@Faouzi Vous écrivez : « dans les pays démocratiques occidentaux les femmes sont font violer se font batter je ne dispose pas de statistiques pour établir des comparaisons ».... Je suis surprise par ce que vous écrivez en sachant que près de 60% des femmes algériennes estiment que le mari a le droit de frapper son épouse - que les femmes marocaines sont environ 55% a signalé avoir subi des violences « conjugales » et 47,6 % des femmes tunisiennes déclarent avoir été victimes d’une forme de violence au cours de leur vie. 15% (grosso modo) de musulmans vivent sur le territoire de la France ce qui représente grosso modo 10 millions de musulmans. En octobre 2000, Lori Mihalich, étudiante à l’Université de Princeton, New Jersey, (actuellement avocate a Washington, DC) est venue visiter SOS Femmes Accueil et rencontrer l’équipe dans le cadre d’un travail sur la situation des femmes immigrées face à la violence conjugale en France. Plus de 20 pour cent des femmes qui ont appelé ce numéro en 1999 étaient d’origine étrangère (8,4 pour cent viennent du Maghreb et 3,9 pour cent viennent d’Afrique Noire). Le nombre de femmes du Maghreb est particulièrement disproportionné à leur présence en France (1,2 pour cent de la population). Ces statistiques indiquent un problème grave dont l’ampleur n’est cependant pas encore suffisamment connue.