Le fait que cette stratégie jusqu’au-boutiste du gvt PS s’inscrive dans le droit fil du projet politico-économique de l’UE est essentiel.
Un gvt qui n’aurait pas l’aval du système UE n’oserait mener une telle politique ! Sous peine de se retrouver - et le Patronat avec - en position d’extrême faiblesse politique.
C’est bien le carcan libéral de l’UE qui assure que malgré de telles attaques contre le Droit du travail , de l’Industrie nationale, le changement politique nécessaire devient beaucoup plus difficile.
Nourrir les actionnaires, et pour leur donner des gages, montrer qu’on est prêt à se tirer une balle dans le pied pour les satisfaire, tel est le choix évident de ce gvt,, courroie de transmission du Patronat.
On a tant gloser sur l’inefficacité du Service public, et c’est pour en arriver là.
Tant pis pour les usagers devenus clients !
Bien sûr on monte les usagers les uns contre les autres, ou contre les salarié(e)s clairvoyants qui luttent , et ça marche !
D’ailleurs, comme salarié j’entends mes collègues non grévistes d’un côté blâmer les grévistes et de l’autre promettre qu’ils feront grève le jour où la grève gênera vraiment : ça montre les contradictions qu’arrive à fourrer dans le crâne des salariés les moins conscients la propagande gouvernementale ... mais les salarié(e)s grévistes ont une vue claire des choses et de la stratégie gouvernemento-patronale.
Cet article analyse très clairement les enjeux de cette lutte et montre bien que la responsabilité des « désagréments » pour les passagers est un choix délibéré du gvt et de la direction où l’on a placé un pote de Valls - ce qui est tout dire quand on voit de quoi Valls est capable .