Avons-nous bien mesuré la menace malgré les avertissements ?
Impossible que cela ne survienne chez moi… dans ma ville, à
la campagne… dans mon église ; impossible dans la cité la plus vidéosurveillée de France, pourvue d’une police municipale, un effectif de séides
admiratifs à l’ex-maire strictement fascistoïde auquel ils doivent tout ; cet
homme à la mâchoire carrée-crispée qui vient d’apprendre – soufflé probablement
par M. Ciotti (en italien Ci se prononce ch :
comme chat) – le sens du mot régalien pour éviter de se faire sa petite introspection
responsable…
Quand même ! Le 14 juillet, une promenade, un crépuscule
doré dans un air doux et sucré, des vêtements légers et colorés, des familles, pères,
mères, grands-parents, retraités tranquilles, touristes détendus, des enfants
partout, des fleurs, des palmiers, du bleu, du beau, du léger…
Catastrophe.
Naïfs nous sommes de croire que Sarkozy, s’il revient
aux affaires (lesquelles ?), que Mme Le Pen (bof !), que Hollande
(après une procession à Lourdes), que Macron (cessez de rire !), n’importe
qui pourrait garantir une totale sécurité aux Français.
C’est fini. Dont acte.
Nos élus sont usés, périmés, mais et nous, que faisons-nous :
un peu mollasson sur les valeurs républicaines qui concrètent notre pays, non ?