j’ai aimé cet article lucide .Pourtant je voudrais préciser à l’intention de ceux qui soutiennent les actions criminelles du gouvernement bush en Iraq et partout dans le monde que loin de contribuer à la paix ou à l’établissement de la justice dans ces pays ,ces guerres ont attisé les guerres civiles , le terrorisme et le chaos .Les pacifistes au nombre de dizaines de millions qui se sont manifestés à l’occasion du prétexte ADM avaient RAISON . Si la guerre est souvent inévitable , il y a des guerres injustes ou sont cachés des intérêts personnels derrière de grands sentiments. On commence à s’apercevoir que pratiquement TOUTES les guerres ont un motif impérialiste ,et que les raisons invoquées sont de purs mensonges :
10 COMMANDEMENTS POUR JUSTIFIER UNE GUERRE
le diplomate britannique Lord Ponsonby (1871-1946) fut l’auteur, à ce sujet, d’une analyse des mécanismes élémentaires de la propagande de guerre et de leur traduction en dix commandements :
1. Nous n’avons pas voulu la guerre.
2. Le camp adverse est seul responsable de cette guerre, nous sommes innocents.
3. L’ennemi a le visage du diable. Il est alors qualifié de dictateur et autre tyran.
4. Les buts réels de la guerre doivent être masqués sous de nobles causes : nous ne faisons jamais la guerre pour des intérêts quelconques, uniquement pour des causes humanitaires.
5. L’ennemi provoque sciemment des atrocités alors que nous ne commettons que des bavures involontaires, des dommages collatéraux.
6. Nous subissons très peu de pertes alors que celles de l’ennemi sont énormes.
7. Notre cause a un caractère sacré.
8. Les artistes et les intellectuels soutiennent notre cause.
9. L’ennemi utilise des armes non autorisées.
10. Ceux qui mettent en doute notre propagande sont des traîtres.
Rien de neuf sous le soleil , a part qu’on en a raz le bol de la chair à canons . Il m’arrive d’écouter ou de lire les textes ou chansons pro guerre de 14 . C’est pour moi un vertige salutaire de constater que l’humanité ne marche plus au pas au son des tambours. Dommage que vous n’en parliez pas.