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Accueil du site > Tribune Libre > La gratuité est-elle synonyme de liberté et de qualité ?

La gratuité est-elle synonyme de liberté et de qualité ?

Ce qui frappe l'observateur de la société française c'est sa faculté à envisager de recevoir -sans sourciller ni interrogation- la plupart des activités et services gratuitement (ou contre un paiement faible ou symbolique)

Les Français semblent accros à la gratuité mais l'éducation, la santé, les transports, les loisirs, la sécurité..gratuits sont-ils aussi avantageux que cela ?

Nos concitoyens sont nombreux à souhaiter qu'un maximum de services soient donc gratuits en France.

Le cas d'école de l'école

Selon les tenants du tout gratuit, l'école (depuis Jules Ferry) doit nécessairement être gratuite (et obligatoire). Il s'agit non seulement de l'école primaire (les apprentissages de base) mais aussi du secondaire (des apprentissages plus secondaires et parfois artificiels) comme du supérieur (tout le monde étudiant jusqu'à 30 ans..ou plus)

Dans une société matérialiste ce qui est gratuit ne vaut (presque) rien

Le progrès qu'a pu représenter il y a 100 ans l'école gratuite pourrait aujourd'hui bien se retourner contre ses supposés bénéficiaires qui sont les "classes" défavorisées, les enfants issus de milieu familial peu éduqué ou mal équipé.

Les dérives de l'école gratuite et obligatoire

1) Dévaloriser l'acte d'apprendre (et celui d'enseigner) : puisque c'est gratuit l'intérêt de bien utiliser chaque heure d'apprentissage, de valoriser son temps éducatif, de réclamer le meilleur enseignement possible (ce que font les familles et les enfants du secteur privé), cela s'est évanoui dans l'enseignement public, devenu pour beaucoup une super-garderie

Pourquoi le privé réussit-il bien mieux que le public en matière d'éducation ?

Il est de plus en plus difficile de nier que l'éducation nationale connaît un véritable effondrement depuis une trentaine d'années. Cet effondrement est mesuré aussi bien par les indicateurs internationaux (comme PISA) que par ses propres indicateurs dcomme cette étude -CEDRE- parue en juillet dernier et qui indiquait que 40 % des enfants à la sortie du primaire n'ont pas le niveau de pratique et de compréhension de la langue française minimum pour poursuivre leur formation (mais à contrario l'étude se rengorgeait en prétendant que 60 % des enfants avaient un niveau SUFFISANT pour aller plus loin (le terme suffisant démontrant sans doute que l'institution n'était pas très exigeante désormais).

Les explications des meilleurs résultats du privé sont nombreuses mais la plupart sont idéologiques (et bien peu coroborées par les faits sur le terrain)

a) les familles du privé seraient privilégiées et l'école privée seraient une école de caste qui refuse le mélange avec les pauvres

Cette explication n'est malheureusement pas démontrée par les faits. Les écoles privées sont loin d'être homogènes comme le disent certains et elles donnent à certains élèves venant de quartiers difficiles une vraie chance de réussir leur éducation.

Par ailleurs cette interprétation part du principe que les familles des enfants pauvres seraient incapables de leur donner une éducation de qualité, qu'un enfant pauvre en France part avec un véritable handicap dans la vie et que si le bazar règne dans les établissements scolaires des banlieues difficiles ce n'est ni la faute de l'éducation nationale ni même des familles ou de leurs enfants mais ce serait dû à une sorte de fatalité sociale qui entraîne les pauvres vers la paresse intectuelle, la violence sociale ou le refus d'apprendre.

b) les écoles publiques n'auraient pas suffisamment de moyens pour faire progresser les élèves. Les enseignants seraient démunis dans les établissements du fait de la pingrerie de la Nation qui ne donnerait jamais assez d'argent pour créer des postes et mettre en oeuvre un enseignement de qualité

Cette légende urbaine n'est pas avérée sur le terrain

Exceptée l'école primaire qui dispose de moins de moyens que dans les autres pays développés (une aberration qui s'explique syndicalement parlant puisque le SNES oeuvre d'abord pour les carrières des enseignants et notamment leur accès au professorat), le système scolaire français est la fois un des plus couteux d'Europe (un lycéen coute 35 % de plus en France qu'ailleurs en Europe) un des moins efficace (on le voit quand 40 % au moins des écoliers arrivent au collège sans maîtrise du français) et surtout un des plus inégalitaires (du fait de la carte scolaire qui assigne à résidence les meilleurs élèves et tentent sans succès de remonter le niveau en mêlant ceux qui ne veulent pas apprendre à ceux qui ont soif d'apprendre)

c) Les écoles privées n'auraient pas les mêmes obligations que celles du public

C'est peut-être la seule explication qui tienne, elle ne concerne pas tellement l'école en elle-même mais bien le contrat qui lie l'école privée, le jeune et sa famille.

