@invino
Mais bien sûr in vino ! Voici la veritas :
Article de wikipédia que vous pouvez lire dans son intégralité ici :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Principe_de_pr%C3%A9caution
Le principe de précaution est formulé, dans un sens autre que scientifique, pour la première fois en 1992 dans le Principe 15 de la Déclaration de Rio : « En
cas de risque de dommages graves ou irréversibles, l’absence de
certitude scientifique absolue ne doit pas servir de prétexte pour
remettre à plus tard l’adoption de mesures effectives visant à prévenir
la dégradation de l’environnement. »
En France, la loi Barnier de 1995 précise que « l’absence de certitudes, compte tenu des connaissances scientifiques et techniques
du moment, ne doit pas retarder l’adoption de mesures effectives et
proportionnées visant à prévenir un risque de dommages graves et
irréversibles à l’environnement à un coût économiquement acceptable ». La France a ajouté à la définition de Rio les notions de réaction proportionnée et de coût économiquement acceptable. La Charte de l’Environnement
de 2004 a modifié à nouveau cette formulation, en lui donnant un sens
sensiblement différent : les autorités publiques sont les seules à
pouvoir appliquer le principe de précaution qui est devenu un principe
d’action et non d’inaction : face à l’incertitude, il faut développer
des programmes de recherche pour lever le doute. La science reste donc
une réponse et ne peut être entravée au nom du statu quo.
Son interprétation reste difficile et controversée. Au sens juridique du terme, le principe de précaution provient du droit de l’environnement et du droit de la santé, ayant été développé à la suite d’affaires telles que celle du sang contaminé ou de la « vache folle » 1.
Ce principe existait à différents degrés dans les chartes et les conventions internationales comme dans certaines lois nationales. C’est dans le domaine de la santé2 et de la santé environnementale (par exemple la question du réchauffement climatique ou des zoonoses ou maladies émergentes)
qui fournissent l’essentiel des sujets d’inquiétudes « graves » et
« irréversibles », et donc de la matière d’application de ce principe,
mais la crise économique a aussi reposé la question de la précaution
dans la gouvernance de l’économie, des bourses et des banques.