Bonjour, jean-marc D
« On ne connaît rien du détail précis du dossier, tant de l’instruction que des différents attendus délivrés par plusieurs tribunaux, rien de très précis sur les examens psychologiques qu’elle a subi. Tout au plus les miettes jetées en pâture au grand public »
Non, les détails des procès ont été relatés avec beaucoup de précision dans la presse locale, notamment du Loiret où habitait la famille Marot-Sauvage. Qui plus est, l’on peut trouver des extraits du verbatim du procès en appel sur le net, ce qui m’a permis d’en apprendre plus sur les protagonistes du drame et les conditions de son accomplissement.
Sur les viols, le fait est qu’ils n’ont pas donné lieu à des plaintes de la part des filles. Pas plus que les coups répétés reçus par la mère et le fils. La faute au milieu bourgeois dans lequel on lave son linge sale en famille ou l’on ferme sa gueule, de peur des commérages (cf. les films de Chabrol !).
Le fils : humilié - et peut-être frappé une fois de plus bien qu’il soit adulte - par son père alors qu’il lui avait annoncé son départ pour une entreprise de transport concurrente, a choisi de se pendre. Cette mort brutale est intervenue le jour du meurtre de M. Marot, sans lien de cause à effet entre le deux évènements.
Pour le reste, vous avez manifestement d’excellentes dispositions pour l’accusation publique...