@Fifi Brind_acier
"En réalité, le soulèvement à Deraa de mars 2011 n’a pas été
déclenché comme on l’a dit par des graffitis d’adolescents, et il n’y a
pas eu de parents mécontents exigeant que leurs enfants soient libérés.
Cela faisait partie du script à la manière d’Hollywood concocté par
d’experts agents de la CIA, qui étaient chargés d’une mission : détruire la Syrie aux fins d’y provoquer un changement de régime. Deraa n’en fut que l’Acte 1 – Scène 1.«
oui bien sûr Fifi ! merci d’indiquer le lien, car c’est un témoignage qui vaut son pesant de cacahuètes et qui en recoupe bien d’autres.
J’avais lu l’article, sans surprise car il correspondait à ce que je savais déjà depuis longtemps. J’étais en Syrie à Pâques 2009, et je n’ai jamais cru une seule seconde dans cette soi-disant révolution, qui si elle avait été réelle aurait déjà inévitablement manifesté à l’époque les signes précurseurs d’un peuple très mécontent, opprimé, car une révolution ne sort pas abruptement de terre, mais il n’en était rien, et c’était même le contraire ! La vie en Syrie était prospère et très calme, ne connaissait ni les dettes publiques, ni le sous-emploi, pas plus qu’on y voyait de mendiants à Damas ou à Alep. Le respect mutuel circulait jusque dans les moindres ruelles, et allait de soi. Tous avaient accès à l’éducation, et aux soins ... Les syriens sont un peuple très affable et accueillant, très attachant ! L’hospitalité »arabe" n’était pas un vain mot en Syrie, mais bien son illustration.
Certes, certaines choses auraient pu être meilleures... en terme de liberté d’expression par ex., ou des bas salaires un peu réévalués (comme ici)... - quelle société ne connaît pas ce problème -, mais dans le MO sous tension depuis plusieurs décennies pour les raisons que personne n’ignore qu’il est inutile de nommer, la vigilance de la société syrienne était de rigueur dans le quotidien. Il faut croire qu’elle n’a pas été suffisante ou mal placée... puisque hélas elle n’ a pas vu venir Deraa