@pemile
Il y a quelques jours, je discutais avec une femme née en Algérie dans les années 60. Féministe, musulmane, une belle chevelure frisée au-dessus de la tête. On parlait de ce genre de chose et elle me dit : « Tu sais, dans le fond, ces femmes (les femmes du bled), je les envie. Elle se rassemble pour faire la cuisine ou des pâtisseries. Elles se racontent des histoires et elles rigolent »
Parce que elle, elle vit seule dans son petit appart avec ses deux gosses à se battre pour joindre les deux bouts. l’année passée nous étions parti une journée à la plage avec elle. Elle nous avait dit « merci, cette journée, c’est mes vacances de l’année ».
 
Parce vous croyez quoi ? que le travail libère comme ils disaient à Auschwitz ?
 
Quand vous obligez (parce que c’est de sa survie qu’il s’agit) une femme à se lever à 6h du mat, se taper une heure de transport en commun le matin, une heure le soir, pour un boulot de merde avec une paye de merde, vous croyez que vous avez libéré cette femme ? non la réalité, c’est que vous êtes devenus fous et que vous avez rendu ces femmes esclaves du capital.

Quand vous obligez une femme à surveiller toute l’année ce qu’elle mange en se privant de ce qui lui fait envie, juste pour pouvoir rentrer dans son taille 38 et ne pas ressembler à une baleine sur la plage ; vous croyez que vous l’avez libéré ? Non la réalité c’est que vous êtes devenus fous et que vous avez rendu ces femmes esclaves de l’industrie de la mode et du cosmétique.
 
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Vous niez la réalité humaine au prétexte de construire un homme nouveau mais la réalité c’est que vous fabriquez une société déshumanisée, sans solidarité, sans chaleur, avec des gens qui ne se supportent plus entre eux. Que des cons tous seuls devant leur téloche.
 
Non vous êtes devenus fous et vous faites pitié.