Ce contrat tripartite pose que la place du jeune dans l'établissement n'est acquise ni définitive, ce n'est pas un droit, qu'elle se mérite et qu'elle peut être remise en cause au cours de l'année (en cas de manquement grave à la discipline) ou en fin d'année scolaire (en cas de résultats insuffisants).

Cette simple possibilité de quitter une école recherchée pour ses résultats ou son cadre éducatif pousse les familles et les enfants à donner le meilleur d'eux-même. Quand sa place dans une école dépend du travail que l'enfant fournit celui-ci a évidemment tendance (dans la mesure où sa famille est impliquée aussi dans son éducation) à mieux travailler, à âtre motivé et à réussir.

L'apprentissage est bien plus qu'une activité individuelle, une activité sociale et quand l'émulation et le sens du travail règne dans une classe une brebis égarée n'a comme choix que de s'adapter aux autres ou de partir.

L'école publique française s'est transformée en (mauvaise) garderie sociale (mais gratuite) de la maternelle à l'université

- via le démagogique collège unique (inventé pourtant par la Droite mais peu d'années après le catastrophique mai 68)

- via le traitement social du chômage (inauguré dans les années 80 par les socialistes) qui assigne à l'école une nouvelle mission : celle de garder au chaud tous les jeunes jusqu'à un âge avancé dans le système scolaire afin de permettre aux travailleurs actifs (de 30 à 55 ans) de conserver une activité.

- en niant l'intérêt du travail manuel, de l'apprentissage précoce (14 ans) et en stigmatisant les entreprises privées (qui le rendent bien à l'école désormais).

L'école privé responsabilise les enfants, les familles, ses personnels alors que le public à force de démagogie (80 % de bacheliers) déresponsabilise en transformant l'école publique en un centre d'animation sans qualité (sauf pour ceux des centre villes qui viennent avec beaucoup)

La gratuité à l'école est une catastrophe nationale dont le pays n'est pas prêt de se remettre et sans l'adoption de mesures innovantes et fortes comme

- l'abandon de la carte scolaire

- la libre concurrence du privé et du public via un chèque éducation

- la déprofessionnalisation de l'enseignement (des parents d'élèves sont souvent plus capables de transmettre avec profit que des "professionnels" de l'éducation)

- la sélection des élèves avant le lycée et à l'entrée en fac

- le paiement des études au delà de la scolarité obligatoire (14 ou 16 ans) avec un système de bourses pour les seuls élèves méritants et sérieux

- la reprise en main de l'enseignement professionnel par le monde de l'entreprise (les lycées professionnels doivent être privatisés et leurs personnels venir du monde de l'entreprise)

- la fin du fonctionnariat pour les enseignants (qui devraient avoir travaillé dans le privé durant 10 ou 20 ans afin de servir d'exemple à des jeunes qui ne veulent plus d'adultes jamais sortis du système scolaire et ne connaissant pas la vraie vie sociale).

- la décentralisation intégrale des établissements avec le recrutement local par les municipalités, les régions, les familles des adultes devant faire la classe

Ce type de programme libéral fonctionne dans d'autres pays et ceux qui n'ont que Jules Ferry comme modèle devraient réfléchir aux vrais résultats de l'école publique française aujourd'hui.

Si l'avenir des enfants leur importe ils pourraient se demander pourquoi les solutions du XIXème siècle ne fonctionnent plus aujourd'hui, pourquoi cette gratuité de l'école et l'obligation scolaire qui va avec ne sont absolument plus des garanties d'équité et de progrès social.


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44 réactions à cet article    


  • confiture 25 août 2016 10:31

    Tout le monde sait bien qu’il n’y a rien de gratuit


    • Pere Plexe Pere Plexe 25 août 2016 13:24

      @covadonga*722
      Mais si : la méchanceté de l’auteur pour ce qui est accessible à tous l’est assurement !


    • Sozenz 25 août 2016 23:27

      @confiture
      tout ce qui devrait faire vire l humain , la flore et la faunesur terre et pourvoir à ses besoins sont donnés gratuitement.
      il n y a que l humain tordu dans sa tête pour vendre ce qui ne lui appartient pas ....
      et beaucoup de monde trouve cela normal ..


    • Sozenz 25 août 2016 23:33

      @Sozenz
      et comme tout est accaparé on se vend , on vend l autre , on vend ce que l on peut .certains leur vie leur âme etc pour survivre en esclave ou vivre en bourreau. au lieu de faire par le plaisir de faire toute notre vie est vouer à gagner sa vie . car même la vie s achète apparemment ...


