Un clusterfuck, un « bordel sans nom » dont Obama porte une part de responsabilité
@Massada
De toute façon, quoi que fassent les Américains au Moyen-Orient, qu’il essaient d’imposer manu militari la démocratie en Irak ou qu’ils laissent grossir ensuite l’Etat coranique, leur style d’intervention hâtif et hasardeux est tel que le résultat paraît désormais devoir être toujours à peu près le même, c’est-à-dire quasi nul. Ce n’était pas le cas au lendemain de la dernière guerre, quand ils auront très bien réussi à ramener le Japon à la démocratie, de la manière la plus habile et intelligente, mais c’est peut-être aussi que le niveau de civilisation auquel ce pays était déjà parvenu et la plasticité même de sa culture lui permettaient de s’adapter à tous les progrès de la pensée politique et scientifique.
Ceux qui incriminent régulièrement, comme sur cette page, les interventions des alliés occidentaux dans les conflits du Moyen-Orient en sont restés à une conception colonialiste des choses et pensent qu’il y aurait une sorte d’impérialisme occidental qui, en toutes circonstances, tirerait les ficelles de l’Histoire à seule fin de maintenir dans l’impotence des peuples engagés sur la pente descendante de la régression et déjà en pleine déconfiture depuis des siècles, lesquels subiraient tout cela sans l’avoir mérité et ne seraient pas plus responsables des horreurs sans nom qu’on les voit commettre que des gamins laissés sans surveillance dans une cour de récréation. Bref, on veut prendre leur défense et on les regarde néanmoins comme des irresponsables totalement incapables de devenir jamais les acteurs de leur propre histoire.
Or, la connerie générée par l’islam, qu’il soit chiite ou sunnite, rivalise très bien avec celle des Américains et la surpasse même de beaucoup - ce qui n’est vraiment pas peu dire ! Je ne pense pas qu’il soit très nécessaire d’aider les bandes armées de ces régions à s’entretuer, c’est apparemment leur penchant naturel et il convient donc de les en tenir pour entièrement responsables. Comme il semble qu’on ne puisse pas grand chose pour eux, force est de les laisser à leurs amusements mortifères, mais il devient quand même plus que jamais nécessaire de les tenir à distance : les boxeurs que tente bizarrement la perspective de l’oeil au beurre noir, il convient qu’lls ne sortent pas de l’espace délimité par les cordes.