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Commentaire de Christian Labrune

sur Ne pas sacrifier la laïcité sur l'autel du terrorisme


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Christian Labrune Christian Labrune 1er août 2016 12:57

à l’auteur,
J’approuve tout à fait votre point de vue.
La question de l’islam en France est des plus épineuses, mais les demi-solutions préconisées ou adoptées depuis une trentaine d’années - et celle qu’on propose est bien du même acabit - procédaient d’une analyse complètement faussée de la réalité. Elles n’auront fait qu’aggraver la situation.
Si, déjà, on commençait par dissoudre l’UOIF, vecteur d’une idéologie de ces Frères musulmans qui sont déjà interdits dans plusieurs pays arabes, on y verrait probablement plus clair. : le nazislamisme avec sa propagande immonde au Bourget ou à Lille ne devrait pas avoir droit de cité en France.
Les vertueux faux-culs du parti socialiste se retranchent actuellement derrière les beaux principes de l’état de droit, mais quand la République sera foutue -et la guerre civile qui a déjà commencé la menace très salement - je me demande bien ce ce qui restera de l’état de droit : on est déjà en état d’urgence ; de l’état d’urgence à la loi martiale ou à l’état de siège qui donnent tout pouvoir à l’armée, il n’y a pas bien loin. Il suffira de deux ou trois attentats comparables à celui de Nice ou de Saint-Etienne-du-Rouvray pour que le pouvoir politique perde complètement les pédales. Or, il ne l’ignore pas : mieux, il prophétise d’une manière éhontée sa propre déconfiture : « Il y aura d’autres attentats, il y aura d’autres morts » disait après Nice un Premier ministre enlisé désormais dans le pire défaitisme.
Ils savent que leur politique est impuissante, mais ils préfèrent par lâcheté poursuivre dans la ligne de collaboration avec l’ennemi qu’ils ont une fois choisie. C’est suicidaire, mais quand on veut se suicider, on fait ça tout seul dans son coin, on n’accroche pas une pierre au cou de la République pour l’entraîner avec soi dans « l’abîme ». Ce dernier mot me rappelle le style de De Gaulle, qu’il serait bon de se rappeler dans un monde gouverné désormais par des Chamberlain à la vue basse.


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