Il est absurde de se prononcer sur le coût d’une programme social et économique sans calculer ce que cela peut rapporter du point de vue du dynamisme sociétal. Inscrire cette règle absurde de refuser tout déficit annuel de des dépenses de fonctionnement (en grande partie indiscernable des dépenses d’investissement) dans la constitution (incroyable mais vrai ; on voudrait faire que l’état ne puisse rien pour l’économie et la société on ne ferait pas autrement)
Cette portion de votre commentaire est relativement significative. J’ai trois remarques à vous faire :
1) « calculer ce que cela peut rapporter du point de vue du dynamisme sociétal »
Ce calcul est nécessairement hypothétique donc parfaitement fumeux. L’expérience l’a montré en de très nombreuses occasions et aux dépens de toutes les majorités. Comme l’a dit quelqu’un, on n’est sûr que de ce qu’on ne dépense pas.
2) « des dépenses de fonctionnement (en grande partie indiscernable des dépenses d’investissement) »
Il me parait pourtant assez simple de discerner une dépense de fonctionnement (donc récurrente) d’une dépense d’investissement (donc nouvelle). Je ne pense pas qu’on puisse qualifier de dépenses d’investissement les pensions des fonctionnaires ou de dépenses de fonctionnement la mise en place d’un nouveau dispositif ??
3) « on voudrait faire que l’état ne puisse rien pour l’économie et la société on ne ferait pas autrement »
Je ne peux que conclure que vous êtes toujours convaincu des vertus du dirigisme économique. Après 26 ans de dirigisme économique non-stop, aussi bien à gauche qu’à droite d’ailleurs, on ne peut que constater un résultat médiocre. Alors ? encore plus de dirigisme ? Vous devinerez aisément mon sentiment...