    • Sozenz 26 août 2016 00:23

      @Sozenz
      pour ce qui est des écoles ...
      les écoles gratuites se font mauvaises écoles pour les rendre payantes....
      Vous ne pourrez pas les rendre meilleures si l esprit dans lequel est donné et reçu les savoirs sont pourris ...
      a savoir que les ecoles gratuites ne sont déjà pas gratuites . ce sont les contribuables qui payent le fonctionnement des écoles .
      donc soit on choisi la formule à deux vitesses . ceux qui payent beaucoup pour ce qui doit etre enseigné d une façon " normale ... et on abandonne ceux qui ne pourront pas avoir ces savoirs . soit on choisit que les savoirs doivent être retransmis , et point . c est une notion de conviction pour chaque donneur et receveur de savoirs .


    • foufouille foufouille 25 août 2016 10:59

      "Ce qui frappe l’observateur de la société française c’est sa faculté à envisager de recevoir -sans sourciller ni interrogation- la plupart des activités et services gratuitement (ou contre un paiement faible ou symbolique)"
      non car tout le monde paye impôts et taxes.
      le privé des écoles reçoit aussi des subventions.


      • Macaque 25 août 2016 11:23

        Je vais formuler ma réponse sous la forme de tout un tas de questions :

        Est-ce que c’est l’école privée qui responsabilité les parents ou bien est-ce les parents déjà responsables qui on peut de mettre leur enfant dans le privé et donc les mettent dans le privé ?

        Si on donne des sous directement aux parents pour l’éducation de leur enfant, et qu’on laisse un marché complètement privé d’école s’installer, est-ce que les parents le plus pauvres ne vont pas être tenté de mettre leurs enfants dans les écoles les moins chers pour pouvoir garder le plus d’argents possibles pour finir le mois ?
        Tous les parents, pauvres ou non, ne sont pas irresponsables (ou n’ont pas la même vision de l’école), mais nul doute que certains parents choisiront une école simplement parce que c’est la moins cher, or leurs enfants n’ont rien demander.

        Est-ce que si on détruit l’école publique on ne va pas créer encore plus de communautarisme. Les gens des mêmes milieux mettront leurs enfants aux mêmes endroits avec des professeurs qui pensent comme eux ?

        Va-t-on encore être capable de trouver des professeurs un minimum compétent si en plus de ne pas leur fournir de formation adapté, de les laisser gérer des classes avec de plus en plus d’élèves, on les oblige aussi à avoir fait une autre carrière avant ?

        Est-ce que cela apporterait une réelle plus value jusqu’au niveau collège/lycée général ?

        Est-ce que enseigner n’est pas déjà un vrai métier pour lequel il faut des vrais compétences ?

        Est-ce que l’on ne va pas récupérer comme professeur une majorité de personnes qui ont échoués dans le monde de l’entreprise ?

        Le modèle de la Finlande ou tout est gratuit (même la cantine et les fournitures scolaires jusqu’à un certains ages) est un de ceux qui fonctionne le mieux, pourquoi ? N’est-ce pas parce que leur société accorde une grande reconnaissance au métier d’enseignant ? Est-ce qu’il ne faut pas essayer de mieux former nos enseignants, de leur accorder plus de reconnaissance afin de pousser plus de gens à avoir envie de l’être et donc à pouvoir sélectionner les meilleurs et les former à être meilleur, etc

        Bref la question est loin d’être simple, pouvoir passer plus facilement du monde l’entreprise à l’école (aussi bien pour les élèves que les profs) je suis pour, mais vouloir entièrement privatisé l’école et croire que ça va résoudre les problèmes j’y crois pas. Il faut se rappeler aussi que si on abandonne des concitoyens sans leur fournir du tout d’éducation (professionnelle ou générale), on le paiera beaucoup plus cher plus tard (par le fait qu’ils ne seront pas apte à produire de la valeur pour l’ensemble du pays).


        • hunter hunter 25 août 2016 12:29

          @Macaque

          Il est tout à votre honneur d’essayer de convaincre l’auteur, mais sachez que ça ne sert à rien !

          L’auteur fait partie d’une petite mouvance ici, dont le raisonnement est simple, je vais vous expliquer .
          Un peu à l’instar des vieux shadocks, le cerveau est divisé en deux cases :

          1/ Privé = Bien ( Nous )
          2/ Tout ce qui n’est pas privé= Mal ! ( tous les autres : Gou munisses, fonctionnaires, cocos, traîtres, syndicats, etc etc ...)

          D’où nous pouvons déduire le raisonnement ultime : quand tout privé, tout Bien !

          Car oui, quelque part, c’est une sorte d’humanisme, ils veulent éradiquer le Mal !

          Sinon, votre argumentaire est pertinent, mais pas dans ce cas !

          C’est un peu comme si vous discutiez de Kant avec un scarabée ! (pardon aux scarabées, eux sont utiles...la clique de ’aueur....j’ai quelques doutes)

           smiley

          Adishatz

          H/


        • Robert GIL Robert GIL 25 août 2016 11:34

          le truc qui est le moins performant en france c’est le rapport entre la quantité d’aide deversé sur les entreprises privés (plus de 250 miliards a l’année) et leur incapacité a creer des emplois ... on devrait employer cet argent a autre choses, pour le plus grand bien de tous et arreter de gaver une petite caste parasitaire .


