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Commentaire de docdory

sur Une bande audio de l'Ayatollah Montazeri provoque la consternation en Iran


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docdory docdory 14 septembre 2016 16:06

Une citation (peut-être apocryphe ) de Bossuet dit ceci :“Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.”


Cet Ayatollah Montazeri était à l’époque un haut responsable de l’islam, on peut donc raisonnablement supposer qu’il chérissait cette religion d’une part, et l’idée d’un Iran régi par une théocratie islamique d’autre part.
Or, le texte sacré de l’islam ( le coran) regorge de versets appelant au meurtre de diverses catégories de personnes, et Mahomet, le prophète de l’islam, considéré par tous les muslmans comme « le beau modèle » fut, selon sa biographie officielle, un épouvantable criminel de guerre.
Depuis son invention par Mahomet, la religion musulmane, selon toutes les estimations, a fait au moins deux cent millions de morts, dont 80 millions lors de la conquête musulmane de l’Inde ,( ce qui en fait le plus grand génocide de l’histoire de l’humanité ), et également des dizaines de millions lors de la traite négrière arabo-musumane ( génocide par castration ou émasculation ). 

L’ayatollah Montazeri, bien qu’il ait entièrement raison sur les atrocités khomeinistes, n’a pas été jusqu’au bout de sa logique, ce qui aurait du l’amener à condamner la responsabilité pleine et entière de la religion musulmane, dont il était un adepte, dans les massacres qu’il dénonce à juste titre.

L’Iran ne deviendra un pays libre que si l’islam cesse d’y être la religion d’état, et si la liberté de religion et d’athéisme y deviennent reconnues et garanties. Gageons que dans cette hypothèse, les mosquées iraniennes se videraient très rapidement de leurs « clients » ....

On peut à ce propos rappeler la responsabilité écrasante du Président Giscard d’Estaing. Lorsque Khomeiny se pavanait en exil à Neauphle le Château en y préparant ouvertement et méthodiquement son funeste projet de dictature théocratico-fasciste sur l’Iran, il eut été très facile à Giscard d’organiser une opération barbouzarde d’élimination physique de ce funeste Ayatollah ( le shah d’Iran se serait sans nul doute fait un plaisir d’envoyer ses services spéciaux exécuter discrètement cette mission de salubrité publique ).

Cette coupable inaction de Giscard est certainement le plus lourd passif de son septennat. En laissant vivre quelqu’un dont tout le monde à l’époque savait qu’il se transformerait en un dictateur sanguinaire, il a sciemment condamné des dizaines de milliers de personnes à la mort, et des dizaines de millions d’iraniens à vivre, depuis 1979, sous l’oppression d’une théocratie mortifère.

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