Affaire Sauvage : la scandaleuse décision du TAP de Melun
Le vendredi 12 août, le Tribunal de l'application des peines (TAP) de Melun a rejeté la demande de libération conditionnelle de Jacqueline Sauvage, condamnée à 10 ans de réclusion pour le meurtre de son mari, et partiellement graciée par le président de la République en janvier 2016. Une décision scandaleuse qui n’a probablement pas grand-chose à voir avec le cas de la détenue...
Au lendemain de la grâce partielle accordée le 31 janvier 2016 par François Hollande à Jacqueline Sauvage – meurtrière de son mari violent et violeur au terme de 47 ans d’enfer conjugal –, les Français ont naïvement cru que la détenue allait enfin pouvoir sortir de prison pour retrouver ses filles et ses petits-enfants. C’était compter sans les magistrats du Tribunal de l'application des peines de Melun (Seine-et-Marne) : le vendredi 12 août, au mépris de la plus élémentaire humanité, les trois juges ont décidé le maintien en prison de cette femme si durement éprouvée.
Jacqueline Sauvage continue par conséquent d’être soumise de facto à une double peine : après le calvaire qu’elle a subi durant près d’un demi-siècle de violences et de viols perpétrés sur elle-même et sur ses enfants, le trio de magistrats de Melun a décidé de laisser croupir en cellule pénitentiaire cette femme maintes fois bafouée et flétrie.
En accordant sa grâce partielle à Jacqueline Sauvage, le président de la République avait supprimé la période de sûreté qui interdisait toute sortie de la détenue avant l’été 2018. Dès lors, et compte tenu des violences répétées qui avaient poussé la meurtrière à tuer son conjoint, la libération de Jacqueline Sauvage apparaissait comme une juste mesure dont il était inimaginable qu’elle puisse être contestée par le TAP. Et cela d’autant moins que le procureur de la République avait soutenu la demande de libération anticipée dans ses réquisitions.
Les magistrats du TAP en ont jugé autrement. Leurs arguments, rapportés par les avocates de Jacqueline Sauvage – Me Nathalie Tomasini et Me Janine Bonaggiunta –, sont pour le moins déconcertants. D’une part, ils reprochent à la détenue de « ne pas assez s’interroger sur son acte ». D’autre part, ils estiment que Jacqueline Sauvage, en projetant de rejoindre l’un de ses filles dans le Loiret, « ne peut prétendre vivre à proximité des lieux des faits, dans un environnement qui, compte tenu des soutiens dont elle bénéficie, risquerait de la maintenir dans une position victimaire. »
Des arguments d’une insigne faiblesse ! Qui peut sérieusement mesurer l’état de la réflexion d’un condamné sur l’acte qu’il a commis ? Une telle réflexion a-t-elle-même un sens dans un cas comme celui-ci où, poussée à bout par des décennies d’une souffrance indicible, la victime s’est à son tour transformée en bourreau, le temps de trois coups de feu ? Quant à vivre chez sa fille du Loiret, non loin du lieu du drame, c’est tout simplement irrecevable. Personne n’a en effet indiqué à Jacqueline Sauvage en amont de la décision du TAP que cette domiciliation pourrait jouer contre elle ; or, deux de ses filles habitent dans d’autres départements que le Loiret !
Qui plus est, évoquer pour débouter Jacqueline Sauvage son maintien dans une « position victimaire » est proprement scandaleux : Qui peut être plus victime que cette femme confrontée durant 47 ans aux tortures morales et physiques infligées par son mari violent à elle-même et à ce fils qui, à bout de forces morales, s’est pendu le jour du « meurtre » ? Qui peut être plus meurtrie que cette mère dont les trois filles ont été violées par un père incestueux ? À l’évidence, Jacqueline Sauvage est, n’en déplaise aux magistrats de Melun, bel et bien une victime de l’un de ces enfers conjugaux qui font tant de dégâts. Lui dénier cette qualité est pour le moins choquant, pour ne pas dire indigne.
La décision des juges du TAP de Melun, drapés dans leurs attendus, est à l’évidence du pain béni pour tous les cogneurs domestiques, pour tous ces mâles déviants qui assouvissent sans vergogne leurs pulsions sexuelles sur des proches en situation de faiblesse. Cette décision, les magistrats l’ont pourtant prise « en droit », plaide pour eux Cécile Parisot, secrétaire générale de l’Union syndicale des magistrats (USM).
En droit, vraiment ? Avant que ne soit connue la décision des juges du TAP, des bruits avaient circulé, indiquant que la sortie de Jacqueline Sauvage pourrait être assortie de l’obligation de porter un bracelet électronique. Une mesure en l’occurrence dénuée de tout sens, et délibérément vexatoire : qui peut sérieusement penser que cette femme peut représenter une quelconque menace pour la société ?
En droit, vraiment ? Et si les magistrats, dans le sillage de quelques ténors des prétoires, farouchement opposés à la grâce partielle octroyée par François Hollande, avaient voulu marquer ainsi leur désaveu au président de la République en n’hésitant pas à instrumentaliser honteusement le cas de cette grand-mère inoffensive ? Nombre d’éditorialistes, d’intellectuels, d’artistes, le pensent. Et avec eux de très nombreux Français, eux aussi très remontés contre le TAP de Melun.
La procureure de Melun, Béatrice Angelelli, a annoncé son intention de faire appel de cette décision. Mais ce n’est plus suffisant : l’autorité du chef de l’État ayant été bafouée, il appartient à François Hollande de se saisir une nouvelle fois du dossier afin d’accorder à Jacqueline Sauvage une grâce totale que nul trio de juges, enfermé dans une attitude corporatiste, ne pourra remettre en cause. C’est le sens de la nouvelle pétition adressée au président de la République sur le site change.org : Libération immédiate de Jacqueline Sauvage.
Une pétition d’ores et déjà été signée par plus de 200 000 personnes.
Précédent article consacré à cette affaire :
Jacqueline Sauvage : la honteuse inertie de François Hollande (25 janvier 2016)
173 réactions à cet article
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Bonjour Fergus
J’ai écouté sur france info une dame qui était je crois Cécile Parisot que tu cites dans ton article. Devant les protestations de plusieurs hommes politiques, elle laissait entendre qu’ils protestaient sans connaître le dossier à fond. Donc qu’ils feraient mieux de se taire et de faire confiance à la justice. Elle disait également que jamais la justice ne se servirait du cas personnel de Mme Sauvage pour régler ses comptes avec François Hollande. Ce qui reste à prouver. Je suis pour l’indépendance de la justice, pour autant elle n’est pas infaillible et pas toujours exempte de reproche. Dans le cas qui nous occupe, il est évident que les juges ont oublié ce qu’était la simple humanité, comme tu le soulignes. Faudrait-il qu’après son calvaire, en plus elle se repente de son acte ?
Merci pour l’article
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Bonjour, gruni
Cécile Parisot est secrétaire générale du plus puissant syndicat de magistrats. A ce titre, elle est, qu’elle le reconnaisse ou pas, dans une attitude et un discours corporatistes.
Dans cette affaire, il n’est pas besoin d’entrer dans le détail des procès qui ont abouti à la condamnation de Jacqueline Sauvage pour comprendre que le temps de détention qu’elle a déjà purgé est une sanction très largement suffisante en regard des faits pour l’acte qu’elle a commis. Et ce n’est pas si hasard si tant de personnalités appartenant à tous les milieux d’influence se sont spontanément mobilisées en faveur de la détenue, de même que des centaine de milliers de nos compatriotes.
En l’absence totale de dangerosité pour la société, les attendus des juges de Melun sont ridicules et, pour ce qui concerne le lieu de vie future de Jacqueline Sauvage, d’une parfaite mauvaise foi, n’en déplaise à Mme Parisot.
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@oncle archibald
http://www.lepoint.fr/politique/les-guillotines-de-mitterrand-31-08-2001-56908_20.php
La deuxième a ensuite donné accès à 141 dossiers de condamnés exécutés : les 45 premiers de la guerre d’Algérie - période durant laquelle François Mitterrand administrait la justice -
@oncle archibald
Vous tirez des conclusions hâtives de mon commentaire. Non je ne prône pas la peine de mort à titre privé. Je considère que Mme sauvage n’était pas dans un état psychologique qui lui permettait d’apprécier la légitime défense. Je crois qu’il est très facile de critiquer son comportement lorsqu’on n’a jamais été à sa place. Je vous rappel que les experts psychiatres étaient pour sa libération. -
@oncle archibald
A-t-il seulement aboli le « moyen », la guillotine, ou bien s’est-il également livré à une profonde réflexion sur la « finalité ».
Lors du procès de Patrick Henry, Robert Badinter avait plus insisté sur le « moyen » que sur la « finalité » : « La guillotine, qu’est-ce que c’est ? Prendre un homme vivant et le couper en deux morceaux ». -
@ gruni
« Je considère que Mme sauvage n’était pas dans un état psychologique qui lui permettait d’apprécier la légitime défense. »
C’est très exactement cela : dans d’autres commentaires, j’indique ce qu’aurait pu faire Jacqueline Sauvage pour bénéficier, le cas échéant, de la légitime défense. L’insigne maladresse dont elle a fait preuve démontre qu’elle a agi sans calcul.
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Bonjour, Jean-Pierre Llabrés
Je ne sais pas ce que Mitterrand pensait foncièrement de la peine de mort, mais le fait est qu’il a donné carte blanche à Badinter pour mettre en œuvre l’abolition de cette peine. Et cela contre une opinion publique très largement favorable à son maintien.
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@Fergus
Il faut un sacré courage pour croiser le regard de celui sur qui l’on tire, Fergus, ou une sacrée haine, en général, on se suicide après. -
@Fergus
« Dans cette affaire, il n’est pas besoin d’entrer dans le détail des procès qui ont abouti à la condamnation de Jacqueline Sauvage pour comprendre »NON, très précisément. Le même genre de raisonnement ineptes et scandaleux qui ont présidé à la Charte du Tribunal de Nuremberg :- Article 21 : Le Tribunal n’exigera pas que soit rapportée la preuve de faits de notoriété publique, mais les tiendra pour acquis.- Article 22 : Le Tribunal ne sera pas lié par les règles techniques relatives à l’administration des preuves. -
@ Onecinikiou
Soyons un peu sérieux : l’avocat général du procès d’appel prétendait que Mme Sauvage serait sortie en janvier 2017 si les jurés suivaient son réquisitoire. Ce qu’ils ont fait. Or, pas de chance : ce magistrat s’est planté, ce qui rendait l’élargissement de Mme Sauvage impossible avant 2018 sans la grâce de Hollande. Les magistrats du TAP viennent de finir le boulot contre la réquisition de la procureure de Melun qui demandait la libération. Comprenne qui peut !!!
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@Fergus
Que le magistrat se soit planté dans son réquisitoire n’implique nullement que la condamnation soit disproportionnée (puisque déjà a minima) et encore moins imméritée. Votre argument est nul et non avenu. -
Bonjour, Onecinikiou
« Votre argument est nul et non avenu. »
Certainement pas plus que vos propres arguments en forme d’acharnement suspect contre cette détenue au parcours de souffrances hors norme.
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@Fergus
je suis assez souvent en accord avec vos positions.Généralement guidées par une grande humanité une grande générosité.Toujours avec retenue et correction.Pourtant sur ce cas je ne partage pas votre analyse.Mais j’ai trouvé quelqu’un qui exprime ce que je pense avec beaucoup plus de talent et surtout sous l’angle de la loi, de la justice...A défaut de vous convaincre peut être découvrirez un blog fort enrichissant et lui aussi plein d’humanité. -
Bonsoir, Pere Plexe
Merci pour votre commentaire et pour ce lien.
J’ai déjà lu des textes d’Eolas. Je ne vais pas manquer de lire celui-ci avec beaucoup d’attention.
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@Fergus
Aucun acharnement pour ma part. A contrario de vous je n’ai nullement écrit d’article ni signer de pétition, ne serait-ce que pour signifier ma satisfaction de voir cette femme condamnée pour son acte bel et bien répréhensible et dont la peine est en regard.N ’inversez pas les rôles. S’il y a acharnement et suspicion quant à ses raisons sous-jacentes il est du côté de ses défenseurs. -
Je m’étonne Fergus, toi qui soutient l’impartialité de la Justice ; il y a peut-être quelque chose qui t’échappe, qui échappe à tous !
J’ai lu à l’époque des profils de cette femme qui auraient pu laisser penser que la victime c’était lui, qui n’avait que sa force de mâle, après avoir bu, pour s’en venger.
Les viols aussi ont été mis en doute, sortis au dernier moment.
Personnellement je n’en sais rien mais je connais assez bien la psychologie et l’âme humaine et, dans des cas beaucoup moins graves naturellement, que je connais, le bourreau n’était pas celui que l’on croyait. La violence est l’atout du faible mais nous vivons dans un monde ou seule la blessure physique est sujette à compassion.
D’autre part comme je pense que la prison ne sert à rien, qu’on la libère mais ne peut-être pas en faire La Victime de la Justice.-
Bonjour, alinea
« Les viols aussi ont été mis en doute, sortis au dernier moment. »
J’ai beaucoup de mal avec cette phrase. Comment penser que les trois filles de Mme Sauvage puissent, en audience publique dans le prétoire, faire état de ces viols s’ils n’ont pas été commis ? Faire passer leur père pour un immonde salaud pour atténuer la responsabilité de la mère meurtrière de ce père relèverait de l’abomination.
Sans compter l’indicible difficulté de parler - même en audience à huis clos- de viols subis lorsqu’on en a été victime, comme j’ai pu le constater lors de trois procès d’assises particulièrement éprouvants. Même Corneille et Racine, pourtant pas avares de situations scabreuses, auraient été incapables d’imaginer une telle mise en scène. Au demeurant, à aucun moment ces viols n’ont été mis en doute par le parquet.
Pour le reste, je te renvoie ci-dessus au commentaire que j’ai adressé à Covadonga.