          • Perceval Perceval 25 août 2016 12:01

            s les entreprises étaient gavées d’aides et de subventions et s’il était si facile de gagner de l’argent en recourant au travail salarié pourquoi celui-ci a-t-il tendance à disparaître en France (et après 2017 on découvrira sans doute l’étendue des dégâts provoqués par M « ca va mieux même si je n’ai pas eu de bol »)
            J’espère que vous avez créé beaucoup d’emplois non subventionnés dans votre vie et que vous payez vos salariés à hauteur de vos grandes et nobles idées sociales.


            • Jean Pierre 25 août 2016 12:55

              @Perceval
              On peut citer de nombreux cas ou les aides publiques accordées aux entreprises ont été utilisées pour délocaliser, pour restructurer, pour moderniser ou utilisées d’une façon ou une autre pour faire baisser la basse salariale ce qui est l’obsession néo-libérale depuis des décennies. C’est comme cela que les actionnaires ont étés rémunérés à hauteur de 15 % pendant des années. Mais c’est aussi comme cela que l’on créé la récession car les salariés font tourner la machine économique deux fois : une fois en produisant, une fois en consommant.


            • Alren Alren 25 août 2016 12:55

              @Perceval

              Précisément avec les subventions publiques le recours au travail salarié devient moins urgent !
              Le capitaliste subventionné peut même faire ce rêve fou : une entreprise sans usine.

              C’est ce qui se prépare avec le compteur Linky :Il permettra aux entreprise privées de vendre (au prix fort) du courant produit par EDF, sans rien faire d’autres que de lire les relevés envoyés par le compteur « intelligent » et d’émettre des factures. Les coupures de courant pour incidents de paiement se feront par un simple clic informatique.


            • Macaque 25 août 2016 14:20

              @Alren Je ne comprends pas trop ce que vous dites. Il me semble que dans le domaine de l’électricité, on a les acteurs suivantes :

              - Les producteurs (dont EDF, engie et E.on) qui comme leur nom l’indique produise le courant.

              - RTE, responsable du réseau publique haute tension.

              - Les « distributeurs », responsable du réseau de distribution basse tension et des compteurs électriques. Ils sont désignés par les collectivités locales et en France c’est très majoritairement ERDF (maintenant appelé ENEDIS). C’est ENEDIS qui déploie les compteurs Linky.

              - Les fournisseurs qui sont ceux qui achètent le courant au fournisseur, le revendent aux particuliers, et paie un pourcentage (TURPE) au distributeur pour l’acheminement de celui-ci. Là on retrouve encore EDF et engie, mais également d’autres comme direct energie, planètre oui ou lampiris.

              Je ne vois pas trop en quoi le compteur Linky viendrait permettre aux « entreprises privées » (vous parlez des fournisseurs, des producteurs ou des distributeurs ?), de vendre du courant au prix fort.
              Si un fournisseur ce met à vendre son courant plus cher que les autres, on peut en changer normalement (après il y a des cas particuliers comme Grenoble où GEG est à la fois distributeur et quasiment le seul fournisseur proposé, mais du coup ils ne sont pas concernés directement par Linky même si des projets similaires et/ou avec les mêmes types de compteurs sont à l’étude).


            • foufouille foufouille 25 août 2016 14:28

              @Perceval
              « si facile de gagner de l’argent en recourant au travail salarié pourquoi celui-ci a-t-il tendance à disparaître en France »
              pas vraiment vu que les salariés sont beaucoup plus nombreux.
              par contre ton RSI est en déficit depuis très très longtemps par manque de cotisants et de cotisations.
              les agriculteurs sont en disparition depuis longtemps.


            • hunter hunter 25 août 2016 12:19

              Pour les camarades qui n’ont pas le temps de lire, je résume tout l’article en une ligne :

              « l’école doit être entièrement privatisée, car privé=Bien, et publique/pas privé= Mal » !

              Voilà !

              C’est y pas plus simple comme ça ?

               smiley

              Adishatz

              H/


              • Jean Pierre 25 août 2016 12:40

                Perceval réussi l’extraordinaire tour de force intellectuel de nous expliquer dans un article que les prélèvements sont beaucoup trop élevés et dans l’article suivant que tout est gratuit. 

                Pour patauger dans de telles contradictions, il faut quand même en tenir une sacrée couche...

                • hunter hunter 25 août 2016 12:46

                  @Jean Pierre

                  Mais si, dans son esprit c’est logique, voyez donc :

                  Privé= Bien = gratuit (car pub, sponsors, etc, etc...)
                  Pas privé = Mal = subventions impôts,et, etc.....

