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Commentaire de Christian Labrune

sur Ne pas sacrifier la laïcité sur l'autel du terrorisme


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Christian Labrune Christian Labrune 3 août 2016 19:14

@Jean-Marc B
Vous êtes bien bon de considérer que le gouvernement actuel « manque d’une ligne cohérente ». On pourrait carrément dire qu’il est l’incohérence même. Les socialistes savent que leur parti est foutu, qu’ils seront ratatinés aux prochaines élections, et ils s’agitent sur place, inaugurant les chrysanthèmes de la désolation après chaque attentat, selon un rituel désormais bien établi. Il leur semble que cela pourra tenir ainsi, peut-être, jusqu’aux prochaines élections, et il ne voudraient pour rien au monde mécontenter un électorat musulman sans lequel ils n’auraient jamais pu espérer de revenir aux affaires : les deux septennats de l’homme à la francisque avaient déjà si considérablement démoli la France en profondeur ! Leur ligne politique désormais, c’est le bonifacisme (*) qu’ils avaient un temps paru vouloir vertueusement rejeter. Nous somme donc sur le Titanic après la rencontre de l’iceberg.
Je ne pense pas qu’on puisse mécaniquement expliquer le terrorisme par autre chose que la logique même d’un islam qui n’a pas attendu le colonialisme européen après le XVe siècle pour essayer de dominer l’ensemble de la planète. Les conquêtes arabes qui commencent dès la fin du VIIe siècle concernent un ensemble de territoires bien plus vaste que ne l’aura jamais été, par exemple, l’empire colonial français. Le wahhabisme, c’est le XVIIIe siècle, les Frères musulmans, c’est 1928. Les Allemands ne sont pas allés bombarder la Libye ni l’Irak, et ils ne vont pourtant pas tarder à se rendre compte que la bienveillance ingénue de leur grosse chancelière ne les met à l’abri de rien du tout.
Quand on en aura fini avec les bricoleurs militaires de l’état coranique assez peu armés, il faudra faire face aux prétentions d’un Iran muni de la bombe atomique. Je n’incriminerai donc pas les entreprises de l’armée français en Afrique ou au Moyen-Orient, mais le fait que les gouvernements successifs n’aient pas mesuré l’étendue des périls et aient laissé l’ennemi envahir l’Europe. Un ennemi intérieur désormais si difficile à combattre qu’ils n’osent même pas essayer.

(*) je parlais du « bonifacisme » du PS. Le « s » qu’on attendrait quelque part dans ce substantif n’est pas absent à cause d’une faute de frappe, il manque déjà aussi, bizarrement, dans le nom de Pascal Boniface, qui fut il y a quelques années le funeste Iznogoud du PS.


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