Merci de votre intervention à laquelle je réponds bien volontiers.
J’exprime un avis en toute humilité.
Je considère, je crois, j’estime, je déplore, je ne sais pas trop
quel verbe employer, que nous sommes entrés depuis deux décennies
dans une séquence historique marquée par l’alternance des
semblables ( l’immobilisme ) et si l’on se contentait de faire du
surplace, ma foi ! on s’en contenterait car la stagnation est
toujours préférable à la régression.
N’évoquons pas des
querelles de boutiquiers, la plume me démange pourtant de m’étendre sur le
sujet mais pour l’exemple voyez par vous-même le nombre d’articles sur des
épiphénomènes grotesques classés dans la catégorie des grands
cataclysmes et sur l’instrumentalisation qui en faite par des politiciens tout heureux d’échapper à leurs domaines
d’incompétence...
There is no
alternative, stupid ! Je suis sans aucun doute stupide à
encore croire le contraire possible mais je sais aussi - parce que le passé me l’a enseigné – qu’un concours de circonstances peut faire que
l’impossible ( aujourd’hui indiscernable dans un avenir rapproché
) devienne possible dans un emballement de l’histoire dont nul ne
connaît les développements futurs, pernicieux ou salvateurs…
De toute manière, il
y a des données objectives comme la raréfaction des matières
premières et l’âpre concurrence pour y accéder et surtout
l’émergence d’acteurs nouveaux qui veulent partager la gloutonnerie occidentale et qui voient la France davantage
comme un pays musée ou une terre de terroirs que comme un partenaire
avec qui il faut compter.
Les institutions de
la Ve république accordent une importance démesurée à la
rencontre d’un homme et d’un pays, d’autant plus extravagante quand le pays est
malade et les hommes en charge pusillanimes.
Je pense que, taillée
à la démesure d’un géant, la Ve république est arrivée au bout même si les partisans du statut quo peuvent encore trouver matière à ronronner pendant longtemps.
De surcroît, la constitution de la Ve n’est pas
amendable sans faire insulte à son créateur, ce qui, j’en conviens, ne devrait arrêter que peu de monde parmi ceux qui se revendiquent de lui et qui multiplient les avanies à sa mémoire.
Elle doit passer la
main à une VIe qui prendra mieux en compte les talents collectifs.