Depuis
la loi ’Rothschild » Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, le
Trésor public ne peut plus présenter ses propres effets à
l’escompte de la banque de France.
En
clair, la banque de France a interdiction de faire crédit à l’État,
le condamnant à se financer par des emprunts, contre intérêts,
auprès de banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans
intérêt auprès de la banque de France…
La
dette de la France est énorme nous dit-on. Cette dette était de
1079 euros en 2004, soit 65,2% du PIB (INSEE) ;
elle tangente
les 2153 milliards d’euros
actuellement,
soit
l’équivalent
du PIB. Notons que Sarkozy est arrivé aux affaires dès 2004
(finances). Donc sous la responsabilité de Sarko, la dette française
s’est aggravée de 700 milliards
d’euros,
soit une augmentation de 70% ! En voilà un bilan qu’il est
brillant !!!
Cet
emballement de la dette n’est pas un hasard, c’est une stratégie
ultralibérale : l’endettement des états est une arme à
retardement pour imposer le libéralisme, en obligeant les états à
privatiser leurs services publics, tout en transformant les citoyens
en esclaves des banques et des multinationales. Lorsque les dégâts
de cette arme deviennent perceptibles, il est déjà trop tard. En
appauvrissant les Etats, l’endettement entraine une réduction
progressive du financement des services publics et des prestations
sociales (retraites, maladie, chômage) dont les déficits ou/et
l’inefficacité servent ensuite de prétexte pour présenter les
privatisations comme LA solution !
Cette
politique, suivie depuis plusieurs décennies (depuis Giscard) tant
par la droite ultralibérale que par la gauche libérale consiste à
creuser la dette en dilapidant l’argent public aux bénéfices
d’intérêts particuliers : subventions aux entreprises,
suppression ou allègement de charges aux multinationales (qui
prennent le pognon puis…délocalisent), sans oublier la corruption
(marchés publics truqués engraissant des élus véreux).
Des
groupes et des particuliers se gavent en endettant l’état,
c’est-à-dire vous et moi. Et c’est au peuple – vous et moi –
que ces trafiquants demandent ensuite (eh, Sarko !) de rembourser la
dette dont ils se sont goinfrés. Comment ? Par des
augmentations d’impôts, la dégradation des services publics (sauf
ceux concernant la répression), la suppression plus ou moins brutale
de l’état-protecteur et le cadeau aux privés des dernières
entreprises publiques (payées et donc propriétés de vous et moi)
bradées à des prix largement inférieurs à leur valeur « aux
amis de mes amis » (voir les autoroutes par exemple) privant
ainsi l’Etat de rentrées financières substantielles au profit des
actionnaires. Cet endettement est aussi une providence pour les
banques qui y trouvent une rente juteuse.
Alors,
devons-nous nous résigner – à cause de cette dette – à subir
les diktats des mafias financières ultralibérales ?
Certainement pas. C’est une question de volonté politique. La
dette de l’état français – 2153
milliards d’euros (
http://www.dettepublique.fr/
) –
est un pet de lapin ! Oui, elle est ridicule si on la compare à
l’épargne des Français qui, elle, s’élève à 11.000
milliards ! Dès lors il ne doit pas être difficile de faire
racheter cette dette - détenue à 80% par des mafias financières
étrangères – par les épargnants français. L’intérêt de la
dette (dont le montant est équivalent à l’impôt sur le revenu !)
serait toujours payé chaque année mais au lieu de s’échapper à
l’étranger, ces milliards resteraient en France et…contribueraient
à dynamiser la consommation, donc la sacro-sainte « croissance » !
Eh !
Hollande, il est là ton fromage !