@pemile
restons sur la question sexuelle.

Explique la relation entre égalité sexuelle et inégalités de classe ?
 
Justement il n’y en a pas.
On nous dit, on veut réduire les inégalités et pour réduire les inégalités on s’attaque aux inégalités entre hommes et femmes. c’est à dire que si on a monsieur et madame prolos et monsieur et madame bourgeois, on va s’occuper de l’inégalité entre monsieur et madame prolos et monsieur et madame bourgeois mais de l’ingéalité entre le couple prolos et le couple bourgeois on s’en cogne. on l’occulte.
C’est donc un leurre. Parce que monsieur et madame prolo, même si madame fait la vaisselle pendant que monsieur regarde la téloche, ils vivent ensemble solidairement, partage leur revenu et c’est ensemble qu’ils ne partent pas en vacance.
tu remarqueras aussi que, chez monsieur et madame bourgeois, si madame ne travaille pas ou qu’elle n’a qu’un travail de loisir à faible revenu, tout le monde s’en congne. L’inégalité au sein du couple bourgeois, on s’en fout, c’est celle dans le couple prolo qui compte.
 

Chez les bigots la pudeur passe par l’asservissement de la femme et non dans une attitude et mentalité saine, qui désexualise le corps de la femme.

La réalité, c’est que toute la société occidentale est érotisée au moyen du corps de la femme qui est mis en avant dans la pub, sur les affiches, à la télé, par la mode etc. Il y a un intérêt bourgeois a cela , c’est que le fait d’exacerber le désir permet de stimuler la consommation.
Mais il y a plusieurs contreparties, dont par exemple celle qui fait que la femme du quotidien est soumise à la concurrence de la femme idéalisée par les mass-média. Et là malheur aux grosses et aux moches. Le deuxième inconvénient est qu’on fait entrer la femme dans une sexualité de même type que la sexualité des hommes. Alors que la sexualité de la femme est faite de retenu et de pudeur voilà qu’elle est sommé subitement à l’obligation de jouïr, à l’obligation d’avoir des amants etc...
Évidement sans parler de la prolifération de l ’adultère avec les dégâts que l’on constate en particulier pour les enfants.