@Elliot
Bonjour,
1/ Le multiculturalisme est un non sens, en France, du moins, car la France
s’est bâtie tout au long des siècles sur des bases bien précises,
administratives, surtout, héritée de l’Empire romain. Culturelles sur
les bases de l’hellenisme, et enfin, la période plus récente de la
contre-réforme. La République française, avant qu’elle ne soit noyée par
l’UE, et les forces centripètes atlantistes, se réclamait de ces bases
en apparence assez solides. La laïcité était un bon principe prenant
toutefois ses racines dans la chrétienté, et la chrétienté, le substrat
sous-jacent de la culture française enrichie de l’hellenisme.
Jusqu’à
une époque très récente, je considérais le multiculturalisme comme une
valeur ajoutée, force est de constater que c’est un échec patent, un
concept artificiellement fixé par une élite dévoyée, une fausse-élite
d’ailleurs, occupant illégitimement une place prédominante dans la
société qu’elle ne mérite certainement pas, et que tout peuple ayant un
soupçon de fierté et de sens de la survie, devrait éjecter de la place
publique.
Le multiculturalisme dans l’esprit de Sarkozy, de
Hollande, et de la classe politique dans son entier, est un leurre, il
s’agit tout simplement du communautarisme, qui ne pourrait exister sans
dommages que sur un territoire neutre de toute culture forte et
profondément ancrée dans les siècles ; sur la Lune peut-être !
2/ « du sens de l’histoire », dîtes-vous.
A bien réfléchir, le sens de l’histoire n’existe pas. Ce ne sont que les décisions bonnes ou mauvaises des gouvernements de ce monde qui participent de l’avenir de l’humanité. L’histoire n’est au fond que la somme du passé, du présent et de l’avenir. Elle n’est pas une entité en elle-même libre d’action. Il n’y a que la conduite des affaires qui impulse des directions qui mènent soit à l’amélioration du genre humain et de ses conditions d’existence, soit à la fin d’une ou des civilisations. Ce que nous sommes entrain de vivre en ce moment, est une accélération de processus politiques - et j’insiste bien sur ce terme - qui mènera tôt ou tard au chaos généralisé.
Donc, par la simple volonté multipliée des humains, par une force consensuelle de cette même humanité malmenée, et qui ne se résigne pas à subir ce même chaos, oui, on peut revenir en arrière.