                  => TOUT privé ! (objectif à atteindre)

                  C’est pas plus compliqué que ça......mais en fait, vous avez raisons, et le terme contradiction est un doux euphémisme !

                   smiley

                  Adishatz

                  H/


                • Perceval Perceval 25 août 2016 13:17

                  Certains lecteurs d’AV confondent encore le service public et les missions de services publics (qui peuvent être dévolues à des ent/ Privées avec un appel d’offres et un cahier des charges à respecter).

                  Une clinique peut très bien remplir de nombreuses missions de services publics (comme par exemple ouvrir un service d’urgence 24 h sur 24 ) et un hôpital public faire semblant de servir les malades pour travailler d’abord à sa propre survie.

                  Je ne cherche pas à caricaturer (à la différence de certains de mes détracteurs) mais j’ai l’avantage sur eux d’avoir participé pendant 25 ans à la fonction publique (et d’avoir été de Gauche jadis) et d’avoir depuis 10 ans vu comment fonctionnaient réellement les entreprises en France (150 grandes entreprises de main d’oeuvre que je fréquente assidument).

                  On ne peut pas dire que le bien se situe dans le privé et le mal dans le public mais par contre on peut parfaitement mettre en concurrence les 2 systèmes et laisser les familles décider qui enseignera à leurs enfants.

                  Évidemment la concurrence indisposera d’abord ceux qui savent qu’ils ne sont pas au niveau ou capables de l’affronter.


                  • Pere Plexe Pere Plexe 25 août 2016 13:40

                    @Perceval
                    « Je ne cherche pas à caricaturer »
                    Vous faite bien de le préciser.
                    Car oublier que lécart de performance entre écoles privées et publique s’explique essentiellement par la propention de la première à attirer les gamins de catégories socio-économique supérieures pourrait le faire croire.
                    Lorsque sont pris en compte dans PISA la situation socio-économique des élèves et les avantages liés au matériel, la différence de performance qui subsiste entre les élèves des écoles privées et publiques est non significative dans la plupart des pays.

                    Vous trouverez facilement ici


                  • foufouille foufouille 25 août 2016 14:31

                    @Perceval
                    « Une clinique peut très bien remplir de nombreuses missions de services publics »
                    sauf qu’elle est très souvent plus cher et sans remboursements.
                    pas de fric = pas d’urgences.


                  • Jean Pierre 25 août 2016 16:52

                    @Perceval
                    Mettre en concurrence les deux systèmes (ce qui est d’ailleurs une obligation décidée à Bruxelles sans que les populations n’ai jamais eu à se prononcer sur ce genre de choix) c’est avoir la certitude que le privé va sauter sur les secteurs rentables et laisser au public les secteurs qui ne le sont pas. On aura donc rapidement, une école à deux vitesses, une santé à deux vitesses, etc. 

                    La volonté du monde financier dont vous relayez les idées (éventuellement sans même vous en rendre compte) c’est d’aller chercher de nouvelles sources de profit dans les secteurs précédemment dévolus à la fonction publique. 
                    De nombreux marchés sont saturés par surinvestissement et l’industrie est en capacité de surproduction dans de nombreux domaines (le pire étant sans doute la sidérurgie qui, à force de brader ses aciers manquants de débouchés, a cumulé une dette de plusieurs centaines de milliards de dollars).L’argent cherche donc a s’investir ailleurs. Ce n’est pas par grandeur d’âme ou par volonté de mieux éduquer ou de mieux soigner que la finance veux l’ouverture à la concurrence, c’est uniquement dans la perspective de retrouver ailleurs les taux de profits qu’elle a eu et qu’elle a perdu dans l’industrie.
                    Ce que vous croyez être la noble défense d’idées libérales, n’est qu’un calcul matériel et cynique. Vous pensez défendre des convictions personnelles. En fait, vous êtes manipulé par des intérêts qui vous dépassent.

                  • Petit Lait 25 août 2016 13:19

                    Tant que la mentalité de l’opinion publique sera « c’est gratuit, c’est l’état qui paie », la situation ne s’améliorera pas....


                    Petites précisions sur les subventions aux entreprises qui défrisent tellement Mr Gil : il n’y a rien de libéral là dedans, c’est au contraire une intervention de plus de l’état dans l’économie. Et comme à chaque fois que l’état intervient quelque part, au mieux, c’est inefficace, au pire, ça finit mal... Il vaudrait mieux commencer par rendre lisible, prévisible, transparent et efficient toutes les perceptions de l’état auprès des entreprises, avant de chercher à les baisser, augmenter ou redistribuer bêtement. ça aurait un bien meilleure résultat sur l’activité économique et donc sur l’emploi !

                    • benyx benyx 25 août 2016 13:42

                      Vous confondez gratuité et répartition égalitaire d’un service public....


