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Commentaire de njama

sur La gratuité est-elle synonyme de liberté et de qualité ?


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njama njama 26 août 2016 15:04

@ PERCEVAL
« Il est de plus en plus difficile de nier que l’éducation nationale connaît un véritable effondrement depuis une trentaine d’années. »

Ne vous est-il pas venu à l’esprit que sous couvert de « refondation » de l’école, c’est une manœuvre de casse programmée de l’Éducation nationale ?

De la maternelle à l’université, tout devient limpide lorsque l’on a lu ça :

Centre de développement de l’OCDE, Cahier de politique économique n°13
La Faisabilité politique de l’ajustement, par Christian Morrisson

© OCDE 1996

« Pour réduire le déficit budgétaire, une réduction très importante des investissements publics ou une diminution des dépenses de fonctionnement ne comportent pas de risque politique. Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles ou aux universités, mais il serait dangereux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement et l’école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l’établissement voisin, de telle sorte que l’on évite un mécontentement général de la population. »

source : Silence, on tue (aussi) l’école primaire et la maternelle

Pendant que tout le monde regarde le collège se faire « réformer », le primaire et la maternelle, aussi, agonisent. Mais en silence. Pour preuve, ce témoignage de Laurence David, directrice d’une école maternelle.


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