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Commentaire de Fergus

sur Où sont nos médailles Arnaud ? (ou le fiasco du tennis français à Rio)


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Fergus Fergus 25 août 2016 09:52

Bonjour, leypanou

Que les contrôles anti-dopage du CIO ne soient pas au niveau de ce qu’ils devraient être me semble une évidence. A cet égard, vous mentionnez Carl Lewis - qui a reconnu lui-même sur le tard s’être dopé - et vous avez raison : son club, le Santa Monica Track Club a trusté les titres et les records en sprint d’une manière éminemment suspecte, au moins autant que la manière dont les sprinteurs des Caraïbes s’imposent et se maintiennent depuis des années malgré des populations ridiculement faibles en regard des grandes nations.

Pour ce qui est de Marion Bartoli, je compatis très sincèrement à ses problèmes de santé, mais je n’enlève pas une ligne de mon article de 2013, rédigé peu après sa victoire à Wimbledon et l’annonce aussi surprenante que suspecte de son retrait des courts. J’avais notamment écrit ceci :

« Une première marche car Marion Bartoli comptait bien en gravir d’autres, en s’imposant par exemple sur les courts de l’US Open à Flushing Meadows comme elle en caressait l’espoir. « J’ai encore d’autres rêves, d’autres objectifs. Gagner la Fed Cup*, gagner une médaille aux Jeux Olympiques à Rio » déclarait-elle avec enthousiasme aux journalistes de L’Équipe le 6 août, huit jours seulement avant son annonce surprise. Oubliée la contracture à une cuisse qui, après Wimbledon, l’avait obligée à renoncer au tournoi de Stanford à la fin du mois de juillet. Le lendemain 7 août, Marion Bartoli, toujours aussi déterminée, en remettait une couche auprès, cette fois, des journalistes du quotidien Le Parisien : « Wimbledon, c’était super, mais je veux gagner d’autres titres. Je veux rester au sommet, et je vais tout faire pour y rester. »

Plus proche encore, Marion Bartoli confiait sur Twitter (Source Eurosport.com) : « J’attends avec impatience Roland Garros 2014  » ! Nous étions le 13 août. Quelques heures plus tard, c’est une Marion Bartoli en larmes qui annonçait son retrait définitif de la compétition. »

La maladie était-elle en cause ? Non, manifestement en aucune manière car quelques mois plus tard, c’est une Bartoli amincie et épanouie qui donnait des interviews dans les médias pour faire connaître ses nouveaux projets, notamment en matière de mode. (cf. la réponse que m’a faite ci-dessous l’auteur de l’article).


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