Confondre l’absence
de manifestations en faveur de démocrates victimes de tyrans dans le
monde avec la non dénonciation de crimes dans son propre pays, il
faut le faire !
Ce vlane nous montre
bien à quel point l’a priori haineux peut vicier la pensée et le
propos.
S’il est bien un
article du code pénal que j’aimerais voir durci, ce serait bien
celui qui sanctionne la non dénonciation de crime en l’élargissant
à la famille du coupable.
"Toute personne
qui aura connaissance d’un projet de commission de crime et qui ne le
dénonce pas auprès des autorités sera punie d’une peine de
réclusion criminelle de cinq ans au plus, et d’une amende de 100 000
€, même s’il s’agit d’ascendants, de descendants ou de collatéraux
de l’auteur du projet."
J’ajouterais même :
"Si l’enquête montre que les soupçons n’étaient pas fondés,
aucune poursuite ne sera engagée contre quiconque." afin de
protéger la personne de bonne foi qui craignait un attentat, selon
le principe de précaution.
La menace de
représailles sur la famille du terroriste pourrait d’ailleurs amener
quelques uns d’entre eux à abandonner leur projet autant que la peur
d’une dénonciation avant passage à l’acte.
On pourrait même
envisager une récompense institutionnelle substantielle en faveur de
celui ou celle qui aura permis d’empêcher un attentat.
Ne plus donner la
photo souriante du terroriste ni l’appeler « jeune homme »
mais « individu » ou « assassin » serait une bonne
chose de la part de la presse.