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@Fergus
" Comment penser que les trois filles de Mme Sauvage puissent, en audience publique dans le prétoire, faire état de ces viols s’ils n’ont pas été commis ? «
C’est simple ...on peut penser qu’elles mentent tout simplement ....pas de preuve , pas de plainte ....rien ! leur parole contre .... !!!!
» Faire passer leur père pour un immonde salaud pour atténuer la responsabilité de la mère meurtrière de ce père relèverait de l’abomination. «
Non , ça peut, simplement et froidement , être vu comme du pragmatisme de la part des avocats de »charger" qqun qui ne peut plus se défendre (et pour cause !).
@+
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@Fergus
je n’ai pas entendu ces filles s’exprimer, donc je ne peux pas savoir la véracité de leurs dires ; néanmoins, il s’agit d’une parole contre un silence puisque, si je me souviens bien, ces viols auraient eu lieu longtemps avant.
Nous sommes les uns ou les autres contraints de convictions selon notre propre « moi » !
Mais la mère, chef d’entreprise avec « autorité », ayant pour loisir le tir au fusil, me paraît mal correspondre au profil psychologique de la femme battue qui n’a même plus la force de partir. Je la vois plutôt avoir une « main de fer » psychologique sur sa maisonnée.
Mais bien sûr, je peux me tromper lourdement, aussi, je suis bien contente de n’avoir pas été juré, s’ils n’en savent pas plus que moi ! -
@ alinea
« la mère, chef d’entreprise avec « autorité », ayant pour loisir le tir au fusil, me paraît mal correspondre au profil psychologique de la femme battue »
Il y a dans la littérature et dans le cinéma (par exemple chez Chabrol) d’excellentes œuvres qui démontrent le contraire : on peut parfaitement donner une impression extérieure de réussite et vivre un enfer chez soi.
Contrairement à ce que croient trop de personnes, les violences conjugales ne concernent pas que les classes populaires. La différence est qu’elles sont mieux cachées dans la bourgeoisie.
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@Fergus
Par moment vous êtes un peu naïf quand même quant à la possible abomination de l’âme humaine... Combien d’hommes (et j’en connais perso) ont été injustement accusés de viols et agressions sexuelles sur ses gosses par des mères manipulatrices et des enfants manipulés ???Et lui, le M Sauvage, comme il est mort, il n’a aucune possibilité de se défendre...Quant aux témoignages à la barre, vous ignorez les capacités d’Actor’s studio de beaucoup de gens, capables de vous faire avaler des couleuvres avec beaucoup d’aisance. -
Bonjour, Agafia
Naïf, je peux l’être, évidemment. Mais pas dans cette affaire. Comment osez-vous imaginer que les trois filles de Mme Sauvage aient pu - même pour défendre leur mère - charger la mémoire de leur défunt père en le faisant passer pour un immonde salaud ?
Soutenir une telle thèse me dépasse. Je note d’ailleurs que personne dans la magistrature n’a mis ces viols en doute.
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@Fergus
Bonjour Fergus,Dans cette affaire, et en lisant pas mal d’articles, comme vous je doute que ces malheureuses femmes aient menti....Dans cette famille, sous le joug d’un agresseur pervers-narcissique dont la femme était totalement accro (ne pas oublier ceci), chacun a totalement dysfonctionné.Je voulais juste vous faire remarquer que certains sont capables de porter de fausses accusations et d’être crus... -
@Fergus
A contrario, comment pouvez vous imaginer, Fergus, que les filles se soient tues au sujet des violences sexuelles du père après sa mort ?
Tout au long de l’instruction, aucune d’entre elles n’a parlé. C’est seulement à la barre, en dernier recours, que la cour d’assises a eu à connaître de ces agressions sexuelles de la part du père. Qu’avaient-elles à craindre après la mort du père ? Pourquoi ne pas s’être ouvertes au juge au moment de l’instruction ?
Je me rends compte, comme lors de votre premier opus sur ce dossier, que ce sujet fait beaucoup réagir ? Vous venez pondre un article en prenant la posture du « juge suprême », celui qui sait mieux que les autres, celui qui peut mesurer et dire que la peine est trop lourde. Vous imposez aux autres un argument d’autorité. Mais vous êtes bien obligé de constater que vos connaissances sur le sujet ne vous viennent que de la lecture de journaux.
Malgré tout, vous vous estimez en droit et en capacité de « juger ». Les jurés et les professionnels se trompent, vous savez, bien mieux que tous ces gens, que la condamnation de Mme Sauvage est bien trop lourde.
Faudra t-il, dorénavant, avoir recours à votre « haute autorité » pour savoir si les peines privatives de liberté prononcées en France sont bien dans « votre » norme ? Seriez vous devenu le mètre étalon dans ce domaine ?
Vous avez donc la prétention d’être le « juge » des juges, celui qui possède la connaissance universelle, celui qui ne peut pas se tromper, celui qui sait (même s’il n’a pas eu accès au dossier).
Pour juger il faut se reconnaître supérieur aux autres Fergus. Vous en faîtes une bien belle démonstration.
Par ailleurs, pendant que l’on parle de ça, on ne parle pas d’autre chose. Un petit article sur le sport, le foot, et voilà un polémique riche et fructueuse qui démarre. Un autre article sur le tourisme et les constructions originales en Bretagne. Magnifique.
Tenez, Fergus, je vous propose 2 sujets, hyper-intéressants. Ils pourront faire l’objet d’une pétition le cas échéant.
1°) Les huées vécues par Renaud Lavillenie lors de ses sauts à la perche en finale au Brésil sont-elles admissibles ? Pourrait-on annuler l’épreuve ? Une pétition pourrait circuler.
2°) Un homme a été interpellé au Grau du Roi parce qu’il a eu l’audace d’aller se baigner nu ? N’y a t-il pas atteinte aux droits de l’homme ? Pourquoi la tenue « d’Adam » serait-elle interdite ? C’est totalement contraire à la liberté individuelle. Peut-on faire circuler une pétition pour que chacune et chacun puisse se tenir à poil à la plage ? Il faudrait d’ailleurs faire une autre pétition, en vertu toujours des droits de l’homme, afin de pouvoir se baigner tout habillé. A poil, en maillot de bain, ou tout habillé, les droits de l’homme nous l’autorisent. Pétitionnons !
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Bonjour, Ar zen
« comment pouvez vous imaginer, Fergus, que les filles se soient tues au sujet des violences sexuelles du père après sa mort ? »
Un grand bravo pour votre finesse d’analyse ! A l’évidence, il ne vous a pas effleuré que libérer sa parole sur des viols subis, de surcroit incestueux, est une terrible épreuve pour des femmes désormais adultes depuis longtemps et qui ont à craindre dans leur propre foyer des traumatismes à cette révélation.
« Vous venez pondre un article en prenant la posture du « juge suprême », celui qui sait mieux que les autres, celui qui peut mesurer et dire que la peine est trop lourde. »
Argument insultant et ridicule : mon opinion sur la question est partagée par des centaines de milliers de Français, et je ne me situe en aucune manière au-dessus de cette multitude de Français qui font une analyse différente de la vôtre, Une analyse forcément débile !
Pour le reste, votre persiflage est d’un niveau pathétique.
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V@Fergus
C’est bien ce que j’ai écrit : vous vous placez au dessus des juges, c’est à vous qu’il appartient de savoir si une peine prononcée est à un niveau correct. Je me prosterne devant tant de connaissances.Les analyses des « gens » ne sont pas débiles. Ils ne connaissant pas le fonctionnement de la justice pour la grande majortié d’entre eux et quasiment presque tous ces « gens » ne connaissent strictement rien du fond du dossier. Pourtant vous les placez au rang « d’experts » pour servir votre discours. Comme s’ils savaient mieux que les jurés.Vous devriez vous pencher un peu sur l’effet « Dunning Kruger ». Conseil d’ami.Quant à votre couplet sur la « libération » de la parole, il ne tient pas. C’est ainsi que vous pensez qu’en plein milieu d’une cour d’Assises, à la barre, devant ces jurés et magistrats qui ne regardent que vous, il est plus facile de « libérer sa parole » que dans le cabinet feutré d’un juge d’instruction. Ces aveux des filles Sauvage, faits à la barre ont eu le même effet que s’ils avaient été faits dans le cabinet d’un juge. Ne vous en déplaise. Vous en venez maintenant à utiliser des arguments spécieux ? Cela s’appelle de la dissonance cognitive Fergus. -
@ Ar zen
Je ne me place pas au-dessus des juges, j’exprime comme des centaines de milliers de Français une opinion sur ce qui nous semble une sanction excessive.
Sans doute vous-même, dans votre infinie sagesse, n’avez jamais donné aucun avis critique, n’avez jamais exprimé une opinion divergente sur telle ou telle affaire à l’issue douteuse.
Où avez-vous lu que j’ai écrit qu’il était plus facile de libérer la parole dans un prétoire de Cour d’assises ? Jamais je n’ai énoncé une telle énormité. J’ai au contraire souligné qu’il a fallu un énorme courage aux filles de Mme Sauvage pour rompre le silence dans un tel contexte. Ce qui rend leur témoignage d’autant plus crédible.
Pour ce qui de parler devant un juge d’instruction, sachez que, de l’aveu même de magistrats et des avocats avec qui j’ai eu l’occasion de parler des problèmes judiciaires, il est également très difficile de parler de souffrances intimes de ce genre.
Votre suffisance est consternante !
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Bonjour Fergus,
Tout de même, Madame Sauvage n’allait pas bien dans sa tête...Elle a supporté les coups, le viol de ses enfants, la maltraitance durant des années, sans rien dire, sans agir, sans bouger un cil, sans surtout aller créer une main courante à la gendarmerie ou à la police. Elle n’a même pas songé à protéger ses enfants, ce qui est une attitude normale de la part d’une mère.Puis, tout à coup, après toutes ces années, elle prend un fusil et tue son tortionnaire...Personnalité étrange. Asociabilité. Absence d’humanité...Je suis désolée Fergus de vous contredire là. Mais, toute jeune femme maltraitée (17 ans), j’ai attendu le moment propice (5 ans tout de même...) pour m’enfuir le plus loin possible avec juste les vêtements que je portais sur le dos.Et je n’ai certes pas tué mon ex mari qui, d’étudiant, est devenu prof de lettres honoré par ses pairs...Madame Sauvage, si elle avait été une femme « normale » aurait pris ses enfants sous ses bras et serait partie dans sa famille ou dans une association.Peut-être certains juges ou psy pensent-ils comme moi en arguant du fait qu’elle ne se repentit pas assez de son geste. Vu son comportement d’épouse et de mère, ses principes moraux sont bienmédiocres.Bien à vous Fergus. Vous défendez une cause bien indéfendable...-
@cevennevive
« Puis, tout à coup, après toutes ces années, elle prend un fusil et tue son tortionnaire... » : sans prendre parti parce que je ne connais pas le dossier dans les détails (et on irait encore dire que je mêle de tout) , je peux comprendre que ce côté très imprévisible ait pu influer sur la décision des juges.
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@Taverne.
Oui, je le pense aussi. Le comportement de cette femme nous pose bien des questions, et a dû aussi en poser pas mal aux juges... -
@cevennevive
Bonjour cevenneviveToutes les femmes battus ne réagissent pas comme vous. Combien ne partent pas et sont tués par le conjoint. Je ne me permettrai pas de juger cette femme, d’autres l’ont fait et elle a été condamnée et purgée une partie de sa peine. N’y-a-t’il pas un moment ou on peut faire preuve de compassion, cette femme n’est plus dangereuse, alors à quoi bon la garder en prison ? -
Bonjour, cevennevive
Une femme meurt tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Et pourtant, nombre de ces femmes pourraient échapper à leur tortionnaire. Or, elles ne le font pas, ou trop rarement. Parfois jusqu’à l’issue dramatique, le plus souvent la mort de ces femmes, plus rarement celle du bourreau.
Malheureusement, ce schéma est bien connu des associations. Mais comment lutter contre l’emprise psychologique subie par ces femmes et qui paralyse toute réaction rationnelle de leur part ? D’où l’incompréhension que nous éprouvons lorsque nous sommes confrontés à ce genre de cas de maltraitance.
Sur les viols de ses filles, elle n’en a eu aucune connaissance aux moments où ils se sont produits, le mari agressant les gamines en l’absence de son épouse.
Pour ce qui est de la gendarmerie, elle y est allée une fois, mais n’a pas été au bout de la démarche du dépôt de plainte, paralysée par la domination qu’elle subissait et qui la maintenait sous influence.
« Puis, tout à coup, après toutes ces années, elle prend un fusil et tue son tortionnaire"
Eh oui, dans le langage courant, on appelle ce phénomène "la goutte d’eau qui fait déborder le vase". Un jour, confrontée dans sa tête à tout ce qu’elle a subi, Jacqueline Sauvage a trouvé la force de s’affranchir de sont état de victime perpétuelle. Elle l’a fait d’une manière tellement maladroite que c’en est pathétique : une personne un tant soit peu moins spontanée désireuse d’assassiner son mari se serait infligé un coup violent sur la tête puis serait venue abattre de face le conjoint afin de donner tout le crédit nécessaire à la légitime défense. Le fait même qu’il n’y ait rien eu de tel plaide en faveur de Mme Sauvage.
Des femmes battues qui, comme vous, ont fui, j’en ai également connu une ou deux. Mais j’ai aussi connu le cas d’une femme qui, incapable de fuir, s’est suicidée pour échapper aux coups ; c’était cela ou elle aurait, elle aussi, abattu tôt ou tard son tortionnaire. Pas simple, la condition de femme battue lorsqu’on est victime d’une emprise psychologique.
Pour toutes ces raisons, je ne comprends pas votre conclusion, venant d’une femme qui a été elle-même exposée.
