« La concurrence et le libéralisme s’opposent aux dogmes et aux totalitarismes. »
« TINA » : On ne parle plus ici de libéralisme économique, mais du dogme néo ou ultra-libéral associé au culte du Veau d’Or ou de Moloch-Baal et ses sombres holocaustes. A l’instar d’une lobotomisation médiatique incessante, votre discours relève moins de l’idéologie que de votre profession de foi aux « saines » vertus de l’avidité telle que prêchée par Friedmann et Von Hayek. Et si le banc d’essai aux expérimentations sociales de cette liberté totale laissée aux marchés a été le très « libéral » Chili de Pinochet, ce n’est certainement pas par hasard !
Il suffit à n’importe quel citoyen normalement constitué de regarder les effets de 40 ans de telles politiques dans son quotidien pour constater l’ampleur du désastre, tant en termes d’environnement que de qualité des services !
Mais bon, à force de nous être rabâché, le discours est archi-connu, et tout est déjà dit dans votre propre présentation : « Ex fonctionnaire et professeur j’ai quitté le pantouflage de la fonction publique pour le grand large de l’entreprise et du monde réel »
Ex-fonctionnaire et professeur dans la fonction publique, sinon votre propre sens du civisme et votre « haute » idée du service dû au public, rien ne vous obligeait à y pantoufler : votre appel du « grand large du monde réel » se résume ainsi à trouver normal que seul l’appétit du fric motive à l’exercice efficace et consciencieux de vos compétences !
Heureusement que tous les salariés et fonctionnaires ne pensent pas comme vous ! Je me réjouis que certains continuent à placer leur honneur et leur fierté dans le travail bien fait plutôt, une fois garanties leurs ressources, que l’ampleur du bénéfice qu’il leur procure !