Pour la première fois, un des dix membres de la
Commission d’enquête sur les attentats du 11-Septembre 2001 a affirmé
que des responsables gouvernementaux saoudiens avaient apporté un
soutien aux terroristes qui ont organisé les attentats les plus
meurtriers jamais commis sur le sol américain. John Lehman, aujourd’hui
banquier, ancien secrétaire à la Marine sous Ronald Reagan, a fait cette
déclaration au journaliste d’investigation Philip Shenon, qui rapporte
ses propos dans le « Guardian » :
"Il
y a eu un nombre affolant d’initiatives, par des individus saoudiens,
pour soutenir les terroristes, et parmi ces gens, certains travaillaient
dans le gouvernement saoudien."
Cette déclaration intervient en
pleine polémique sur les « 28 pages », un passage du rapport qui n’a pas
été rendu public par la Commission : elles sont enfermées dans un
coffre, et seuls des membres du Congrès peuvent les consulter, ce qui ne
manque pas d’alimenter bien des théories sur les commanditaires des attentats.
Ces pages décrivent des liens entre les terroristes,
saoudiens pour la plupart, et certains responsables du Royaume. La
Maison-Blanche a indiqué qu’elle réfléchissait à la possibilité de lever
le secret sur leur contenu.
Pour la première fois, un des dix membres de la
Commission d’enquête sur les attentats du 11-Septembre 2001 a affirmé
que des responsables gouvernementaux saoudiens avaient apporté un
soutien aux terroristes qui ont organisé les attentats les plus
meurtriers jamais commis sur le sol américain. John Lehman, aujourd’hui
banquier, ancien secrétaire à la Marine sous Ronald Reagan, a fait cette
déclaration au journaliste d’investigation Philip Shenon, qui rapporte
ses propos dans le « Guardian » :
"Il
y a eu un nombre affolant d’initiatives, par des individus saoudiens,
pour soutenir les terroristes, et parmi ces gens, certains travaillaient
dans le gouvernement saoudien."
Cette déclaration intervient en
pleine polémique sur les « 28 pages », un passage du rapport qui n’a pas
été rendu public par la Commission : elles sont enfermées dans un
coffre, et seuls des membres du Congrès peuvent les consulter, ce qui ne
manque pas d’alimenter bien des théories sur les commanditaires des attentats.
Ces pages décrivent des liens entre les terroristes,
saoudiens pour la plupart, et certains responsables du Royaume. La
Maison-Blanche a indiqué qu’elle réfléchissait à la possibilité de lever
le secret sur leur contenu.
Pascal RICHE L’Obs