris dans un certain contexte. Lu hors de ce contexte, le sens serait alors faussé. Les Chrétiens ainsi que d’autres antagonistes de l’Islam interprèteraient le Coran de manière erronée et déformée, car ils ignorent le contexte des versets et ils le font soit par négligence pure, soit par dissimulation délibérée… Et de nous expliquer qu’au lieu de prendre un verset et de le citer hors contexte, la procédure correcte consiste à examiner les versets se trouvant avant et après dans le but d’obtenir une signification correcte de ce que dit réellement le Coran. En second lieu, pour comprendre certains versets complexes, il serait nécessaire que le lecteur recoure à des commentaires officiels et authentiques du Coran. Soit, mais, quelles que soient les explications formulées par ces éminents théologiens pour le justifier, l’ordre de tuer est bien inscrit dans cet ouvrage religieux qu’est le coran et précise même comment il faut tuer (Sourate 8, verset 12… Frappez donc au-dessus des cous…ce qui signifie « égorger »).
Les autorités religieuses musulmanes pratiquent ainsi universellement un enrobage qui alterne entre la carotte et le bâton et affirment haut et fort l’importance d’accepter les choses sans discuter, dénigrent la raison et exigent une soumission inconditionnelle de leurs fidèles en contrepartie de la promesse du bonheur et du salut.
Les musulmans doivent dire de façon générale la vérité. A moins que le but du mensonge soit d’apaiser des différents. Il y a deux formes de mensonges autorisées sous certaines circonstances, la taqiya et le kirman. Ces circonstances sont typiquement celles qui servent la cause de l’islam, dans certains cas, dans le but de gagner la confiance des non croyants (les mécréants) afin de les laisser exposer leur vulnérabilité et de les vaincre.
Sourate 16, verset 106 : « Quiconque a renié Allah après avoir cru... - sauf celui qui y a été contraint alors que son coeur demeure plein de la sérénité de la foi - mais ceux qui ouvrent délibérément leur coeur à la mécréance, ceux-là ont sur eux une colère d'Allah et ils ont un châtiment terrible ». Ce verset montre qu’il y a des circonstances qui peuvent « pousser » un musulman à mentir. Sourate 3, verset 28 : « Que les croyants ne prennent pas, pour alliés, des infidèles, au lieu de croyants. Quiconque le fait contredit la religion d'Allah, à moins que vous ne cherchiez à vous protéger d'eux. Allah vous met en garde à l'égard de Lui-même. Et c'est à Allah le retour ». Ce verset demande aux musulmans de ne pas prendre les mécréants comme alliés ou amis, à moins que pour cela ils n’y soient « contraint par un péril à redouter ».
L’islam est politique jusqu’à la racine.
Il ne faut pas, par ailleurs perdre de vue que l’islam est politique jusqu’à la racine. Dans l’islam la mosquée et l’Etat ne sont qu’une seule et même chose, la mosquée est l’Etat, et cela remonte au temps de leur prophète. L’islam est également radical à l’extrême. Même l’islam « modéré » est radical dans ses croyances et dans ses actes. Les musulmans sont convaincus que tous les non-musulmans, absolument tous, sont condamnés aux feux de l’enfer et méritent d’être maltraités, comparés aux croyants.
Même si en France, comme dans tous les pays Européens, les populations musulmanes sont relativement bien intégrées, un vrai musulman ne croit pas à la liberté et il ne le peut pas. Tout est volonté d’ALLAH … Tout ce que fait un musulman est en référence à un ordre ou à un décret d’Allah. C’est pour cette raison que la phrase « Inch Allah » (si ALLAH le veut) accompagne toujours une promesse ou une décision que font les croyants. En acceptant leur prophète en tant qu’émissaire éternel et infaillible d’Allah, le musulman est contraint d’abandonner toute liberté de penser et décider par lui-même.
