En France, il y a à peu près 36 000 communes.
C’est à peu près le même chiffre pour le reste de l’ UE.
Ces communes sont les reliquats, les restes des temps ou le pays, peu peuplé, était morcelé en villages indépendants les uns des autres.
Mais ce n’est plus le cas désormais. Les villes et les villages ont tellement grandis que leurs frontières se mélangent.
Ici, sur Lyon, seuls les panneaux font office de frontières entre la ville et Villeurbanne. Son intégration en tant que X et XIè arrondissements n’est qu’une question de temps car nul champ, forêt ou rivière ne sépare ces deux villes. Laisser l’ensemble sous deux municipalités n’a plus de sens.
Paris a déjà commencé le mouvement. Au XIXè siècle, la ville a annexé les villages alentours qui sont désormais ceinturés par le périf’ . Ivry, Villejuif, Boulogne, Saint Denis et Pantin seront les prochains repas car il est de moins en moins utile et intelligent de laisser morcelé le pouvoir municipal.
Est-ce vraiment une perte pour la démocratie ?
Non. Car les villes seront toujours gérées par des élus choisis librement par nous.
Mais c’est vrai, le nombre de places électives seront réduites. Et vaudront plus chères aussi, et plus précieuses à conquérir.
Mais là c’est une question d’ Ego, pas d’atteinte à la Liberté.
Pour les campagnes, la question est différente. Mais le regroupement est toujours une bonne chose.
Cela permet la mise en commun des moyens et des ressources.
Et ne venez pas me parler de convivialité et de rester proche des gens. Le téléphone et le courrier permettent de faire les démarches tout aussi bien qu’en se déplaçant. Rien n’interdit de convertir les anciennes mairies en annexes administratives pour des conseils.
De toute façon, contrairement à ce qu’ils disent, les plus anciens ne vont jamais tous les jours dans les administrations. S’ils doivent se déplacer, ils trouveront toujours une âme charitable pour conduire celui ou celle qui n’a pas le permis.
Et en ce qui concerne celle et ceux qui ont passé leur vie à maudire et médire, et à se mettre tout le monde à dos dans le village à cause de son caractère, son isolement, c’est à lui ou elle qu’il le doit, et pas à la réforme administrative !