@Perceval
Mettre en concurrence les deux systèmes (ce qui est d’ailleurs une obligation décidée à Bruxelles sans que les populations n’ai jamais eu à se prononcer sur ce genre de choix) c’est avoir la certitude que le privé va sauter sur les secteurs rentables et laisser au public les secteurs qui ne le sont pas. On aura donc rapidement, une école à deux vitesses, une santé à deux vitesses, etc.
La volonté du monde financier dont vous relayez les idées (éventuellement sans même vous en rendre compte) c’est d’aller chercher de nouvelles sources de profit dans les secteurs précédemment dévolus à la fonction publique.
De nombreux marchés sont saturés par surinvestissement et l’industrie est en capacité de surproduction dans de nombreux domaines (le pire étant sans doute la sidérurgie qui, à force de brader ses aciers manquants de débouchés, a cumulé une dette de plusieurs centaines de milliards de dollars).L’argent cherche donc a s’investir ailleurs. Ce n’est pas par grandeur d’âme ou par volonté de mieux éduquer ou de mieux soigner que la finance veux l’ouverture à la concurrence, c’est uniquement dans la perspective de retrouver ailleurs les taux de profits qu’elle a eu et qu’elle a perdu dans l’industrie.
Ce que vous croyez être la noble défense d’idées libérales, n’est qu’un calcul matériel et cynique. Vous pensez défendre des convictions personnelles. En fait, vous êtes manipulé par des intérêts qui vous dépassent.