@ l’auteur,
La dette est un faux problème. Macro-économiquement le problème est la désindustrialisation, elle-même consécutive à un déficit désormais chronique de compétitivité qui creuse par ailleurs le déficit de notre balance commerciale, est qui est une des causes de l’accroissement de notre endettement.
Le serpent se mord donc la queue, et cet aspect est totalement absent de votre analyse superficielle.
Notre déficit structurel est du principalement à deux facteurs fondamentaux :
1/ une monnaie surévaluée, l’euro, qui ne correspond en rien à la compétitivité de notre appareil productif.
2/ au libre-échange mondial dérégulé, qui jette dans la compétition planétaire nos entreprises qui produisent en France et par conséquent ne peuvent faire face, sans mesures protectionnistes raisonnées, à des sphères économiques dont les coût de production sont 10X moindres que les nôtres.
Pourquoi la dette est secondaire par rapport à ces facteurs ? Déjà parce qu’ils en sont l’une des causes majeurs.
D’autre part il est beaucoup plus aisé et même souhaitable pour un état, une nation, de faire défaut sur sa dette souveraine, que de voir dilapider son patrimoine et son outil industriels, son savoir faire immémorial, et son potentiel économique, dans la mesure où leur reconstitution se ferait un prix d’un effort démesuré.
A toute fin utile je signal que la dette est irremboursable, dans tous les pays occidentaux, USA en tête. Et que tout cela finira en purge, en catharsis généralisée. Et qu’il est fort appréciable que notre dette soit détenue dorénavant au 2/3 par des investisseurs étrangers (enturbanés du Golfe, fonds de pension, institutions étrangères etc...), puisque ce sont eux qui le moment venu se feront tondre, et ainsi dans une moindre mesure le peuple Français. Cqfd.