Bien que le rapport psychologique soit indirect, je vous invite à lire Violée, humiliée... Détruite ! ou le récit véridique d’une suite d’actes de viols sur une jeune fille qui, à un moment, a pourtant la possibilité d’échapper à son bourreau. Ce qu’elle ne fait pas. Extrait :
« Lorsqu’elle se relève après le viol, Florence n’est plus que l’ombre de la jeune fille qu’elle a été. En quelques minutes, l’univers insouciant de son adolescence tranquille s’est effondré, tel un château de sable emporté par la vague sur la plage toute proche. Incapable de la moindre réaction, Florence est désormais entièrement soumise à la volonté de son agresseur. Tous deux remontent dans la voiture du violeur. Revenus à X…, Kévin prend le temps de s’arrêter pour acheter des cigarettes. Florence, restée dans la voiture, ne tente rien tant est profond l’état de sidération dans lequel l’agression l’a plongée. Des camarades et des passants sont pourtant là, à portée de voix, qui pourraient lui venir en aide. Mais la jeune fille n’est plus qu’une coque vide. Kevin revient. La voiture repart vers le domicile du violeur. Le cauchemar peut recommencer… »
Toutes les femmes ne sont à l’évidence pas armées de la même manière sur le plan psychologique !
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Bonjour, Taverne
On peut même ajouter que Jacqueline Sauvage n’a aucun charisme, est incapable de susciter la moindre empathie. Mais tu conviendras avec moi que cela ne devrait être d’aucun poids en matière de justice. Or, et tous les magistrats, de même que tous les avocats, le savent : il s’agit là d’un critère déterminant sur l’issue d’un procès et sur la hauteur de la sanction.
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@Fergus
J’apprécie modérément ce pathos Fergus. Il ressemble un peu trop à certains articles de Chalot...L’extrait que vous donnez ici peut donner du grain à moudre à beaucoup de psy, mais ne représente pas le monde « NORMAL » des humains. Ces humains « NORMAUX » ne sont ni masochistes ni sadiques, ne tendent pas leur tendre chair ou leur tendre coeur à des tortionnaires, ne peuvent pas continuer à aimer celui ou celle qui les maltraite.Ils ont une fierté et un amour propre « NORMAL »...Madame Sauvage, que je sache n’est pas un personnage de roman, une Madame Bovary par exemple. N’en faisons pas une héroïne car il se pourrait que des femmes un peu faibles la prennent pour exemple. -
@Fergus
J’ajoute qu’un enfant maltraité est subordonné à ses géniteurs. Il ne peut faire autrement que de subir. Il est faible et croit que le monde est ainsi fait.Mais une épouse, une maîtresse a le monde entier derrière elle pour comprendre sa révolte et sa fuite devant l’innommable.Assassiner n’est ni une excuse, ni une fuite, ni une reconnaissance de son malheur. C’’est une vengeance qui pourrit la vie de ceux qui s’y prêtent. Une méchanceté aussi violente et brutale que les protagonistes d’une guerre. -
@ Cevennevive
« L’extrait que vous donnez ici peut donner du grain à moudre à beaucoup de psy, mais ne représente pas le monde « NORMAL » des humains. »
C’est quoi le monde « normal » ?
Des personnes en état de sidération suite à un acte de violence, rien de moins anormal.
Et que dire des personnes qui, comme Jacqueline Sauvage, sont tombées dès l’âge de 15 ans sous la coupe d’un homme plus âgé ? Les jeunes filles de cet âge n’ont pas terminé leur construction mentale et le modèle de domination qui s’impose alors à elles a de fortes chances de devenir « normal » à leurs yeux. Hélas !
D’accord en revanche sur le fait de ne pas faire de Mme Sauvage une héroïne. C’est pourquoi je souligne son manque de charisme et son incapacité à faire naître une empathie à son égard.
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@cevennevive
Voilà des paroles censées.
Soit les viols sont imaginaires...
Soit cette madame en est pour le moins complice passive.
Concernant des enfants, ses enfants, c’est étrange, c’est inqualifiable.Quand il y a un problème et que l’on ne fait rien, l’on devient le problème.
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@cevennevive
Mouais.... ça se discute vos théories.... C’est aller un peu vite en besogne et ignorer une grande part de la complexe psychologie humaine que d’asséner vos affirmations.C’est ignorer la sidération, la domination, la peur, la capacité de certains à totalement paralyser l’autre et le rendre esclave. un long processus pour annihiler le raisonnement normal, rationnel, cohérent et libre de l’autre....Et le temps qui passe n’arrange rien, bien au contraire.... Si cette femme a rencontré cet homme très jeune et est tombée sous son joug, ça complique encore. Elle a été dressée, manipulée, conditionnée.... Et c’est très difficile de se sortir de ce schéma vicieux.Perso, absolument plus rien ne m’étonne de la nature humaine, même les comportements les plus aberrants... -
@ Agafia
Merci pour ce commentaire.
« C’est ignorer la sidération, la domination, la peur, la capacité de certains à totalement paralyser l’autre et le rendre esclave. »
C’est très exactement ce phénomène qui est au cœur du cas Sauvage. N’oublions pas qu’elle est tombée sous la coupe de Norbert Marot alors qu’elle avait moins de 15 ans !
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@Fergus
« N’oublions pas qu’elle est tombée sous la coupe de Norbert Marot alors qu’elle avait moins de 15 ans ! »
Les deux jurys ne l’ont pas oublié, puisqu’ils ont rendu un verdict plutôt clément en regard de la peine encourue.
Mais dans tout procès il est du rôle (et du devoir) de la défense de faire valoir les circonstances atténuantes. La question est de savoir jusqu’où certaines circonstances peuvent atténuer un crime. Tous les avocats de pédophiles font valoir le statut d’ancienne victime de pédophilie de leurs clients, ce qui est effectivement généralement le cas. Ce qui n’empêche pas, et heureusement, que ceux-ci soient condamnés.
Ne versons pas dans la culture de l’excuse et de la victimisation systématique.
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@cevennevive
Mais une épouse, une maîtresse a le monde entier derrière elle pour comprendre sa révolte et sa fuite devant l’innommable.Ah bon ? Z’êtes vraiment sure de ça ??? Vous ne seriez pas un peu idéaliste ?Quand vous êtes dans la merde et que vous cherchez du soutien, vous voyez plutôt souvent le « monde » s’écarter de vous et ne pas vouloir se mouiller... Quant aux services sociaux... No comment...Si y avait vraiment de la solidarité dans notre magnifique société, et un engagement de chacun pour protéger l’autre, on verrait moins de femmes et d’enfants battus, et tués dans l’indifférence générale... Même quand la situation est connue. -
@cevennevive
NORMAL, NORMAL, NORMALC’est quoi la normalité ? C’est quoi le monde « normal » des humains ? ça existe ? -
@ Agafia
100 % d’accord avec vous pour ce commentaire.
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@Agafia
Sans doute, Agafia, je suis idéaliste. Pourtant, (et je vous raconte cela juste pour vous, au creux de votre oreille) :J’avais à peine 16 ans lorsque je fus « déflorée » avec plus de gifles que de tendresse. Marié en vitesse car enceinte, j’étais un peu comme Madame Sauvage, sous la coupe d’un mari pas « bien » du tout. Les violences verbales ou physiques se passaient toujours dans le strict privé, si bien que mes parents ou ma belle-mère de l’époque (qui pourtant vivait avec nous et idôlatrait son fils) n’avaient qu’un vague soupçon des problèmes, croyant que c’était mon jeune âge qui faisait de moi un être rétif et entêté...Je n’avais pas assez de force morale pour me sauver. J’ai attendu d’en avoir. Et, effectivement, ce n’est pas mon entourage qui m’y a aidée, (à part peut-être mes parents). là vous avez raison.Ce n’est qu’après, lorsque je me suis établie loin, très loin, lorsque j’ai repris des études, repris ma vie en main, que j’ai eu le courage d’en parler.La vie reprend toujours ses droits et nous apporte l’apaisement et même le bonheur. J’ai maintenant une fille de 54 ans, je suis grand mère et même arrière grand mère ! J’ai eu une vie merveilleuse, j’ai pu faire des études, travailler et avoir d’autres enfants dans l’amour et la tendresse.Finalement, à la réflexion, vous avez raison. On ne peut pas compter sur son entourage pour s’en sortir. Il faut seulement compter sur soi.Bien à vous Agafia. -
@Agafia, Fergus :
Un monde NORMAL ?C’est un monde où l’on ne tue pas pour se venger, où l’on ne pense pas que c’est toujours la faute de l’autre si on est malheureux, où l’on impute pas ses fautes et ses erreurs aux attitudes des autres, où l’on a de l’amour propre, de la fierté et de la tendresse pour autrui, quelque soit son obédience ou ses goûts, etc...Un monde NORMAL est composé de vous, de moi, des commentateurs de ce site, de ceux qui ne prennent pas un fusil pour régler leurs problèmes...Cela vous suffit-il ? -
@gruni
« Combien ne partent pas et sont tués par le conjoint »
Oui , au fait , Combien ?
@+
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Bonjour, cevennevive
Eh oui, nous faisons partie de ce monde « normal ». Jusqu’au jour où les gens « normaux » comme nous craquent, pour une raison ou un autre, et tuent ou se suicident alors qu’ils semblaient ne jamais devoir appartenir à la catégorie des meurtriers ou des suicidaires.
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Vous faites de la longévité de son calvaire une circonstance atténuante, alors qu’on peut y voir au contraire une circonstance aggravante.
Si je voulais être un peu provocateur, je dirais que, qu’elle soit maintenue en détention ou amnistiée, il est probable que son mari va lui manquer.
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Bonjour, Ben Schott
Je vous renvoie, ci-dessus, à mon commentaire à Cevennevive. Considérer que toutes les femmes sont égales devant la violence conjugale est une erreur fondamentale, régulièrement dénoncée par les associations qui tentent de venir en aide aux femmes battues.
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@Fergus
« Considérer que toutes les femmes sont égales devant la violence conjugale est une erreur fondamentale »
Ai-je considéré cela ? Je dis que ce que vous appelez « la goutte d’eau qui fait déborder le vase » (un vase qui a mis 47 ans avant de déborder !) est un geste qui lui a valu le chef de meurtre avec préméditation, qui n’a finalement pas été retenu, et pour lequel les jurés de deux cours d’assises ont prononcé le même verdict (que vous jugez, vous, exorbitant), en « leur âme et conscience », après avoir eu connaissance de tous les éléments du dossier, entendu réquisitoires et plaidoiries, et considéré la personnalité de l’accusée. Je veux dire que ce jurés ne se sont pas prononcés avec la désinvolture que vous leur prêtez.
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@ Ben Schott
« Ai-je considéré cela ? »
Oui, indirectement, du fait la durée de vie commune de Jacqueline Sauvage avec Norbert Marot.
Une telle durée n’est possible que si la soumission est profondément enracinée. Or, c’était le cas : Jacqueline Sauvage est tombée sous la coupe de Norbert Marot - de plusieurs années son aînée - dès l’âge de 15 ans, à une époque où elle n’était pas encore structurée sur le plan psychique.
Autre chose : l’ayant été moi-même, je n’ai jamais accusé les jurés d’assises de « désinvolture ». Malheureusement, les jurés sont trop souvent influencés par le trio de magistrats, et notamment par le président de la Cour, en général doté d’une forte personnalité. Qui plus est, comme je viens de le rappeler plus haut à Covadonga, l’avocat général du procès d’appel s’est planté dans son réquisitoire en laissant entendre que Mme Sauvage pourrait sortir de prison dès le 28 janvier 2017, ce qui était faux, aucune sortie n"étant possible avant l’été 2018 si la peine de 10 ans de réclusion était prononcée, ce qui a été le cas.
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@Fergus
« Une telle durée n’est possible que si la soumission est profondément enracinée. »
C’est justement cette « soumission profondément enracinée » que les jurys n’ont pas reconnue. Comment expliquer qu’après quarante sept ans de brimades et de violences quotidiennes sur elle et ses enfants (pour lesquelles aucune plainte n’a jamais été déposée et n’ayant suscité aucune tentative de fuite), une brimade qui ne semble pas exceptionnelle provoque un soudain sursaut libérateur ? Le suicide de son fils aurait pu jouer un tel rôle d’élément déterminant par exemple, mais on sait que ce n’est pas le cas, Jacqueline Sauvage ne l’ayant appris qu’après le meurtre. De nombreuses zones d’ombre sur le déroulement des faits ont également influencé les jurys, certainement plus que le trio de magistrats que vous soupçonnez de parti-pris dans cette affaire (pourquoi l’auraient-ils été ?).
Tout en reconnaissant que la légitime défense ne pouvait être strictement invoquée, vous ne basez votre argumentaire que sur l’idée d’une forme nouvelle de légitime défense, qui serait celle d’une réaction légitime à une vie de brimades. Mais, et heureusement, la justice ne la reconnaît pas.
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Bonjour, Ben Schott
« vous ne basez votre argumentaire que sur l’idée d’une forme nouvelle de légitime défense, qui serait celle d’une réaction légitime à une vie de brimades »
Non, cela ne constitue pas à mes yeux une forme nouvelle de « légitime défense », mais le parcours de tous les protagonistes constitue une explication dont il faut tenir compte, ce qui n’a été fait qu’imparfaitement par les jurys. D’où la réaction aussi large et aussi vive dans le pays.
J’ajoute à cela que j’ai connu une femme un peu dans la même situation que Mme Sauvage, autrement dit psychologiquement dépendante et battue. Cette femme n’a pas choisi d’en finir en tuant son conjoint, mais en se suicidant après 20 ans de coups et d’humiliations. Et là, aucune sanction n’est venue frapper le mari qui a poussé son épouse à cet acte.
Effrayant, non ?
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@Fergus
« Et là, aucune sanction n’est venue frapper le mari qui a poussé son épouse à cet acte. »
Pour qu’il y ait une sanction, il faut qu’il y ait procès ! Au cours duquel on pourra déterminer dans quelle mesure ce mari a poussé sa femme au suicide et qui sera forcément la confrontations d’arguments hautement subjectifs. Dans notre droit, personne ne peut être accusé pour le suicide d’une autre personne, il existe la poursuite pour harcèlement moral, jugée si je ne m’abuse au pénal.
Cet homme sera peut-être jugé par son Créateur, et par certaines personnes dont vous, mais il ne peut pas l’être par nos tribunaux.
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@ Ben Schott
« Pour qu’il y ait une sanction, il faut qu’il y ait procès ! »
Evidemment ! Il n’en est pas moins vrai que cela induit une différence de traitement choquante.
