J’espère que ce
n’est pas comme historien qu’il a rédigé cet article qui
ressortit à tout sauf à la rigueur de l’analyste, c’est un
pensum de polémiste que chacun jugera à l’aune de ses
convictions.
Chacun sait, sauf
apparemment l’auteur, que ces soldats perdus de l’Islam ( qui ont
la particularité d’avoir une culture religieuse proche du zéro
absolu ) n’ont strictement rien à voir avec ceux qui fréquentent
les mosquées et qui sont en général de braves gens ( fort naïfs
pour croire à des sornettes mais ici c’est l’athée qui parle )
qui ne feraient pas de mal à une mouche.
On peut tout aussi évidemment
trouver dans les évangiles des justifications aux délires
américains en Irak ( sans remonter à l’inquisition ) ou dans la Torah la source des exactions
israéliennes au Moyen-Orient.
On peut même trouver dans la
déclarations des droits de l’homme la validation de l’épopée
napoléonienne ou dans le message humaniste du Manifeste communiste
de Marx et Engels la source des criminelles dérives staliniennes.
On
ne peut en toute honnêteté intellectuelle disqualifier des hommes
en raison de leurs croyances ou illusions ni disqualifier une idéologie .en raison non de sa nature mais en fonction du comportement des hommes qui s’en revendiquent.
Le pire monde qui se
prépare serait celui où les utopistes seraient tenus comptables
d’erreurs du passé et où les pragmatiques seraient ceux qui
parviendraient à tirer bénéfice de leurs propres errements.
C’est à l’avènement de ce monde que nous assistons avec la complicité de tous ceux qui lâchent la proie pour l’ombre et se félicitent de leur choix.