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Commentaire de marceau

sur Pour une autre histoire, pour notre histoire. Un pied-noir s'exprime sur la guerre d'Algérie


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marceau 17 septembre 2016 19:10

@CN46400

-Vous êtes d’une sottise sans pareil

-Les pied-noirs sont environ cent soixante-quinze mille à être de nouveau mobilisés à partir de 1942, auxquels s’ajoutent vingt mille évadés présents en Afrique du Nord. Au total, douze mille d’entre eux ne reviendront jamais. Les Européens du Maghreb ont le taux de mobilisés le plus important des territoires ultramarins atteignant 13,5 % de la population totale. Ils participent massivement à la campagne de Tunisie, puis celle d’Italie comme le général Alphonse Juin (un des personnages de la série Frères d’Armes) et à la libération de la métropole, où Le Chant des Africains devient le symbole et le trait identitaire de ces combattants.

En 1942-1945, après le réarmement par les Alliés de l’armée française en Afrique du Nord, près de 410 000 hommes (176 000 pieds noirs, soit 16,40 % de la population, et 233 000 Maghrébins musulmans issus de quinze classes). Ils représentent 75 % des effectifs de l’armée française de 1944. Le général Maurice Faivre, docteur en histoire et historien des armées, a estimé, en 2010, que sur un total des pertes de 74 300 tués des armées de la libération entre 1943 et 1945, le nombre de tués Maghrébins s’élevait à 18 300 et celui des tués parmi les Pieds-Noirs à 12 000 (avec en pourcentage, un taux de 10% pour les Pieds-Noirs et 6% pour les Maghrébins.

-En Algérie tout le monde avait la nationalité française, tout le monde, indigènes musulmans, européens, juifs.

-En Algérie tout le monde n’avait pas la citoyenneté française, seuls les européens l’avait, le juifs après l’adoption du décret Crémieux en 1871 et quelques musulmans. La raison en est que c’était le statut civil qui déterminait la citoyenneté .Les européens puis les juifs ( après avoir renoncé à la loi mosaïque pour le code civil) étaient citoyens français, les indigènes musulmans soumis au statut de droit musulman n’avaient pas la citoyenneté française , sauf ceux ayant opté pour le statut du code civil !

-Les enfants indigènes étaient bien évidemment français, comme leurs parents, dés la naissance.

-L’école était bien évidemment obligatoire pour tous les enfants, indigènes, juifs, européens, sauf que les populations indigènes, sous l’influence de leurs imams, et parfois de leurs parents) refusaient de fréquenter l’école (ils craignaient que l’on veuille les convertir au christianisme), les filles étaient empêchées par leurs parent d’être scolarisées.

Jeanmaire Recteur de l’Académie d’Alger à rédigé un rapport sur la question de la scolarisation des enfants indigènes, il explique tout cela de long en large. Lorsqu’il y eu quelques tentatives de scolariser , de force, les enfants indigènes, cela provoqua des émeutes .Jeanmaire concluait son rapport en expliquant « qu’il les aurait à l’usure » !


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