                      • chantecler chantecler 25 août 2016 13:55

                        Je vais poser une hypothèse audacieuse :
                        L’école publique est sous le contrôle d’un certain nombre de fonctionnaires et d’une hiérarchie qui ont une vision hors sol , pédagogiste , idéologique , carriériste ou politicienne (opportuniste) du problème ...
                        Ils peuvent dégoiser , délirer à l’infini , mais faut surtout pas leur suggérer d’aller sur le terrain pour effectuer le taf ... !
                        Un bon nombre d’entre eux pense tenir et imposer la martingale (par ex : travailler mieux avec moins de moyens ) pour tenir des classes de 30 élèves de grande banlieue ,par n’importe quelle personne formée dans leurs IUFM ...
                        Attention !
                        Je parle ici d’un enseignement où la discipline est exclue ,considérée comme stigmatisante , l’effort idem, bref l’art et l’objectif , étant focalisés sur les apprentissages (et leurs méthodes ) dans la joie et si possible en partant des savoirs des élèves dont le PGDC est souvent très bas .
                        Alors , le privé dans tout ça ...
                        Il profite des failles et des absurdités du système .
                        Et utilise les anciennes recettes
                        Comme d’ hab !
                        SABOTAGE !


                        • Perceval Perceval 25 août 2016 14:29

                          Le système d’éducation français : le plus inégalitaire des pays développés

                          C’est dans le journal le monde.

                          En fait l’important pour certains n’est pas la réalité (une école qui s’effondre) mais que leurs croyances post-adolescentes soient encore valables (la gauche est bonne, la droite est méchante).


                          • lloreen 25 août 2016 19:19

                            @Perceval

                            « Le système d’éducation français : le plus inégalitaire des pays développés ».

                            C ’est LE système qui est inégalitaire. Vous savez, celui de ce clan multi-milliardaire à la tête de la City de Londres regroupé au sein de la lignée des 13 familles satanistes, à l’ origine de l’ arnaque séculaire de la dette. Apparemment, vous n’ avez jamais dû en entendre parler. Ils s’ appellent Rothschild et s’ inspirent de ce qu’ il y a de plus démoniaque pour administrer les « sous-hommes » et s’ en débarrasser comme cela leur chante.

                            Quant au système scolaire, il ne peut évidemment qu’ être inégalitaire dans un tel contexte ! C ’est dans les hautes écoles réservées aux membres du clan et bien entendu dans le giron familial que les élites apprennent comment retirer leurs marrons du feu.

                            Vous avez dû certainement apprendre dans votre école que la république française est une corporation privée-comme la RFA aussi d’ ailleurs et bien d’ autres encore, qu’ elle est enregistrée en tant que telle auprès de la SEC américaine (security & exchange commission) et que c’ est la City de Londres sous le contrôle des Rothschild qui dirige les états...

                            Vous avez sans doute dû apprendre aussi et savoir que c’ est le CCU (code commercial uniforme) qui régit toutes ces corporations privées et que tout le grand barnum fait autour n’ est qu’ une vitrine où le larbinat de cette caste illusionne le citoyen lambda à la plus grande joie des bénéficiaires grassement payés par cette même caste ou syndicat du crime.

                            Alors finalement, public ou privé...

                            Lorsque l’ état français fonctionnait encore normalement et que les Rothschild n’ avaient pas encore installé leur ex-directeur dans le fauteuil présidentiel en 1973 et fait adopter leur loi
                            par laquelle leurs agents ont privatisé la création monétaire (loi Rothschild de 1973, que le Canada a abolie le 26 janvier 2015 pour inconstitutionnalité...), l’ école publique fonctionnait encore à peu près correctement.

                            Mais c’ était sans compter les manoeuvres des criminels de la clique des Rothschild comme Giörgi Schwartz (alias Goeorge Soros), Heinz Kissinger (alias Henry Kissinger), la famille Scherffs (alias Bush) et autres engeances démoniaques dont le seul but est la déstabilisation du continent européen (entre autres) et l’ instauration de leur fascisme dont leur agent Nicolas de Nagy-Bocsa (alias Nicolas Sarkozy) a donné un aperçu de ses hautes aspirations en déclarant que personne ne s’opposera au nouvel ordre mondial, autrement dit la dictature de cet syndicat du crime...et le déplacement des populations issues de l’ immigration chassées de chez elles suite aux manoeuvres de ces psychopathes et ces désaxés dont leur marionnette Clinton est la tête de proue...

                            Alors effectivement, lorsque tous ces « pauvres gens » que vous semblez se retrouvent mélangés, après avoir tout quitté chez eux et avoir grossi le rang des sans dents" français, l’ école publique ne peut plus être que l’ ombre d’ elle même.

                            Le mieux à faire pour s’ instruire étant encore de suivre les enseignements offerts par Mehran Tavioli Keshe par l’ intermédiaire de sa fondation. Il suffit d’ un ordinateur et désir de s’ instruire.
                            On y apprend tout sur l’ énergie libre, la façon de se soigner et de guéri, la vie dans l’ univers et surtout, on évite à ses enfants de faire les frais de l’ ignorance instaurée en système.


