@Christian Labrune
Je parlais de l’état de droit. Force est de constater que ce sont surtout les terroristes islamistes qui en profitent le plus actuellement. On pourrait arrêter les plus dangereux, cela éviterait déjà quelques dizaines de morts, mais on ne peut pas faire ça sans de fortes raisons (la mort probable de quelques dizaines de citoyens, comme à Nice, n’est assurément pas encore une raison « suffisante ») et il convient donc d’abord de les laisser « s’exprimer », si j’ose dire, et de la manière que l’on sait.
Des conditions de logement d’un crétin responsable des morts du Bataclan, et de la surveillance constante dont il faisait l’objet ; on s’inquiétait naguère. L’un des assassins du prêtre de Saint-Etienne-du-Rouvray, qui avait déjà fait les preuves de sa dangerosité, avait été très gentiment relâché dans la nature par je ne sais quel juge très humaniste qui n’aurait probablement pas voulu qu’on le traitât d’islamophobe.
Le message envoyé par le gouvernement à nos jiihadistes, c’est : tuez d’abord, on réprimera ensuite, mais l’essentiel, pour ces sinistres cons, c’est quand même qu’on leur laisse la licence de tuer tranquillement n’importe où sur le territoire national. L’instant d’après, ils seront au milieux des ruisseaux, des fleurs, et des soixante-douze vierges. Selon Qarâdâwi, il n’y a pas de plus sûr moyen de racheter ses fautes et d’entrer en paradis que de massacrer des « koufar ».
Faute d’avoir compris le caractère délirant de la pathologie islamique, nos décideurs politiques vont droit dans le mur, et nous avec eux.