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@Fergus
Ce qui est choquant, c’est que vous ne voyiez pas qu’il est normal qu’il y ait une différence de traitement !
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@Fergus
" j’ai connu une femme un peu dans la même situation que Mme Sauvage, autrement dit psychologiquement dépendante et battue. Cette femme n’a pas choisi d’en finir en tuant son conjoint, mais en se suicidant après 20 ans de coups et d’humiliations. Et là, aucune sanction n’est venue frapper le mari qui a poussé son épouse à cet acte."
Effrayant, non ?
Effrayant je suis d’accord mais ....dites moi ....
vous n’êtes pas intervenu pour faire cesser le martyr de cette malheureuse ?@+
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@ jmdest62
Hélas non ! Cette affaire s’est passé dans mon milieu professionnel, mais pas directement dans le cercle de mes collègues proches. Et comme beaucoup, j’en ai beaucoup plus appris après la mort de cette femme.
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@ Ben Schott
Ce qui est choquant, c’est que vous ne voyez pas que je comprends parfaitement qu’il y ait une différence de traitement ! Une différence en l’occurrence légitime au regard du code pénal.
Je souligne simplement qu’à la passivité totale à l’égard d’un conjoint violent ayant poussé sa compagne au suicide ne devrait pas répondre une forme d’acharnement à l’encontre de celle qui a tué son bourreau.
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@Fergus
« une forme d’acharnement à l’encontre de celle qui a tué son bourreau »
Tout ce qui est excessif est insignifiant. Vous finissez par utiliser des qualificatifs qui démontrent surtout votre propre subjectivité et votre parti-pris dans cette histoire. Non seulement il n’y a aucun acharnement, mais il y a eu au contraire une indulgence due sans doute à la considération des circonstances atténuantes, et les deux procès n’ont pas permis de dire que la victime (qui est le mari ne l’oublions pas) était un « bourreau ».
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fred.foyn 18 août 2016 12:05J’ai entendu dire qu’elle avait tiré dans le dos de la victime ?
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Bonjour, fred.foyn
C’est parfaitement exact.
Mais paradoxalement, cela devrait plaider pour elle comme je l’ai indiqué dans ma réponse à Cevennenvive.
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fred.foyn 18 août 2016 13:50@Fergus...bizarre votre réponse..tirer dans le dos des gens c’est normal pour vous.. ?
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@f red.foyn
Non, cela mérite une condamnation, et Mme Sauvage a fort logiquement été condamnée.
Mais manifestement, vous n’avez pas lu mon commentaire à Cevennevive, sinon vous n’auriez pas posé cette question.
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fred.foyn 19 août 2016 08:21@Fergus...Vous êtes un étrange manipulateur..qui change d’avis comme peut être de chemise ?
Vous me répondez par un avis et le commentaire suivant dit son contraire ? -
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Ce qui est surprenant dans cette affaire, c’est la manière dont l’auteur se transforme en juge. Il n’a pas le dossier, n’a pas suivi les débats, n’a pas assisté aux deux jugements en Assises, ... On pourrait espérer que l’auteur regrette l’usage de ce droit d’un autre age qu’est la grâce présidentielle, fait du prince par définition, mais non.
On peut comprendre assez facilement que son entourage se mobilise, témoigne, ... enfin soutiennent la condamnée. Mais comment peut on se transformer en suppléant de la justice et suivre aveuglément ceux qui font passer cette affaire en procès de la violence domestique et de la juste violence alors qu’il s’agit du droit de tuer, de se faire justice ...Aucune des deux cours d’assisses n’a retenu la légitime défense. Après on peut remettre en cause toutes les sentences au même titre que ceux évoqués, ici un mari bafoué qui tue sa femme et son amant, ailleurs, le bijoutier qui tire dans le dos d’un petit voleur en mobylette, ...Nous sommes dans un Etat de droit, il est de notre devoir de se mobiliser sur les causes qui le valent, la justice st faillible, mais sur cette affaire on abouti in fine à une remise en cause du principe même de la justice consistant à déléguer à l’autorité de l’Etat l’usage exclusif de la violence. Une société ne peut supporter qu’un de ses membres puissent s’arroger un droit d’une telle importance et se faire justice.-
Bonjour, Aristide
Si vous m’aviez mieux lu - aujourd’hui et dans mon article de janvier ou les commentaires qui ont suivi -, vous auriez constaté que, moi non plus, je ne retiens évidemment pas la légitime défense. Et je considère, moi aussi, qu’il est normal que Mme sauvage ait été condamnée par un jury d’assises.
Le problème posé par le cas Sauvage est la hauteur de la peine, et c’est cette lourde condamnation - compte tenu des faits rapportés aux audiences - qui a suscité dans tout le pays une réaction d’incompréhension, tant dans la population que chez les intellectuels, tous bords confondus.
Pour ce qui est du droit de grâce, j’y suis par principe opposé comme je l’ai indiqué dans une réponse à Covadonga. Néanmoins, je considère qu’elle est utile dans quelques cas rarissimes, précisément pour corriger des décisions de justice douteuses, excessives ou manifestement erronées.
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Et pendant ce temps, Bismuth ( et tant d’autres...) coure toujours avec ses crimes de guerre et sa batterie de casseroles à faire pâlir Al Capone.......
Quel beau pays épatant !!-
Bonjour, Pyrathome
L’impunité dont jouit jusqu’ici Sarkozy, malgré les faits accablants qui lui sont reprochés, est en effet l’un des plus grands scandales judiciaires. Il est profondément choquant qu’un tel individu puisse prétendre se représenter à une élection présidentielle.
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@Fergus
Il est profondément choquant qu’un tel individu puisse prétendre se représenter à une élection présidentielle.
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Bonjour Fergus,
choquant.....le mot est faible !!
Je dirais plutôt « Ripoublique bananière des coquins, vendus et autres intrigants »
Ils se protègent entre-eux pour ne pas tirer sur l’écheveau qui laisserait entrevoir la fosse à fumier immonde..... -
@Fergus
Jacqueline Sauvage a été condamnée 2 fois à de lourdes peines par un jury populaire pour crime avec préméditation.
Les avocats qui ont plaidé une légitime défense (sans doute grisés par le soutien médiatique) pourtant indéfendable sont les seuls responsables de ce fiasco.La France n’est pas encore Le Texas et c’est tant mieux.
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Bonjour, Nowhere Man
Je suis d’accord avec vous, les avocates ont commis une énorme faute en plaidant une légitime défense qui ne pouvait être invoquée. Il était normal que Jacqueline Sauvage soit condamnée.
La stratégie des avocates aurait, à mon avis, dû être limitée : d’une part, à la démonstration des souffrances que Mme Sauvage avait subi ; d’autre part, à la mise en évidence de la maladresse insigne de ce meurtre, manifestement commis par une femme au bout du rouleau hors de toute mise en scène pouvant lui être favorable sur le plan judiciaire.
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@Fergus
Mais vous n’en savez rien nom de dieu, fermez-là au lieu de déblatérez ! -
@ Onecinikiou
Je ne sais rien sur quoi ?
Je sais quelle ligne de défense a été choisie. Et je sais quelle ligne de défense j’aurais choisie si j’avais été l’avocat de Mme Sauvage.
Je sais aussi que vous manquez de courtoisie !
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Robin des bois est de retour. Défendre la veuve et l’orphelin, c’est un crédo.
La pauvre Mme Sauvage, violentée par son mari, mais qui, le dimanche, dès potron minet, s’en allait, bras dessus, bras dessous, le fusil sur l’épaule, en compagnie de son tortionnaire de mari, chasser les animaux de la forêt à coup de 12mm. Calibre qu’elle réservera à son crapule d’époux. Une femme qui menait d’une main de fer l’entreprise de transport du géniteur de ses enfants tandis que celui ci conduisait son camion sur les routes de France.
Qu’ils sont bêtes et méchants ces juges qui commettent, tour à tour, de telles injustices. Refuser de remettre en liberté une femme qui a tué son mari d’un coup de fusil dans le dos. Vraiment, aucune compassion ces juges. Pas un pour en racheter l’autre.
Heureusement que nous avions « l’éclairé » sa majesté « çavamieux 1er » pour prendre la mesure de cette affaire. Il accompagne Fergus sur le chemin de la commisération.
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Bonjour, Ar zen
Un grand merci pour votre contribution à la diffusion de ce bon vieux cliché selon lequel il n’y aurait de comportements déviants et de violences conjugales que dans chez les « affreux, sales et méchants » des classes populaires.
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@Fergus
Vous vous méprenez totalement sur mon commentaire. Où avez vous vu que je parlais « d’affreux, de sales et de méchants » ?Je dis que Mme Sauvage faisait partie d’une société de chasse et que, de bon matin, elle prenait, en compagnie de son salopard de mari, le chemin de la forêt pour aller chasser. Vrai ou pas vrai ?Je dis que le mari de Mme Sauvage, patron de son entreprise de transport et chauffeur routier, était très souvent sur les routes. C’est donc sa femme, Mme Jacqueline, qui assurait la conduite de l’entreprise lors de ses absences répétées. Vrai ou pas vrai ?Je connais peut être les « classes populaires » mieux que vous ne le faîtes Fergus. C’est pourquoi vous ne me verrez jamais porter un jugement sur celle-ci. J’avais un père marin pêcheur voyez-vous. A la maison c’était plutôt « terre battue » que parquet ciré, si vous voyez ce que je veux dire. -
@ Ar zen
Je ne nie rien des taches assumées par les protagonistes.
Mais précisément, tout votre commentaire semble induire qu’il ne peut y avoir de comportements violents et de victimes conjugales dans les milieux bourgeois. Or, c’est évidemment faux.
Et vous me faites carrément marrer avec votre terre battue car c’est aussi ce que j’ai connu dans ma famille de paysans d’Auvergne. Avant il est vrai de vivre à Paris dans le luxe d’un appartement exigu en immeuble insalubre avec toilettes communes sur le palier à mi-étage.
Comme eût dit Giscard, « Vous n’avez pas le monopole des origines populaires ! »
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@Fergus
Je vous précise les choses Fergus, concernant mes origines réellement populaires, rien de plus. Vous avez simplement bâti sur du sable en « supposant » que je ne connaissais pas les milieux populaires. C’est ballot.Par ailleurs, je ne vois nullement où mon commentaire induit qu’il ne peut pas y avoir de comportements violents et de victimes conjugales dans les milieux bourgeois ? De ce point de vue là, je pense que j’en connais plus que vous. Mais là n’est pas la question.Vous vous êtes totalement mépris sur mon commentaire où vous avez fantasmé une attaque des milieux populaires qui n’existait que dans votre imagination féconde. -
@ Ar zen
C’est vous qui vous êtes totalement mépris sur mes propos, et ce n’est pas la première fois.
Sachez que je n’ai jamais d’a priori sur l’origine des intervenants. Qui plus est, je vous signale que vous aviez déjà indiqué que votre père était marin-pêcheur.
Si vous aviez mieux lu mon commentaire, vous auriez constaté qu’il ne sous-entendait en aucune manière une attaque des milieux populaires, pas plus d’ailleurs qu’une attaque des milieux aisés. Et pour cause : les faits de maltraitance et de violence domestique se rencontrent dans tous les milieux, sans la moindre exception.
Votre inclination à polémiquer sans cesse vous fait trop souvent interpréter de travers les propos tenus par les intervenants dont vous ne partagez pas l’opinion. Dommage !
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Encore et toujours de l’émotion dont on peut croire qu’elle n’est pas feinte. Mais feinte ou pas l’émotion n’est pas le vecteur de la justice. Car évidemment cette décision a été prise en droit. Les arguments des défenseurs de la mise en liberté repris ici ne sont pas des arguments de droit. Cette personne a tué de sang froid de dos un être qui pour être abject n’en était pas moins un être humain.
Nul ne pouvant se faire justice soi-même.
Cet aspect étant un des fondement d’un état de droit n’avait cependant pas échappé à notre magistrat suprême qui ne lui a accordé qu’une grâce partielle. C’est ce que je comprends du jugement du TAP de Melun. Le président ne se déjugerait pas en restant sur sa position initiale qui est équilibrée en droit comme en morale..
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Bonjour, JDCONSEIL
« Nul ne pouvant se faire justice soi-même. »
Personne ici ne prétend le contraire, et surtout pas moi.
Mais il y a la lettre de la loi, et l’esprit de celle-ci. Or, la hauteur de la peine infligée à Jacqueline Sauvage a posé problème tout au long de son parcours judiciaire, et ce n’est pas un hasard si elle a mobilisé autant de monde entre le 3 décembre 2015 et la fin janvier 2016.
De cela, les juges de Melun n’ont pas voulu tenir compte, malgré la réalité glaçante des faits. En cela, leur positionnement est des plus douteux. D’autant plus que les réquisitions de la procureure de Melun étaient favorables à la libération anticipée de Mme Sauvage.
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Tu as remarqué que les femmes, pas nombreuses sous ce fil c’est vrai, mais toute trois ne sont pas d’accord avec toi. Cela devrait te poser question. Et poser question à tous ceux- dont Gruni et Verdi- qui te soutiennent inconditionnellement !!
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@Verdi
Contente que vous répondiez ; nulle ambiguïté. Je ne vais pas parler pour les autres quoique je me doute qu’elles pensent comme moi.
Personnellement rien ne m’est plus pénible ( c’est une façon de parler) qu’un mâle protecteur de la pauvre femelle fragile
Je suis féministe, plutôt de la première heure que ce que l’on voir en ce moment, je pense les femmes - occidentales, éduquées, autonomes- assez grandes pour se débrouiller. Et comme elles ont la plupart du temps une vision plus pénétrante que celle de l’homme, qu’elles ont pu être à leur tour victimes de telle ou telle violence, leur regard devrait vous éclairer !!
On ne va pas s’y perdre, ne vous inquiétez pas !! ; je n’ai rien à prouver ni à vendre, nous en sommes tous au stade des spéculations ! -
@ alinea
L’échantillon n’est heureusement pas représentatif.
