@Spartacus
Bravo Spartacus, encore un pas et vous serez complètement « marxisé »
"Par
l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un
caractère cosmopolite à la production et à la
consommation de tous les pays. Au grand désespoir des
réactionnaires, elle a enlevé à l’industrie sa
base nationale. Les vieilles industries nationales ont été
détruites et le sont encore chaque jour. Elles sont
supplantées par de nouvelles industries, dont l’adoption
devient une question de vie ou de mort pour toutes les nations
civilisées, industries qui n’emploient plus des matières
premières indigènes, mais des matières premières
venues des régions les plus lointaines, et dont les produits
se consomment non seulement dans le pays même, mais dans toutes
les parties du globe. A la place des anciens besoins, satisfaits par
les produits nationaux, naissent des besoins nouveaux, réclamant
pour leur satisfaction les produits des contrées et des
climats les plus lointains. A la place de l’ancien isolement des
provinces et des nations se suffisant à elles-mêmes, se
développent des relations universelles, une interdépendance
universelle des nations. Et ce qui est vrai de la production
matérielle ne l’est pas moins des productions de l’esprit Les
oeuvres intellectuelles d’une nation deviennent la propriété
commune de toutes. L’étroitesse et l’exclusivisme nationaux
deviennent de jour en jour plus impossibles et de la multiplicité
des littératures nationales et locales naît une
littérature universelle." (K Marx : Le Manifeste du parti communiste-1948)