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Commentaire de Raoul-Henri

sur Les arbres passent à l'attaque


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Raoul-Henri Raoul-Henri 25 août 2016 17:01

@gaijin
C’est sûr ; une règle en plastique est souple ; je dirais un bâton de flic de la pensée. ;) Et çà culmine du diplôme sans diplomatie ; et çà veut faire la politique sans politesse ; et çà veut la science sans conscience.

Alain écrivait au début du siècle dernier que les bébés qui braillent ont souvent une épingle à nourrisse plantée au niveau de la lange. Si on les prend à bras ou qu’on les met sur le ventre ils arrêtent de pleurer momentanément, se calment un peu puis recommencent à sangloter avant de nouveaux cris. 

Et il existe des cas pour cette métaphore où l’épingle reste fichée toute une vie. Le temps passant personne ne s’est approché d’assez pré du bébé pour lui retirer l’épingle tant il hurle son désespoir. Le bébé apprend à ne plus bouger pour amoindrir ce mal. Ce qui fait que l’endroit de la percée jamais nettoyé a fini par infecter le sang. Son ’mauvais sang’ en fait un vampire qui se jette sur tout ce qui tente de l’approcher et qui risquerait, en le ’touchant’, d’augmenter ainsi la douleur devenue ’la Norme’. Une douleur devenue un cadre dogmatique qui empêche toute ’intrusion’ fusse-t-elle salutaire.

Et ce qui est valable pour ce cas hors pairs l’est aussi pour tout un chacun à différends endroits touchés et degrés de profondeur ; mais l’idée est d’en avoir la science, et peut-être, sait-on jamais, la con-science.

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