Cela dit, je ne suis même plus surpris d’entendre des femmes dénonçant les jupes trop courtes par des propos dignes des pires machos.
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@alinea
Tu as remarqué que les femmes, pas nombreuses sous ce fil c’est vrai, mais toute trois ne sont pas d’accord avec toi"
Parce qu’il n’est pas besoin faut d’examiner tous les détails de l’affaire pour comprendre que Jacqueline Sauvage a été lâche toute sa vie et n’a rien assumé jusqu’à l’assassinat.
Toute les jérémiades compatissantes envers elle, ne font que renforcer un féminisme qui considère la femme infantile et faible, dont il faut excuser les faiblesses jusqu’au crime. Je ne crois pas que les femmes sensées peuvent se retrouver dans ce schéma.
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@ psynom
« Jacqueline Sauvage a été lâche toute sa vie et n’a rien assumé jusqu’à l’assassinat. »
Norbert Marot était déjà adulte lorsque Jacqueline Sauvage est tombée sous sa coupe : elle était âgée de moins de 15 ans, un âge où les jeunes filles n’ont pas terminé leur développement psychologique et psychique. Cela explique très largement la dépendance dans laquelle elle a été maintenue toute sa vie !
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@alinea
Pensez vous vraiment que Madame SAUVAGE a tué en légitime défense en tirant dans le dos de son mari ? je ne le crois pas, et les juges non plus, ils ont donc jugé en toute équité.Ceux qui sont le plus à plaindre sont les enfants du couple qui ont vécu dans ce climat de violence familiale.C’est la gradation de la violence accumulée au fil des années qui a amené Madame SAUVAGE a tuer son mari, je ne la vois pas du tout comme une victime totalement innocente, sans quoi elle aurait pris ses enfants sous les bras et quitté l’enfer qu’était devenu son foyer.Au lieu de quoi, elle l’assiste dans son entreprise et ses affaires, ce qui indique que ses intérêts convergeaient avec ceux du mari, quand bien même il était loin d’être un saint ! -
En général, les enfants de ces couples qui ont baigné depuis tout petit dans la violence et la maltraitance sont brisés pour la vie entière.Comprenez vous que des juges n’aient pas vu en Madame SAUVAGE une mère idéale, protectrice, soucieuse du bien être de ses enfants ?Qui empêchait Madame Sauvage de divorcer de ce mari tortionnaire ? personne. Elle est restée pour les raisons qui sont les siennes, c’est un fait. Il y a des ménages qui ne se séparent que par la mort de l’un d’eux, ces tragédies existent autour de nous, hélas. -
Bonjour, Vipère
« Qui empêchait Madame Sauvage de divorcer de ce mari tortionnaire ? »
Manifestement, la dépendance psychologique qui faisait d’elle une femme sous influence depuis l’âge de 15 ans. Un phénomène malheureusement bien connu des psy et des associations de femmes battues.
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@Fergus
« Cela explique très largement la dépendance dans laquelle elle a été maintenue toute sa vie ! »
et bien sûr en 47 ans elle n’a jamais lu un seul magazine , ni regarder la télé , ni rencontrer qui que ce soit ou discuter en allant chez le coiffeur ou faire ses courses.
.H 24 sous l’emprise de son mari !!!!! qui partait avec son camion toute la journée voire plusieurs jours ...et puis elle ne voyait plus ses filles qui avaient quitter le foyer Bref en 47 ans elle n’a à aucun moment eu la possibilité d’échapper à l’emprise de son mari mais elle dirigeait l’entreprise ...
y a pas comme un problème ?@+
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Bonjour, Oncle Archibald
« Une armada de féministes en goguette a décidé que c’était très mal et qua Madame Sauvage avait bien fait de se rendre justice elle même. La presse a repris le flambeau et a monté une caballe contre ces salauds de juges qui ont condamné une femme qui d’après eux n’a fait que se défendre. »
Quelle caricature ! La mobilisation citoyenne a débuté dès l’annonce du verdict le 3 décembre 2015, avant même que les médias s’en mêlent.
Libre à vous d’interpréter différemment la décision des juges du TAP de Melun. Je persiste à penser que leurs arguments d’une insigne faiblesse leur ont été dictés par une motivation dépassant le cadre de l’affaire Sauvage.
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Bonjour, oncle archibald
« La justice ne peut pas délivrer un permis de tuer à toutes les femmes qui ont à se plaindre du comportement de leur conjoint. »
Nous sommes d’accord sur ce point, et c’est pourquoi je n’ai jamais contesté le fait que Mme Sauvage ait été condamnée. Seule la hauteur de la peine me pose problème, et manifestement pas qu’à moi si l’on en juge par la mobilisation que le verdict du procès d’appel a suscitée dans le pays.
Je profite de ce commentaire pour vous questionner sur un autre cas de femme battue dont j’ai eu connaissance il y a quelques années. Cette femme - en état de dépendance psychologique comme Mme Sauvage - a été battue et humiliée durant près de 20 ans. Jusqu’au jour où elle ne l’a plus supporté. Mais au lieu de tuer son conjoint, elle s’est suicidée. Que croyez-vous qu’il est arrivé au mari qui a poussé cette femme à l’autodestruction ? Strictement rien : il a continué de vitre sans être inquiété le moins du monde.
Oui, Mme Sauvage a tué son mari sans pouvoir bénéficier de la légitime défense. Oui, son acte méritait une peine de prison. Mais, après toutes les souffrances physiques et morales qu’elle a endurées, elle a assez payé !
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« son mari violent et violeur au terme de 47 ans d’enfer conjugal »
Subir l’enfer et rester 50 ans ?
C’est louche ?
Pourquoi ne pas l’avoir tué avant ?
C’est un assassinat !
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La vérité judiciaire a donc à se frayer un chemin au milieu de la panique démocratique. On
pourra encore discuter très longtemps des dérives de la Famille judiciaire contraires aux droits de l’homme, car en matière de Justice dans notre pays, nos responsables politiques n’ont pas le souhait , ni la volonté de changer les choses. Les privilèges des 1, s’établissent au détriment des droits de la majorité. Ruinés par des professionnels du droit corrompus et voyous nous avons été contraints de lancer une pétition nous nous faire entendre et être pris en considération......
.https://www.change.org/p/manuel-valls-avez-vous-confiance-dans-la-r%C3%A9publique-nous-plus-du-tout
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Bonjour, Marie47
Je ne doute pas de la pertinence de votre combat, mais très sincèrement, malgré ma lecture de la pétition, je n’ai pas bien compris la nature du problème.
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Elle fait la majeure partie de sa vie avec un mari violent et violeur et elle le tue après.
Pas logique !
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Bonjour, Milla
Pas logique, mais au meurtre près, c’est le cas de nombreuses femmes. Encore qu’il y ait parfois une autre issue : le suicide (après 10 ans, 20 ans de vie commune, voire plus !)
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Bonjour Fergus.
Vous m’étonnez grandement, du fait de votre prise de position, apparemment très assurée.Je suppose que vous êtes comme moi, comme nous tous d’ailleurs.On ne connaît rien du détail précis du dossier, tant de l’instruction que des différents attendus délivrés par plusieurs tribunaux, rien de très précis sur les examens psychologiques qu’elle a subi. Tout au plus les miettes jetées en pâture au grand public, notamment par des torchons faisant leur chiffres avec les scandales médiatiques.Tout ce qu’on sait par des mé(r)dias qui se croient sources autorisées comme disait Coluche, c’est que cette « brave dame » a subi durant des décennies le calvaire que lui infligeait son mari, qui aurait aussi violé certains de ses enfants dont un s’est pendu on ne sait trop pourquoi d’ailleurs.Moi, je vois surtout de gros points d’interrogations :- Madame se fait taper dessus, au propre comme au figuré, durant de longues décennies (plus de quarante ans, c’est du masochisme pas de la victimisation), et reste au foyer......hum.....ma propre épouse a quitté son précédent mari au bout de 2 ans, avec perte et fracas au point que ce connard s’est tué au volant en tentant de la rejoindre. C’est qui, cette « brave dame », une femme ou une lavette ?- des enfants se font violer, mais : ont-ils au moins déposé une plainte quelconque un beau jour ? Sont-ils restés au domicile familial ? Pas trop relevé d’information quelconque à ce sujet, ou j’ai loupé un épisode ou je n’ai pas pioché dans les bonnes infos.....Qu’a fait cette « brave dame » ? A t’elle protégé ses enfants ? A t’elle divulgué les faits ?, hum.....- un enfant se pend, mais on ne sait pas exactement pourquoi, hum.......- qu’a fait l’entourage immédiat, le voisinage, la « brave dame » s’est-elle confiée de sa situation de « martyre » ? notamment aux services sociaux, à une association ? Si oui, pourquoi pas de suites ? si non, pourquoi n’a t-elle rien dit ?Quant à a légitime défense, parlons-en : ne pas se servir durant plus de 40 ans d’un fusil de chasse pour le faire ensuite dans des conditions que personnes parmi nous ne connaît exactement, hormis le fait divulgué que les coups de feu auraient été donnés dans le dos, re-hum......Quant à Hollande, de quoi se mêle t-il , notre Flamby national ? Un Président de la République est un politique : il n’a pas à s’immiscer dans des débats judiciaires, qu’il reste à sa place, il a à mon avis bien mieux à faire qu’à désavouer bêtement la justice et les jurés populaires, non ? S’il avait voulu maintenir la « brave dame » derrière les barreaux, il ne s’y serait pas pris autrement....Cette disposition de gràce présidentielle est d’une débilité affligeante.Cerise sur le gâteau : la « brave dame » jette récemment l’éponge.......pas du tout de quoi convaincre de son rôle de pauvre victime, n’est-il pas ?Ce qui me paraît désolant dans cette affaire, c’est que beaucoup de personnes, à moins d’avoir consulté Madame Soleil et sa boule de cristal ou d’avoir assisté eux-même aux enquêtes et procès (2 quand même si je ne m’abuse, et qui ont tous émis un avis dans le même sens), émettent souvent des avis partisans.Mais ça n’est que mon humble avis, que je vous fait quand même parvenir.Bien à vous,-
@jean-marc
Bien sûr !
Il y a des zones d’ombres sur cette affaire.
A ce qu’il paraît qu’elle n’a pas déposé de plainte chez les flics.
Quelqu’un peut vérifier cette info ?
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Bonjour, jean-marc D
« On ne connaît rien du détail précis du dossier, tant de l’instruction que des différents attendus délivrés par plusieurs tribunaux, rien de très précis sur les examens psychologiques qu’elle a subi. Tout au plus les miettes jetées en pâture au grand public »
Non, les détails des procès ont été relatés avec beaucoup de précision dans la presse locale, notamment du Loiret où habitait la famille Marot-Sauvage. Qui plus est, l’on peut trouver des extraits du verbatim du procès en appel sur le net, ce qui m’a permis d’en apprendre plus sur les protagonistes du drame et les conditions de son accomplissement.
Sur les viols, le fait est qu’ils n’ont pas donné lieu à des plaintes de la part des filles. Pas plus que les coups répétés reçus par la mère et le fils. La faute au milieu bourgeois dans lequel on lave son linge sale en famille ou l’on ferme sa gueule, de peur des commérages (cf. les films de Chabrol !).
Le fils : humilié - et peut-être frappé une fois de plus bien qu’il soit adulte - par son père alors qu’il lui avait annoncé son départ pour une entreprise de transport concurrente, a choisi de se pendre. Cette mort brutale est intervenue le jour du meurtre de M. Marot, sans lien de cause à effet entre le deux évènements.
Pour le reste, vous avez manifestement d’excellentes dispositions pour l’accusation publique...
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@Milla
Bonsoir,Sur le fond, on se fiche de vérifier quoique ce soit.Le vrai problème sur le fond en question est que c’est maintenant bien tranché : c’est dix ans sans libération anticipée, point barre. Juridiquement, il me semble qu’elle risquait la perpétuité. De toutes les façons, la « brave dame » a déjà passé peu ou prou 3 ans en taule, elle sera libérée éventuellement avec une remise de peine peut être d’ici 2 où 3 ans, c’est au final pas très cher payé pour un acte déjà jugé deux fois par un juré POPULAIRE. Qu’on crie à l’injustice 1 fois, je peux comprendre, mais 2 fois avec des jurés différents, faut pas pousser. La justice n’est quand même pas pourrie à ce point, contrairement à ce que certains voudraient nous faire croire, même involontairement !Par ailleurs, je précise que les pétitions, je m’en bats l’oeil. La plupart du temps, ceux qui les signent le font pour faire plaisir à un âne qui braie à l’empathie compatissante, la larme au coin de la paupière. La peine de mort existerait encore, ces couillons seraient encore capables de signer leur propre condamnation.Dans ce cas, Flamby est désavoué par une majorité de français, faisons une pétition, et on obtiendra son éviction tant qu’on y est (eh non. ne rêvez pas, ça ne risque pas d’arriver)Mais ça dans ce dernier paragraphe qu’une réaction épidermique de ma part.Bien à vous, -
@Fergus
« les détails des procès ont été relatés avec beaucoup de précision dans la presse locale »......« on peut trouver des extraits du verbatim du procès en appel sur le net »Eh bien oui, c’est ce que je disais, les me(r)dias et un net bien sûr digne de foi, certifié AOP...........Moi, je ferais davantage confiance à Saint Antoine......« La faute au milieu bourgeois dans lequel on lave son linge sale en famille ou l’on ferme sa gueule, de peur des commérages (cf. les films de Chabrol !) »Parce que bien sûr Chabrol, dont j’aime assez d’ailleurs certains films en général, décrit la vraie situation de cette « brave dame », évidemment....Oh, de là haut, il voit encore les actualités. Les procès ont jugé des actes, dans une situation donnée, et dans des circonstances données, pour un profil donné, il n’ont pas jugé un milieu, fût-il bourgeois, et ce à 2 reprises, avec des juges et des jurés différents. La « brave dame » risquait perpette, ses avocats sont quand même bon, non ? De toutes façons, on vit dans le milieu qu’on choisit, ça n’est pas hériditaire, heureusement.« Le fils : humilié - et peut-être frappé une fois de plus bien qu’il soit adulte - par son père alors qu’il lui avait annoncé son départ pour une entreprise de transport concurrente, a choisi de se pendre »c’est quoi ce fiston ADULTE ? une mauviette, un impuissant physique ou quoi ? Dans la lignée familiale,donc......Et en plus la lâcheté de se pendre au lieu de défendre sa mère !Merci pour vos compliments, mais je n’ai aucune disposition particulière pour l’accusation publique, pas plus que vous d’ailleurs pour la défense publique.Dommage, là vous me décevez, surtout dans votre réponse, heureusement c’est assez rare, consolez-vous.Bonne soirée, -
@Fergus
J’ai des doutes sur le viol de filles et le suicide du fils.
mon intuition est que le fils a été aussi assassiné ;
peut être pour qu’il soit empêché de témoigner en faveur du père .