                          • Maître Yoda Castel 25 août 2016 17:13

                            « Selon les tenants du tout gratuit, l’école (depuis Jules Ferry) doit nécessairement être gratuite »

                            D’après ce que j’ai compris, l’école existe depuis l’ancien régime (Voir les travaux de Marion Sigaut notamment)

                            "le paiement des études au delà de la scolarité obligatoire (14 ou 16 ans) avec un système de bourses pour les seuls élèves méritants et sérieux"

                            Je ne sais pas si c’est une bonne idée ce système de récompense... ça fortifie l’égo mais pas forcément l’humilité, alors que c’est l’humilité la plus importante. C’est comme l’oie, si tu l’engraisse, c’est pour le manger, la société fait pareil avec les enfants mais sur un plan social.


                            • foufouille foufouille 25 août 2016 18:05

                              @Castel
                              "le paiement des études au delà de la scolarité obligatoire (14 ou 16 ans) avec un système de bourses pour les seuls élèves méritants et sérieux"
                              j’ai raté cette perle libérale esclavagiste.
                              pourquoi pas CM2 maxi comme avant ?
                              surtout que les notions de droits, c’est plus tard.
                              ça fera des bons esclaves obéissants pour le patronat et mort avant la retraite assez souvent.


                            • Maître Yoda Castel 26 août 2016 14:15

                              D’après ce que j’ai compris, l’école existe depuis l’ancien régime (Voir les travaux de Marion Sigaut notamment)

                              Pardon, je dois préciser, l’école gratuite.


                            • tashrin 25 août 2016 17:48

                              DON’T FEED THE TROLL !


                              • leypanou 26 août 2016 08:46

                                @tashrin
                                J’aime bien au contraire connaître le point de vue des autres, surtout un ancien boursier comme moi qui ai mis ses enfants dans les écoles de la république pendant toute leur scolarité.

                                Il y a un commentaire plus haut qui explique très pertinemment que l’auteur est propagandiste de privatiser tout ce qui reste à faire et l’enseignement en fait partie.


                              • philouie 25 août 2016 21:23

                                @sampiero
                                Mon pauvre Sampiero, tu dois bien être le dernier à ne pas avoir encore compris ma position à propos des attentats, que le martèle pourtant avec toujours la même fermeté :
                                J’ai dénoncé ces attentats depuis la première heure comme étant orchestré par les services secrets et l’état sioniste. Tu ne peux pas dire que je ne les condamne pas, puisque je le dénonce encore et toujours.
                                ce que je refuse de faire, c’est de parler d’attentats islamiques parce qu’il n’y a pas plus d’islam ici que de beurre en branche. Et je refuse de condamner ceux qu’on nous présente les assassins tant qu’il n’y ayra pas une véritable enquète prouvant leur culpabilité. je demande la présomption d’innocence pour les soi-disants auteurs.


                              • philouie 25 août 2016 21:59

                                @sampiero
                                Je pense qu’hélas pour toi tu n’as pas compris grand chose. tu es comme le taureau qui fonce sur la muleta sans voir qu’il fait parti d’un spectacle.


                              • Lampion (---.---.225.221) 26 août 2016 05:32

                                Dans les causes, il faut ajouter le discours impitoyablement pessimiste du chômage comme fatalité, de la robotisation à venir qui détruira les emplois (comme les taxis en voiture autonome) et du « no future » qui découragent les jeunes d’étudier puisque cela ne mènerait à rien


                                • ENZOLIGARK 26 août 2016 07:04

                                  @@@ Petit frere @@@ [ Music / VIDEO - en VO - by IAM ] ... . ... AFF ИСС ...


                                  • Perceval Perceval 26 août 2016 10:08

                                    Addendum sur l’école.

                                    On apprenait hier de la bouche de la ministre de l’EN que des individus fichés S ont été écartés de l’éducation nationale cet été. Fort bien mais qu’est-ce qui nous garantit que sur 1 million d’enseignants plusieurs milliers d’entre eux ne sont pas entrain d’endoctriner les enfants dans les banlieues (car plus guère personne ne veut y enseigner) et dans les écoles de la République ?

                                    Les fichiers S (peut être quelques dizaines ou centaines) dans l’EN mais ils pourraient n’être que l’arbre qui cache la forêt d’une EN qui ne fait plus le travail d’intégration dans les banlieues (il faut savoir que les élèves musulmans sont par exemple incités fortement à faire le ramadan par certains élèves (ou même des profs plus ou moins intégristes).

                                    Les intégristes exercent donc une double pression à l’EN (comme ailleurs)
                                    - séparer les musulmans des autres français et exacerber les tensions communautaires (avec le Burkini par exemple)
                                    - faire leur propagande dans les écoles même de la République (avec une hiérarchie qui est au courant mais joue la paix scolaire)

                                    Face à ces intégristes notre pays n’a plus à opposer qu’une éducation nationale usée et désabusée et des patrouilles symboliques de l’armée (armée qui a peur désormais d’entrer dans certains départements en uniforme, comme le val d’oise par exemple). 