En raison du caractère universel de la mission des musulmans et de l’obligation de convertir tout le monde à l’islam, par la persuasion ou par la force le djihad peut être considéré comme un devoir. Les autres groupes religieux n'ont pas de mission universelle de ce type, et le djihad n'est pas pour eux un devoir religieux, sauf pour des objectifs de défense. Mais, selon le coran, l’islam est dans l’obligation de prendre le pouvoir sur les autres nations. Ainsi les actions criminelles des jeunes musulmans paraissent insensées si on ne les envisage pas à la lumière d’une détermination sincère à faire revenir la civilisation à un régime juridique Islamique du VIIe siècle et la soumettre par la force et la violence extrême. Pour eux, comme je l’ai souvent rappelé, le coran est la parole de Dieu, le pire des crimes est de remettre en cause la parole divine. Ainsi en conjuguant interprétation, souvent instruite et application stricte des versets du coran, pour eux, plus rien sur terre n’a de valeurs, ou d’autorité, que la loi divine divulguée par le messager d’ALLAH, son prophète Muhammad et quiconque ne s’y plie pas doit mourir, y compris en y laissant eux même leur vie, car tel est le désir d’ALLAH qui en compensation leur accordera une vie de bonheur éternel d’en l’au-delà…
Y aurait-il un islam Français qui serait différent ?
« Pour s'enraciner, l'islam à la française a besoin de mosquées-cathédrales »… C’était le 4 Avril 2015 le président du Conseil français du culte musulman, Dalil BOUBAKEUR, recteur de la grande mosquée de Paris a appelé à doubler le nombre de mosquées d'ici deux ans pour pallier le manque de lieux de culte pour les millions de musulmans français. La déclaration de Dalil BOUBAKEUR est avant tout politique, voire populiste et la question est récurrente. Mais parler « d’islam à la Française » est un non sens, car cela signifierait que les musulmans Français se réfèrent à une théologie de l’islam avec des textes d’un coran dont l’interprétation serait différente des textes du coran d’origine. Or, l’Islam repose sur des textes inamovibles depuis plus de quatorze siècles. Aujourd’hui il n’y a qu’un seul texte, celui du coran de l’époque du « prophète » qui est considéré comme la parole absolue de Dieu, auquel chaque musulman doit se plier. Celui qui évoque la refondation de la théologie musulmane, peut faire l’objet d’une « Fatwa » qui le condamne à mort par les radicaux de Daech, mais également par certains hauts dignitaires religieux musulmans qui se comportent en « cerbères » gardiens criminogènes de l’enfer islamique…
Non, il n’y a pas et ne peut y avoir un Islam de France, tant qu’il n’y aura pas eu une profonde révision de l’enseignement du coran et une refondation de la théologie musulmane. Par ailleurs, alors qu’ils disposent de moyens de pression puissants auprès des monarchies musulmanes Arabo pétrolières et par voie de conséquence de leurs autorités religieuses à influence planétaire auprès des leurs, on ne peut que déplorer le manque d’enthousiasme des Gouvernements des pays membre de l’ONU lorsqu’il faut aider et soutenir les théologiens musulmans qui prônent une refondation de la théologie musulmane afin d’en extraire la partie politique et violente de la période dite « Médinoise ». Ca suffit, si nous voulons réellement empêcher que les jeunes musulmans ne soient plus respectueux des versets guerriers et belliqueux qui ordonnent de mentir, tromper et tuer les non croyants, il est urgent d’imposer aux autorités Religieuses Musulmanes de revoir intégralement l’enseignement du Coran et de refonder la théologie musulmane comme le réclame certains, tel Ghaleb BENCHEIKH, physicien Français et théologien pour qui « ce n'est plus suffisant de clamer que ces crimes n'ont rien à voir avec l'islam. Il est temps de reconnaître qu'un corpus violent a existé dans la tradition islamique, qu'il est le seul référentiel des djihadistes. Pour que cette partie ne gangrène pas le tout, il faut désormais le proscrire totalement et renouer avec l'humanisme arabe »…
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