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Bonjour, franc
Vous aviez déjà émis cette hypothèse en janvier, et elle est toujours aux antipodes de la réalité. Ce fils, employé par son père comme chauffeur routier, était constamment en butte aux humiliations après avoir été fréquemment battu dans son enfance. En se pendant, il a fui ce père violent et une vie qu’il estimait sans doute sans issue. Personne, ni chez les enquêteurs ni dans le voisinage n’a émis le moindre commentaire pouvant remettre en cause cette dramatique réalité.
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@Fergus
le fils [...] a choisi de se pendre. Cette mort brutale est intervenue le jour du meurtre de M. Marot, sans lien de cause à effet entre le deux évènements.Ben la vache.... c’était pas le jour chez les Sauvage !! ^^ -
Et Madame SAUVAGE qui avait le devoir, plus que quiconque de protéger ses enfants qu’a t’elle fait ?
A t’elle mis en sécurité ses enfants, c’était là son premier devoir de mère !
Dans ce que je répugne à nommer « famille » tant les liens d’amour et d’intérêt à l’égard des enfants étaient absents, autant de la part de la mère que de celle du père, il est surprenant que les services sociaux n’aient pas été alertés pour protéger les enfants du couple, afin de combler l’indigence parentale en les retirant de l’enfer de ce foyer.
La violence, les coups, les humiliations subis depuis des années par le fils l’ont détruit, faute d’une écoute extérieure et de soins appropriés à son état psychique et mental dévastés par le climat toxique familial.
Serait-il exagéré de voir en Catherine SAUVAGE une mère indigne qui n’a pas protégé ses enfants ?
Ce père et cette mère auraient mérité tous deux que la justice s’intéresse à eux avant le drame, beaucoup plus tôt. La protection infantile se serait exercée, ils auraient été déchus de leurs droits parentaux, les enfants placés dans une famille aimante...
Au lieu de cela, deux morts !
Comment défaire Madame Sauvage de toute responsabilité envers sa famille, raisonnablement, il est impossible de ne la voir que comme une victime. Elle a forgé et subi son calvaire en entraînant des enfants innocents dans ce drame, le sien, elle est condamnée à juste titre, à hauteur d’un crime passionnel, en cela les juges se sont montrés cléments.
Pour le reste...
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@franc
Ouaip, encore un coup des crypto-judéo-bolchévo du mossad...Je pense même que le mari n’est pas mort mais a été enlevé par les illuminati et est gardé sur une base secrète de la face cachée de la Lune....Désolé, je sors.... ^^ -
@Fergus
ce n’es t pas parce que les enquêteurs et les ve voisinage n’ont émis le moindre commentaire pouvant remettre en cause le suicide du fils que c’est la réalité et la vérité ;les enquêteurs aussi ne mettent pas en cause le suicide de Boulin et l’accident de Coluche ,et pourtant je doute du suicide de l’un et de l’accident de l’autre et j’accuse m^me que ce sont des assassinats .
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Je maintiens ce doute et m^me cette accusation d’assassinat du fils qui aurait pu témoigner dans le procès peut-être en faveur du père. .
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@ franc
La différence entre la mort de Boulin ou celle de Coluche et celle du fils Marot, c’est que de nombreux enquêteurs privés et journalistes ont émis des doutes sur les deux premières - notamment Boulin - tandis que vous êtes seul - et cela sans le moindre élément sérieux - à défendre votre thèse sur le fils Marot.
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@Fergus
La différence entre Boulin et Coluche et le fils Marot c’est que les deux premiers sont des vedettes médiatiques et que le 3è ne l’est pas .
ce n’est pas parce que je suis le seul à émettre le soupçon que nécessairemment ce n’est pas vrai ou légitime , ce n’est pas une raison suffisante ni m^me une raison tout court, l’inspecteur Colombo aurait été été le seul aussi à émettre des soupçons par son flair légendaire car il serait surpris par des incohérences psychologiques.
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En effet comment un garçon qui subit d’énormes souffrances que lui fait subir le père tortionnaire pendant des décennies à supposer véridique cette thèse ne se soit pas suicidé avant mais juste après la mort de ce père tortionnaire ,et en plus pendant le déroulement du procès. Logiquement il serait tout heureux d’être délivré par la mort du tortionnaire et se serait précipité au procès pour témoigner en faveur de la mère ,mais non il se suicide alors qu’il est encore jeune avec toute la vie devant lui , Ilya là un illogisme psychique ,non vraiment je ne crois pas à la thèse du suicide malgré les dires ou les non-dits des uns et des autres .
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ce n’est pas la premère fois que les enquêtes ne sont pas complètes ou sont troubles ,voir l’immense fiasco de l’affaire Grégory dont on ne sait toujours pas qui est le coupable et où un homme est mort qui est innocent tué par le couple soupçonné de meurtre du petit enfant..
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@ franc
« en plus pendant le déroulement du procès. »
????
Merci d’arrêter de raconter n’importe quoi : le fils s’est suicidé le jour même où sa mère abattait son père, et cela en deux lieux différents et sans que les évènements aient été interconnectés d’une manière ou d’une autre.
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@Fergus
Comment peut on ne pas voir une connexion entre les deux évènements , la mort du père et la mort du fils le m^me jour ou un jour avant . .
Si le père est tué par un assassinat on peut aussi se demander si le fils aussi a été tué par la même personne ou le m^me groupe de personnes,rien de plus légitime et de plus normal.On peut aussi s’interroger sur les causes de suicide si suicide il ya ou encore se demander si ce n’est pas réellement un suicide mais un crime déguisé en suicide quand les causes psychologiques du suicide sont incohérentes ou absurdes ;
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M^me dans le cas où le père et le fils sont morts le m^me jour ,je maintiens mon soupçon comme quoi le fils ne s’est pa suicidé mais a été tué sûrement par la m^me personne ou groupe de personne qui a tué le père,la simutanéité du suicide du fils et l’assassinat du père sans qu’il n’yait aucunne interconnexion entre les deux évènements me semble tout à fait improbable ; et je maintiens aussi mon affirmation d’une incohérence psychique dans les causes du suicide du fils ,car il es t quand même inouie que tout à coup le fils se suicide le jour m^me de l’assassinat du père par une souffrance trop grande subies après des décennies de tortures exercés par le père tortionnaire, d’autant plus qu’il est père de famille de trois enfants . J’ai un petit soupçon comme quoi il a été éliminé parce qu’il est ou peut présenter comme un témoin gênant .
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il n’ ya aucune certitude absolue dans les dires des uns et des autres car vous comme moi comme les enqu^teurs n’ont été là pour voir de leurs propres yeux ce qui s’est réellement passé sauf le ou les tueurs ,et que les personnes humaines impliquées peuvent toujours mentir ,sans compter les manipulations médiatiques
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@franc
Il y a des choses qui peuvent se déduire.
Il est effectivement inenvisageable que le suicide du fils et le meurtre de la mère ne soient pas liés ; or, le fils devait quitter l’entreprise pour avoir une promotion ailleurs.
Mon idée, est que le père aimait énormément son fils - renseignez-vous certains ne savent pas être comme tout le monde en affection-, que le fils le savait ( être aimé). Le père a donc fait part de son projet de départ à son fils, le pourquoi du changement de boulot.( voulait-il vendre la boîte, en récupérer ses parts, je l’ignore...)
La mère a appris ce projet le lendemain ; conclusion : le départ du père de cette famille était impossible à vivre de la part des deux qui restaient dans son « aura ».
L’un se suicide - aucune raison de tuer le père, l’autre le tue, c’est une battante sur qui a toujours tenu le ciment du couple.
Crime passionnel ; cinq ans de réclusion ! c’est bon. -
Deux choses :
- comment peut-on rester avec un homme qui torture et viole ses enfants et soi-même pendant ...47ANS alors qu’une plainte à la police aurait forcément stoppé le bonhomme ? Incroyable.- on s’étonne du rendu des juges. Je ne m’étonne plus d’aucuns rendus depuis que j’ai vu la vidéo des enfants du juge ROCHE (affaire Allègre etc....).Cette vidéo aurait du faire un scandale, c’est tellement dégueulasse que je pense que personne ne prend le risque de divulguer au plus grand nombre. D’ailleurs les enfants le savaient que ça ne ferait pas grand bruit...Moi même je ne l’ai montré à personne jusqu’à présent, j’en ai juste un peu parlé tellement c’est à vomir. Vous croyez en la justice de ce pays ? regardez cette vidéo témoignage !-
Bonjour, moi29
Demandez autour de vous aux associations spécialisées : même dans le Finistère, il y a des femmes battues et humiliées qui restent avec leur tortionnaire. Pour une raison simple : ces femmes sont incapables de se libérer de l’emprise psychologique qui les maintient sous influence. Or, il faut savoir que jacqueline Sauvage est tombée sous la coupe de Norbert Marot alors qu’elle n’avait pas encore 15 ans, un âge où les filles n’ont pas terminé leur construction mentale.
Quant aux viols sur les filles, si vous aviez suivi l’affaire ou lu les commentaires, vous sauriez qu’ils ont toujours eu lieu en l’absence de la mère.
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@Fergus
Elle s’est mariée à 18 ans, et si même à cet âge elle n’avait pas encore « terminé sa construction mentale », elle a vécu une vie de femme responsable, élevant des enfants et gérant une entreprise.
Au moment du meurtre, sa construction mentale était-elle encore inachevée ?
Par ailleurs, quand les « femmes battues et humiliées qui restent avec leur tortionnaire » décident de mettre fin à leur sort, elles ne tuent pas leur mari, elles le quittent. Mais qu’elles quittent ou qu’elles tuent, elles le décident, c’est-à-dire qu’elle agissent en pleine responsabilité.
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@ Ben Schott
« quand les « femmes battues et humiliées qui restent avec leur tortionnaire » décident de mettre fin à leur sort, elles ne tuent pas leur mari, elles le quittent. »
Pas toutes, hélas ! celles qui sont incapables de casser le lien sur le plan social se suicident. Et là, les conjoints violents qui ont poussé à cette extrémité ne sont pas inquiétés. Choquant, non ?
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@Fergus
Quand un agriculteur ou un chômeur en fin de droits se suicide, c’est choquant aussi, mais si on peut condamner moralement les causes qui conduisent aux suicides, on ne peut pas le faire judiciairement, c’est ainsi et ça se comprend aisément (encore qu’un mari ou un chef d’entreprise peut être poursuivi pour harcèlement moral ayant conduit au suicide).
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Le Gaïagénaire (---.---.---.120) 3 février 21:56
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/ce-que-dit-l-affaire-jacqueline-177212?debut_forums=100#forum4495896Le Gaïagénaire 25 janvier 20:24@Fergus
Je suis d’avis que votre cliente a reçu une sentence clémente. Dans ce cas c’est la peine de mort qui s’imposait.En effet, selon vos propos, cette femme Sauvage a laissé ses filles être violées, ses enfants subir un climat familial débilitant et le suicide son fils, son poteau de vieillesse, l’a décidée à se venger après 47 ans de mariage.Quels bénéfices secondaires recevait-elle pour ne pas protéger ses enfants et rester dans un tel cauchemar ?Mais aussi qu’en sera-t-il des enfants de ces filles traumatisées ? Que transmettront ces matrices tarées ? Ne sont-elles pas destinées à « aimer » un Morot comme leur père ? Faire naître d’autres esclaves ne servant qu’à maintenir le taux des naissances pour tenter de contrer l’immigration ?Vous savez qu’économiquement c’est très payant pour les « logues », le système judiciaire, tout le tertiaire quoi, d’engendrer du désordre de cette nature. Et même le président ?N’y aurait-il pas un projet de société plus sérieux à confier au gouvernement ?À quand un permit pour mettre des enfants au monde ?Savez-vous que tout est en place pour que cela se fasse à l’intérieur de 25 ans ? J’ai d’ailleurs exposé les grandes lignes dans votre article précédent, sur le même sujet.A+Le Gaïagénaire 26 janvier 04:52@Fergus 25 janvier 20:40
Bonsoir,Dans les circonstances atténuantes, la responsabilité de la Société est évacuée.Les « parents » sont épargnés, les « enfants » culpabilisés.Qui sait, peut être que la prison sera une délivrance pour elle plutôt que le néant et le suicide ?Je suis d’accord avec vous que ni elle ni ses filles ne méritent cette épreuve supplémentaire qui est exercée cette fois par l’État tyrannique comme le mari et père tué.-
Bonjour, Le Gaïagénaire
« votre cliente a reçu une sentence clémente. Dans ce cas c’est la peine de mort qui s’imposait. »
Cette phrase discrédite à elle seule la totalité de votre commentaire !
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@Fergus 19 août 09:10
Deux réponses différentes suite au même commentaire.Fergus prenez bonne note des commentaires très objectifs des femmes.
Je suis convaincu que vous avez un biais psychologique qui vous fait idéaliser les Jacqueline Sauvage et qui provient de votre idéalisation maternelle.Le Gaïagénaire 28 janvier 14:51@Fergus 28 janvier 10:00
« Le professeur Guay précise que les données montrent depuis longtemps que les hommes sont aussi nombreux à déclarer être victimes de violence conjugale, mais la nature des violences subies par les hommes l’étonne.« C’est la première fois que je vois un rapport de Statistique Canada qui dit que les hommes ont été plus souvent victimes de ces formes de violence grave que les femmes. Ça me surprend. Je n’aurais pas pu prédire ça », a-t-il expliqué.
