Malgré les images idylliques qu’on nous présente encore dans les médias suisses et étrangers, la réalité est bien différente. La Suisse est entrain de s’appauvrir à grand vitesse Si on prend l’exemple emblématique de Genève, le canton a une dette gigantesque de 13 milliards et plus de 30 % de la population a besoin de l’aide sociale pour s’en sortir (pour obtenir ce chiffre il suffit d’additionner les personnes sans emploi, celles qui sont à l’Hospice général, celles qui bénéficient d’un subside d’assurance maladie et encore celles qui sont aidées par le Service des prestations complémentaires). Le libéralisme permet surtout aux frontaliers et a une toute petite minorité de s’enrichir. Depuis l’entrée de libre circulation au début des années 2000, la situation s’est fortement dégradé à Genève : forte baisse des salaires avec la concurrence accrue des frontaliers, très forte augmentation des loyers et des assurances maladies. La situation de la mobilité n’est guère reluisante avec des embouteillages de plus en plus fréquents.
Si on parle de la démocratie directe (le peuple qui vote sur les lois), c’est de plus en un plus une mascarade. Les élites appliquent de moins en moins les votations. Si on prend l’exemple de la votation du 9 février 2014 sur l’arrêt de l’immigration de masse (entre parenthèse si la situation en Suisse est si idyllique, pourquoi la population a voté pour une telle loi ?), celle-ci n’a toujours pas été appliquée, et la plupart des politiciens ne veulent surtout pas l’appliquer, car ils défendent avant tout les intérêts d’une élite qui s’en contrefichent si une partie de plus en plus grande de la population s’appauvrit.