                                    • tobor tobor 26 août 2016 12:51

                                      Quand c’est gratuit, c’est vous le produit.


                                      • Sozenz 27 août 2016 09:21

                                        @tobor
                                        Vous n êtes pas prêt pour recevoir ....


                                      • tobor tobor 28 août 2016 00:04

                                        @Sozenz
                                        Je ne dis bien-sûr pas ça pour les relations « privées » ou conviviales !
                                        Mais c’est hélas bien le cas dans les « services » ou produits dispensés gratuitement par les grosses boites dont il est clair qu’elles font du blé.
                                        Si nos comptes e-mail sont gratuits, c’est bien parce que les infos qu’on y déversent ou notre potentiel en tant que cible publicitaire/fichage se monnaient.


                                      • njama njama 26 août 2016 14:48

                                        C’est surtout une idée fausse de laisser croire que l’école est gratuite, il suffit de penser au budget de l’Éducation nationale, ainsi qu’aux coûts pour les collectivités locales qui tirent leurs recettes d’impôts, taxes diverses dont la TVA principale source de revenu de l’État.

                                        Si en France (et dans d’autres pays) la scolarité est gratuite pour les parents dans les écoles et universités publiques, - ce qui permet à tous les enfants d’accéder à l’éducation - elle reste très modeste dans les écoles et lycées privés comparé au système américain par exemple

                                        Mais à y regarder de près, le coût global d’un élève ou d’un étudiant en France reste très compétitif par rapport au système libéral anglo-saxon 
                                        voir tableaux et statistiques, OCDE et comparaison internationale :

                                        http://www.education.gouv.fr/cid58241/la-depense-pour-le-parcours-d-un-eleve-ou-d-un-etudiant-en-france-et-dans-l-ocde-en-2012.html

                                        http://www.education.gouv.fr/cid11/le-cout-d-une-scolarite.html

                                        Supprimer la gratuité des scolarités permettrait certes de faire d’importante économies budgétaires, et donc (théoriquement) de baisser la fiscalité (encore que la juste restitution aux contribuables serait loin d’être garantie), mais ce serait déshabiller Pierre pour habiller Paul, car ce que les familles ne payeraient plus en impôts, elle le payeraient en scolarités lourdes, dans un système éducatif soumis à la concurrence, à la rentabilité et au retour sur investissements.

                                        Globalement, libéraliser l’Éducation nationale ne ferait rien gagner en termes de coûts bien au contraire. Il n’y aurait juste que l’autosatisfaction de certains, qui ne serait quand on regarde les chiffres, rien d’autre qu’un mirage idéologique car l’éducation qu’elle soit publique ou privée à un coût qui ne changera pas ou si peu.


                                        • njama njama 26 août 2016 15:04

                                          @ PERCEVAL
                                          « Il est de plus en plus difficile de nier que l’éducation nationale connaît un véritable effondrement depuis une trentaine d’années. »

                                          Ne vous est-il pas venu à l’esprit que sous couvert de « refondation » de l’école, c’est une manœuvre de casse programmée de l’Éducation nationale ?

                                          De la maternelle à l’université, tout devient limpide lorsque l’on a lu ça :

                                          Centre de développement de l’OCDE, Cahier de politique économique n°13
                                          La Faisabilité politique de l’ajustement, par Christian Morrisson

                                          © OCDE 1996

                                          « Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population. »

                                          source : Silence, on tue (aussi) l’école primaire et la maternelle

                                          Pendant que tout le monde regarde le collège se faire « réformer », le primaire et la maternelle, aussi, agonisent. Mais en silence. Pour preuve, ce témoignage de Laurence David, directrice d’une école maternelle.


                                          • Manini (---.---.16.5) 31 octobre 2016 23:58

                                            @njama

                                            Enfin des commentaires moins lamentables que la plupart, ça rassure ! Merci


                                          • njama njama 26 août 2016 15:58

                                            @ PERCEVAL

                                            Quand on veut tuer son chien, on dit qu’il a la rage ...

                                            Pour passer d’un système public au privé il faut pouvoir le justifier politiquement ;
                                            brader l’école publique est une option politique et idéologique qu’il est possible d’atteindre en « programmant » que ses résultats et sa qualité se dégradent un peu à la fois ... et en oubliant qu’elle avait su produire l’excellence.

                                            Les articles de ce rédacteur devraient vous intéresser, ils permettent de comprendre le pourquoi de la baisse du niveau d’enseignement par l’apauvrissement des programmes. Les mathématiques ne sont qu’une discipline parmi d’autres qui ont subi également des grands coups de ciseaux dans leurs programmes.

                                            Evolution du programme de maths en terminale scientifique
                                            par Dany-Jack Mercier
                                            http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/evolution-du-programme-de-maths-en-135375

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