»Les résultats révèlent par ailleurs qu’il pourrait y avoir un lien entre la violence durant l’enfance et la violence conjugale à l’âge adulte, alors qu’un plus grand nombre de victimes de violence conjugale ont affirmé avoir été victimes de sévices physiques ou sexuels, ou les deux, durant leur enfance (48 %), comparativement aux personnes n’ayant pas déclaré de violence conjugale (32 %).«
_________________________________https://www.facebook.com/stephan.pouleur?fref=nf&pnref=story
»Je constate et dénonce fortement ici une culture de préjugés et de mensonges qui protège les femmes violentes et laisse tomber les hommes victimes. Cette pratique est dégoûtante et inacceptable dans une société qui se prétend être pour l’égalité homme-femme. «
____________________________________»L’étude rapporte que les militaires des forces régulières ont été plus exposés à des agressions sur les enfants - 47,7 pour cent d’entre eux - un pourcentage encore plus élevé dans la réserve, à 49,4 pour cent, le tout comparé à 33,1 pour cent de la population générale canadienne.« L’agression est définie dans le rapport comme le fait d’avoir reçu des coups de pieds, été mordu, frappé, étranglé, brûlé, étranglé ou attaqué dans l’enfance, et inclut la violence sexuelle, de même que le traumatisme pour les jeunes d’avoir été témoins de violence conjugale en grandissant.
»Cette nouvelle étude se base sur des données recueillies dans la portion « santé mentale » du sondage de 2012 sur la santé des communautés canadiennes - effectué auprès de 25 000 personnes - et sur le sondage sur la santé mentale des forces armées canadiennes de 2013 qui est fondée sur des réponses de plus de 8100 militaires."
CordialementComment expliquer le viol des filles sinon par la froideur des Jacqueline de ce monde ?Fergus 25 janvier 20:40Bonsoir, Le Gaïagénaire
Comme je l’ai expliqué ailleurs, les viols sur les filles ont été commis en l’absence de la mère, et elles n’ont pas osé en parler lorsqu’elles étaient gamines.
Pour le reste, Jacqueline Sauvage a vécu sous l’emprise d’un homme qui l’avait mise sous sa coupe lorsqu’elle était encore très jeune. Difficile de sortir ensuite de cet état de dépendance pour une femme sans doute friable sur le plan psychologique.
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@Le Gaïagénaire 19 août 17:15
Quand au fils pendu, la coïncidence est trop forte.Le Gaïagénaire 29 janvier 20:36@Fergus 29 janvier 15:34
Par ce lien la plupart des questions trouveront réponses.Marot a certainement été victime de paternités imposées. Sur ce point la Société doit légiférer.Même le témoignage du maire est révélateur de la généralisation et de la banalisation de la violence conjugale.Je trouve très troublant que le fils, père de trois enfants, dont les compagnes l’ont laissé à cause de sa violence, se soit suicidé le soir précédent ou le même jour. Je crois que la mère l’aura sentie.J’ajoute qu’en le tuant elle a déjoué la justice naturelle amenée par la vieillesse, ses maladies, l’impuissance et tout ce qui s’ensuit.A+ -
@Fergus
je ne vois pas en quoi l ’affirmation d e la peine de mort pour un assassinat selon la loi du talion discrédite la personne qui la propose ,c’est simplement une appréciation subjective de votre part ;Moi aussi je suis pour la peine de mort pour les assassins selon la loi du talion ni plus ni moins comme pour beaucoup de français selon les sondages .
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Fergus,
J’ai passé ma soirée à lire tout ce que je trouvais sur cette affaire.
Il en ressort que cela n’a rien à voir avec ce que j’avais compris et que la pétition semblait indiquer.
Il s’agit d’une histoire d’amour passion, partagée. « Je l’avais dans la peau, il était si tendre, mais.. »
Entre trois mots, un scénario assez banal : lui, le mauvais garçon, beau, plein de charisme, ( qui a son âge) mais paresseux et violent. Nulle part je n’ai trouvé son histoire d’enfance ; celle de la femme oui, fille aimée, choyée, sans problème.
Elle l’aime donc pendant quarante sept ans, le protège, l’aide, le « couvre », lui l’aime aussi, a besoin d’elle mais il y a « les crises » que j’attribue à son refus de ce qu’elle peut représenter pour lui : un reproche vivant. Elle n’a pas voulu entendre ses filles quand l’une lui a raconté les attouchements.
Le jour du meurtre, dans une période de crise, discussion, violence encore, elle s’enferme dans sa chambre, lui ouvre quand il frappe à la porte,etc..il redescend et s’installe sur la terrasse, et, dit-elle : l’éclair, j’ai pris le fusil et j’ai tiré tiré tiré.
Je ne vois qu’une explication : il lui a annoncé qu’il la quittait.
Enfermée dans son silence, on croit qu’elle ne prend pas la mesure de son acte, mais en fait elle se tait. Et du coup, l’épuisement de tout ce ramdam autour de cette affaire qui l’effraie et l’épuise.
Ainsi, le scénario tient debout, parce qu’elle n’a pas le profil de la pauvre femme battue.
Plaider le crime passionnel ? Elle n’en a pas eu l’idée et à mon sens il n’y a que le refus de la séparation qui a pu l’empêcher de l’avoir.
Je sais, j’invente ( la révélation) mais ainsi, tout se met en place !
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Bonjour, Alinea
Oui, c’est cohérent. Mais les témoignages sir les violences conjugales sont bien réels, et cette violence était connue dans le village.
Pour ce qui est d’une annonce de départ du mari, cela relève de la pure spéculation : personne n’a mentionné quoi que ce soit qui puisse accréditer cette hypothèse.
Il n’est d’ailleurs pas besoin, dans des affaires comme celle-ci, d’un élément déclencheur particulier : un énième affrontement, pas forcément plus violent ou plus humiliant, peut suffire. Dans ce fil, j’ai évoqué le cas d’une femme battue dans mon entourage professionnel qui a voulu en finir après 20 ans de souffrances conjugales. Cette femme n’a pas tué son mari, elle s’est suicidée. Or, il ne s’était rien passé de spécial le jour du drame.
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@Fergus
Deux choses :
Tuer est une sacrée violence, violence qui ne fait pas partie de son tempérament,( quoiqu’il y ait un « réciproquement » à un moment donné, dans ce que j’ai lu, qui est resté inexpliqué, mais se débattre ou hurler en cas de crises, c’est une réponse évidente sauf à être complétement inerte, ce qu’elle n’était pas) il lui a donc fallu recevoir une sacrée violence, inhabituelle, inédite, pour la faire réagir ainsi.
N’oublie pas qu’il était infidèle, qu’elle lui pardonnait et, de plus, je ne vois pas pourquoi, à part l’intéressée, quelqu’un était sensé être au courant de ce projet.
Le suicide, c’est autre chose, il ne répond pas à une violence reçue, même s’il est lui-même une violence ; le désespoir, au sens fort, suffit.
J’aimerais bien la cuisiner là dessus !! Si quelqu’un le faisait, je suis sûre que ce serait un immense soulagement pour elle.
Bon je suis toujours sûre, jusqu’à information complémentaire ; l’ordonnance du psychisme a des lois et en l’état actuel de mes connaissances sur cette affaire, il n’y a pas d’autre choix.
Tu protèges, tu couvres le mauvais garçon,, tu adoucis, tu atténues, tu fais comme si... et il reste.Toute une vie, tu ne peux que le tuer s’il part ! Si tu pars, c’est moi qui te ferai partir !!!
Il y a aussi que le suicide du fils n’est jamais mentionné, enfin ses causes probables. Peut-être savait-il, lui ! le père, au charisme incontournable, abandonne.
Bon, excuse-moi Fergus, j’ai passé tant de temps dans ma vie à écouter, entendre, démêler les lacs relationnels, que ça devient une seconde nature chez moi !! -
Bonjour, alinea
« il lui a donc fallu recevoir une sacrée violence, inhabituelle, inédite, pour la faire réagir ainsi. »
Eh bien non, pas forcément. La goutte d’eau qui fait déborder le vase et conduit au meurtre ou au suicide peut être tout à fait anodine dans la longue liste des agressions. Exactement comme dans un couple déchiré : c’est parfois une contrariété anodine qui provoque la rupture.
Pour ce qui est du fils, c’est sans doute ce qui est arrivé : battu durant des années, constamment humilié, il a probablement fui par la pendaison son incapacité à s’affranchir de ce père violent alors même qu’il avait un projet d’embauche dans une entreprise de transport concurrente. A cet égard, ce garçon semble avoir souffert du même syndrome de dépendance que sa mère relativement à Norbert Marot. La différence, c’est qu’elle a tué alors que lui se pendait. Le même jour !
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En lisant ceci, on se fait un peu une idée de cette famille... Si ça ne dédouane pas l’auteur de son meurtre, on peut tenter de comprendre et d’analyser le cheminement qui a amené à tout ce triste gâchis de vieS.La première erreur de J Sauvage, a été, comme bien des très jeunes filles, d’être attirée par le « bad boy » du village...-
@ Agafia
Eh oui, cette erreur initiale a induit tout le reste de la vie de Jacqueline Sauvage qui est toujours restée dépendante de ce « bad boy ».
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@Fergus 19 août 10:36
Quel manipulateur vous faites. Mais vous faites avancer le débat.Qui est la VRAIE victime suite à cette « erreur initiale » ?Depuis le jardin d’Éden, il est de notoriété publique qu’Ève est devenue dépendante d’Adam à cause d’un tiers, le serpent qui, maintenant que Freud et cie ont déblayé le terrain, est cet inconscient d’Ève assoiffé de pouvoir.Ainsi, parce que je ne crois pas un instant à l’enfant chérie durant l’enfance de Jacqueline, ce qui est quasi impossible dans la société de 1925-1947, j’affirme qu’Ève c’est accoquinée avec un « bad boy » justement parce qu’il sera le bouc émissaire du gâchis assuré à venir, pattern dominant depuis Adam.Et bien sûr ce sera le « bad boy » qui se sera sciemment pris dans la toile d’araignée de la paternité obligée pour qu’Ève deviennent dépendante. Refrain connu.Prenant en compte les commentaires de philippe baron-abrioux décrivant « démagogiquement » tous les effets, l’aval, de la compulsion de répétition de l’exercice du pouvoir d’Ève, commune à toutes les femelles mammifères, ne serait-il pas temps de diriger le projecteur sur la cause, l’amont de ce qui est si payant pour les parasites orbitant dans et autour de la religion féministe.Le problème c’est la matrice qu’il faut mettre à jour en la nettoyant de ses « bugs » millénaires, avant qu’elle ne commence à se reproduire.J’aimerais bien connaître l’ontogenèse de Marot, et son « éducation » aux mains des « hussards et hussardes noirs » durant ses années scolaires ? Je soupçonne que l’ÉN porte une grande part de responsabilité dans l’amont troublé de la société sous le prétexte d’égaliser les chances tel que promulgué par le marquis de Condorcet.Cessons de vénérer les causes dont nous déplorons les conséquences. -
Le TAP de Melun n’avais pas d’autre choix que d’affirmer fermement les décisions de justice (surtout devant tout ce tapage médiatique).
Sinon, il entérinait une justice à deux vitesses :
celle pour les sans-dents,
contre celle de ceux qui savent obtenir la bienveillance de Hollande.
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Les bons défenseurs des juges du TAP, sans doute eux aussi partie de la corporation, ont beau jeu de rappeler que tout ceci n’est que l’application du droit. Belle manière de se défausser sur le compte de la procédure et du texte comme un autre célèbre l’a fait à Outreau. Et on en rajoute sur la « connaissance du dossier » pour rejeter toute critique. C’est vrai que c’est super-complexe ces affaires de grandes violences familiales. Belle foutaise argumentaire de juges pour masquer grossièrement des motivations déviantes.
Quant à maxi-mou le Président actuel de la France, un type qui ne sait prendre aucune décision et reste toujours au milieu du chemin, dans le no mans land de la contemplation communicante, il a encore un fois démontré son incapacité à agir efficacement sur un petit dossier de grâce. Se bougera-t-il pour faire oublier le lamentable jugement du TAP ?
Entre cette justice et cette présidence, on peut dire qu’on est servi !
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Bonjour, Debrief
Globalement d’accord avec vous sur les deux points.
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BONJOUR ,
je reviens rapidement dans ce fil de commentaires .
JUSTE UNE IDEE :
que tous ceux qui affichent sous quelque forme que ce soit la citation « DURA LEX SED LEX » , prennent le temps de se rendre dans une des adresses du C.I.D.F (CENTRE D ’INFORMATION DES DROITS DE LA FEMME ) !
ils pourraient y rencontrer des psychologues ,des« juristes » ,comme certains commentateurs sur ce site, au moins un , , qui leur diraient de façon anonyme bien sûr ,les paroles qu’ils peuvent recueillir jour après jour de la part de femmes ,de filles et même de jeunes garçons .
toutes les catégories de population confondues y sont représentées et si vous aimez les surprises, prendre connaissance de toutes les perversités possibles , de toutes les solutions existantes qui n’ont pas été utilisées et si vous ne comprenez pas que ce qui vous parait évident ne fait plus partie de ce qui l’est pour celle ou celui que vous désignez sous le vocable de faible ,de stupide voire de manipulateur , alors mieux vaut que je ne vous réponde plus
tout comme je conseille une visite d’une journée à ceux qui trouvent injustes les sanctions vis a vis des chauffards qui tuent ou estropient à vie des victimes qui n’ont plus comme horizon que des centres comme le TOUR DE GASSIES à Bordeaux .
pourquoi cette femme a t elle supporté pendant aussi longtemps ces violences sur elle et sur ses filles ? parce qu’elle préférait ne pas renoncer à sa vie aisée , à ses parties de chasse , à son standing , peut être , ni vous, ni moi ne le savons . y trouvait elle quelque compensation ? et alors ! qui n’a vraiment accepté un quelconque compromis vénal ou autre ? qui ?
allez donc dans un C.M.S ou un C.M.P et prenez rendez vous avec une assistante sociale qui pourra éclairer votre lanterne !
j’ai reçu il y a 10 ans une femme qui avait été ma voisine pendant plusieurs années et que je n’ai tout d’abord pas reconnue : lors d’un entretien à caractère professionnel quand je lui ai posé quelques questions sur son lieu de vie et la composition de sa famille , elle s’est effondrée : elle a choisi de me « déballer » , il n’y a pas d’autre mot, désolé pour sa brutalité ,elle m’a raconté que son mari et elle avait un petit garçon de 7 ans et que son père , sous prétexte d’activité sportive , l’emmenait souvent avec lui . en fait son enfant était livré sur une aire de repos autoroutier à la prostitution avec des chauffeurs routiers et qu’elle venait de le découvrir depuis déjà plusieurs mois . elle avait gardé le silence , par honte , par ... je ne sais pas !
Mme Sauvage a tué son mari sans pouvoir évoquer la légitime défense , etc ... mais est il possible de comprendre que cette femme a droit à ce qui devrait nous rester d’Humanité , à vous , à tous et à moi , nous qui sommes tous potentiellement criminels , pervers , et sortir pendant un temps de ce qui est prévu par une loi écrite par des Hommes tout aussi capables du pire ou de l’incompréhensible .
« personne n’est censé ignorer la loi » et personne non plus n’est censé l’enfreindre . ET POURTANT , jamais nous ne l’avons fait , jamais pensé à « démolir » quelqu’un ,à tuer , jamais vraiment ?
je ne vous tire pas mon chapeau : vous me faites peur et pitié à la fois !bonne fin de journée à tous ,juristes ou pas !
P.B.A
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@philippe baron-abrioux
« personne n’est censé ignorer la loi » et personne non plus n’est censé l’enfreindre . ET POURTANT , jamais nous ne l’avons fait , jamais pensé à « démolir » quelqu’un ,à tuer , jamais vraiment ?"
Seul le passage à l’acte criminel est puni par la Loi. Rêver d’estourbir son prochain n’est passible d’aucune sanction.
C’est des gens comme vous qu’il faut craindre !
Si l’on tuait l’un de vos proches, vous seriez le premier à demander que Justice soit faite, vous laisseriez tomber rhétorique et posture magnanime !
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Bonsoir, philippe baron-abrioux
Un grand merci pour ce commentaire.
Et surtout pour le conseil. Se rendre sur le site du CIDF où même échanger avec des professionnels de l’assistance sociale ferait beaucoup de bien à certains intervenants qui ne brillent pas par leur humanité.
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@Fergus
Briller par son humanité est-ce ternir sa clairvoyance ?
l’humanité c’est accepter les choses, les gens, et tâcher de les comprendre, pas les étouffer sous des lieux communs. -
@Vipère
bonjour ,
c’est vrai l’intention criminelle ne constitue pas un crime et seul le passage à l’acte est PUNI et par la loi , comme l’indiquent les Juristes .
et si on pouvait un instant ,quitter notre casquette de juriste et regarder en tant que personne ,Femme ou Homme , qui ne refuse pas le droit ni la loi qui en découle et le met en forme mais les envisage comme une construction élaborée pour préserver les droits RECONNUS à chacun et ceux de la société à laquelle on appartient ?
droits à respecter mais aussi devoirs ,droits reconnus et devoirs qui obligent entre des humains ,n’est ce pas ?
ne pensez vous pas que les violences subies par ces femmes les ont « tuées » en tant qu’êtres humains en les ramenant à un état d’objets de supplices disponibles à domicile alors que sur notre livret de famille qui nous est remis lors de notre mariage à la rubrique« droits et devoirs respectifs des époux( à relire parfois) » ,on fait référence là aussi à la loi qui indique l’obligation de communauté de vie .
cette femme et ses filles ,son fils qui lui a « choisi » de SE TUER n’ont ils pas été symboliquement et peut être définitivement TUES tout en restant vivants puisqu ’encore présents parmi ceux qui ont à connaitre cette affaire « en leur âme et conscience » , tous « en vie » sauf le fils !
quelle vie ? celle qui fait de vous un « objet » ,quasi MORT « , un vivant en perpétuel sursis, disponible aux coups de celui avec qui on est »obligé« de vivre ou que l’on est contraint malgré les circonstances de se conformer à cette obligation prévue par le texte , y compris par certains services qui peuvent en contrôler la réalité (C.A.F, ,D.G.I par exemple ) sous peine de sanctions par un autre dispositif d’une autre loi
connaissez vous ces services de protection qui sont parfois même obligés de fixer des rendez vous dans des lieux neutres pour éviter les violences dont pourraient être victimes aussi les » aidants« ?
connaissez vous ces foyers d’urgence ,ces maisons ou foyers maternels où des femmes peuvent être accueillis un temps ,sans communication d’adresse avec qui que ce soit pour les mettre à l’abri , elles et leurs enfants, et y séjourner de façon temporaire puis repartir dans un endroit plus sécurisé et inscrire leurs enfants dans deux ou trois écoles différentes en quatre ans en laissant derrière elles et leurs enfants le contenu entier de leurs maisons , le leur et celui des enfants dont les jouets , perdre les amis, copains à qui on ne peut donner l’adresse nouvelle ?
peut être les connaissez vous tous ces services , de près ou de plus loin , peut être même leur fonctionnement précis et vous devez alors en apprécier l’efficacité pour ceux qui peuvent les utiliser parce qu’ils en connaissent l’existence quand ils en ont besoin , tout comme certains commentateurs semblent bien connaitre les services de la Justice puisqu’ils sont juristes de formation et en font état ?
et la machine judiciaire et les magistrats et leur poids sur les Jurés , oui tout cela mais alors aussi vous savez comment certains procès sont exposés à la vitrine de toutes nos curiosités , comment le secret de l’instruction est devenu un leurre total , violé par tous et avec des complicités obligatoire dans les PALAIS DE jUSTICE , et comment une personne dans cette machine judiciaire peut facilement devenir un enjeu ,voire un » jouet« (pardon pour le terme ) entre des pouvoirs antagonistes , l’un cherchant à accéder à une stature quelconque l’autre à redorer une image déjà parfois bien peu digne de toute notre confiance .
» CE SONT DES GENS COMME VOUS QU’IL FAUT CRAINDRE" : Merci mais non , je vous rassure tout de suite rien à craindre d’autre de ma part que d’essayer de vous faire part de ce que je ressens en tant qu’Humain (oui , je revendique encore cette appartenance , comme d’autres se revendiquent principalement juristes ) à propos d’un sujet où une famille devient me semble t il victime de postures diverses qui dépassent largement la seule mort d’un homme (que je déplore ) mais aussi la quasi mort d’une famille qu’il a ,qu’on le veuille ou non ,détruite , piétinée , utilisée selon son bon plaisir de brute et à laquelle il a voulu enlever toute dignité , seul point auquel il n’est à ce jour pas parvenu .
bonne nuit à tous !
P.B.A
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Bonjour, philippe baron-abrioux
Je suis entièrement d’accord avec tous les aspects que vous avez développés ici. Et cela d’autant plus que, frère et beau-frère d’une famille d’accueil de l’ASE, je me suis trouvé au contact de garçons et de filles battu(e)s ou violé(e)s dans le milieu familial. Trop de gens s’expriment sur le sujet des violences domestiques sans y avoir été suffisamment confrontées pour en mesurer le poids destructeur.
Merci pour cette réponse que vous avez faite à Vipère.
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L’aventure judiciaire de Mme Sauvage est bon moyen de faire de l’accroche ...Mais bon !
Il ne faut pas oublier que cette dame a été condamnée par deux fois par deux jurys populaires.
Les chroniques judiciaires« journalistiques » ont mis en évidence les zones du dossier pas franchement blanche.....Je n’aime pas la justice, à mes yeux elle est trop asservie, au pouvoir en place, au pouvoir F.M.
Mais parfois, seulement parfois certains juges, en apparence, semblent être plus honnête.... mais ... !-
Bonjour, SPQR Sono Pazzi Questi Romani
« un bon moyen de faire de l’accroche »
Je peux vous assurer que tel n’est pas mon souci comme le démontrent nombre de mes articles sur des sujets nettement moins porteurs en termes de lectorat.
Je suis sincèrement persuadé que la peine a été trop lourde pour Jacqueline Sauvage, en grande partie à cause de la stratégie par trop féministe et de la défense qui a pu irriter les magistrats. Or, une délibération peut toujours être influencée par le trio de professionnels. Ce n’est évidemment qu’une hypothèse pour expliquer la lourdeur de la peine en regard des faits commis dans la famille durant des décennies.
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@Fergus
Irriter les magistrats ?J’ai l’impression que votre idée de a justice est empreinte d’un vision assez déplorable de ses acteurs. Comment peut on penser que des juges confrontés à la misère sociale, la violence, les faits les plus graves, des crimes, assassinats et autres méfaits puissent être influencés par une posture des avocats ? Des jours et des jours d’un débat contradictoire, c’est cela la justice pas le jugement externe et superficiel. Fut-il humaniste ou déclaré tel.Ces hypothèses que vous formulez sur les faits, la défense ou l’accusation sont trop hasardeuses pour que vous puissiez sérieusement « juger » du fond de cette affaire. Comme moi vous avez un avis très mal établi, la différence est que je ne remet pas en cause les juges ou la justice sur ces bases contestables. -
Bonjour, Aristide
Vous tombez mal : dans la plupart de mes articles et de mes commentaires sur la justice, je soutiens les magistrats dont j’estime, tant par mes expériences personnelles (comme juré ou observateur attentif) qu’au travers des discussions que j’ai eues avec magistrats et avocats sur le fonctionnement de l’institution, qu’ils exercent bien leur métier, dans le respect des justiciables.
Mais il peut y avoir des exceptions, sans même parler des scandales retentissants comme l’affaire d’Outreau. Et cela nul ne peut le nier.
A cet égard, je vous invite à lire sereinement un article que j’ai écrit en octobre 2013. Intitulé Procès d’assises : des délibérations sous influence ?, il montre que régulièrement des jurés d’assises contestent la manière dont s’est déroulée la délibération. André Gide lui-même avait fait mention de l’influence déterminante du président de la Cour. En ce qui me concerne, je n’ai rien eu de tel, comme juré, à reprocher aux magistrats présents. Mais je n’ai pas été désigné sur des affaires sensibles, qu’elles le soient pour des raisons politiques, sociétales ou corporatistes.
A noter que l’influence du président de la Cour peut s’exercer ,bien en amont de la délibération, dans la conduite des débats et la façon dont il use de son pouvoir discrétionnaire de faire citer ou pas des témoins à charge ou à décharge hors ceux dont la déposition a été planifiée par le greffe.
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En fait, il faudrait accepter que la justice soient rendue sur la place publique et sous les exigences des médias ou des associations. Ici, les humanistes auto proclamés pour exiger la libération d’une femme condamnée deux fois pour les mêmes faits, un meurtre. Ailleurs, on verra la demande de libération d’un bijoutier qui a tiré et tué sur un jeune voleur en mobylette, ... La justice ne peut se rendre sur l’injonction d’une opinion publique, fut elle déclarée humaniste une fois ou adepte de la sévérité une autre.
La justice est rendue par des hommes, elle est faillible par définition, lourde, difficile, souvent contestable en fonction de son point de vue, souvent trop clémente ou trop sévère, mais il n’y a pas d’autre solution que de s’y soumettre. Accepter le fait du prince par la grâce, ou les exigences d’une partie de la population est une erreur grave.Sur le fond de l’affaire, je crois que toutes les personnes qui donnent des avis et rappellent leurs expériences seraient avisés à la prudence. Il n’y a de justice que par la confrontation des faits, les déclarations des parties, les débats, ... et surtout hors de la rumeur publique et du bruit des médias. Il est impossible au quidam qui passe ici de solliciter la clémence ou la sévérité, tellement il ne dispose que d’une version qu’il s’est faite à partir d’informations partielles.Après, s’il s’agit de distribuer des médailles d’humanisme, je suis aussi pour une justice clémente et compréhensive, j’ai bon ?-
@ Aristide
Globalement d’accord avec vous. A deux observations près :
Le « fait du prince » est effectivement choquant sur le principe. Sauf lorsqu’il permet de corriger une faute d’appréciation judiciaire. D’où son utilité, à condition que le recours à la grâce reste exceptionnel. A noter que si Giscard en avait usé en son temps pour Christian Renucci, celui-ci n’aurait pas été exécuté alors que jamais sa culpabilité n’a pu être démontrée comme l’ont mis en lumière des enquêtes ultérieures.
« Il est impossible au quidam qui passe ici de solliciter la clémence ou la sévérité, tellement il ne dispose que d’une version qu’il s’est faite à partir d’informations partielles. »
Certes, mais la conduite des débats et la manière dont se déroule la délibération peuvent, a contrario, aveugler encore plus sûrement les jurés. Dans des cas rares, fort heureusement, mais bien réels. Cf. mon commentaire ci-dessus et le lien avec l’un de mes précédents articles.
En matière de Justice, la réalité des choses est parfois très complexe, et la vérité ne se trouve pas forcément dans les prétoires.
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@Fergus
la vérité ne se trouve pas forcément dans les prétoires.
La vérité ? Mais la vérité judiciaire est la seule qui compte en ce domaine. Croire qu’il existe UNE vérité est une utopie.A partir de ces postulats, il n’existe aucune alternative à une justice établie par le débat contradictoire. Surtout pas le jugement de l’opinion publique. On peut arguer ici et là, des erreurs, des malversations, des préférences politiques ou philosophiques ... mais comme pour la démocratie, il s’agit du moins mauvais des systèmes.Pour le fait du Prine, je suis pour l’abandon de ce droit de grâce et le renforcement des procédures d’appel et de jugement par une cour suprême à la mode américaine. mais jamais, non jamais, l’intervention d’une opinion publique ...
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